Un spectacle cauchemardeux (feat. Marissa/Rhys/Gwen)

feat. Marissa/Rhys/Gwen

Un spectacle cauchemardeux

Un rien suffit pour déclencher une catastrophe...

La journée était déjà bien avancé lorsqu'une certaine ménestrelle
apparue aux portes de la ville...

« Un beau matin »

Lylia vagabondé dans l'allée centrale de la ville à la recherche d'un emplacement libre pour s'y installer avec sa harpe qu'elle venait tout juste de recevoir. Pas plus tard qu'hier, un homme fort mystérieux lui avait mandé une mission bien dangereuse. Du moins, le pensait elle car sa demande, la jeune fille n'était pas sûr de l'avoir parfaitement comprise. Il souhaitait fausser les pistes de la quête liée à la prophétie sur l'élu de Récleyès. De ce qu'elle en avait conclu, il désirait être le premier à mettre la main sur ce dernier pour l'arrêter et recevoir une récompense de la part de la Lady.

Comme tout le monde, songea-t-elle intérieurement en soupirant.

Elle ne souhaitait pas particulièrement le soutenir lui plutôt qu'un autre, mais il demeurait celui qui lui avait proposé le meilleur prix pour cette mission. Ce fut donc joyeusement qu'elle se posa au coin d'un carrefour, sur la dernière marche d'un escalier menant à un grand temple derrière elle, et qu'elle sortie son instrument pour interpréter sa première chanson de la journée.
Lylia aurait bien préféré s'entourer d'une troupe pour ce spectacle et...

Cela pouvait être une bonne idée en fin de compte, pensa-t-elle en s'enroulant davantage dans sa cape. Monter un vrai spectacle, cela aura très certainement un plus grand impacte avec les paroles de mes chansons.

La ménestrelle observa les ruelles de la ville et constata que de nombreux passants s'intéressaient à son instrument. Elle pouvait toujours s'échauffer la voix avec quelques chansons et espérer que quelques uns d'entes eux s'arrêtent pour lui proposer une collaboration. Oui, elle allait faire ça...
Elle leva son instrument, frôla quelques cordes pour vérifier le son de la harpe et commença son morceau par une longue note de quelques secondes suivit par son texte.

Oh Déesse Mère, vous qui êtes si belle,
je vous en conjure, encore fidèle ?
Nous le somme toujours, pour vous,
votre peuple se rebelle, pour vous,
A votre vision divineresse,
Barbare ennemis nous vengeresse,
Tourne tourne l'heure du cercle,
lequel ? Celui de l'infernale cercle,
Bientôt signerons-nous la fin de l'ère ?
Faut-il cesser de respirer cette aire ?
Votre peuple se rebelle, pour vous,
Nous le somme toujours, pour vous.

Une certaine foule l'entourait, écoutant la douce mélodie qui s'échappait de sa voix. Lylia était fière de son texte, celui-ci personnel et ayant pour besoin de redonner confiance à son peuple, comme le disait son refrain. Elle ne faisait pas toujours des rimes mais le rythme suffisait généralement à captiver son public. La chanteuse se demandait à présent qui parmi eux oserait l'approcher pour lui donner son avis car tout public qui l’applaudissait ne l'approchait pas forcément souvent par timidité mais aussi par paresse...

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