Née Gritzner Victoria Constantine, elle est l’ainée d’une fratrie de trois enfants. Jalousant sa jeune sœur d’avoir la chance d’être ce qu’elle ne pourra jamais être et méprisant son petit frère de ne pas être né avant elle, la demoiselle fut élevée comme un fils sur la demande du père. Depuis son plus jeune âge elle fut considérée comme un garçon. Obligée de rendre son tin de voix plus grave, de se bander le corps pour ne pas que ses formes se développent, elle fut convier aux tâches les plus ingrates du quotidien.
Rapidement, Gritzner intégra l’académie, où elle reçut un entrainement militaire, une formation aux armes et à la Vérité accompagnée de plusieurs de ses congénères de la même génération qu’elle. Son tempérament et ses facultés médiocres faisaient d’elle un élément standard au sein de l’académie, la demoiselle n’avait jamais réussie à se distingué auprès de ses camarades. Bien qu’elle doive se mesurer aux plus vaillants élèves sans jamais caresser l’espoir d’être victorieuse, la jeune femme ne se laissait pas abattre pour autant. Redoublant de bravoure et s’acharnant à la tâche, elle ne fut pas un poids mort pour l’unité dans laquelle elle avait été affectée et bien que sa vérité n’avait toujours pas était dévoilé au grand jour, elle-même ne se doutait pas de quoi elle était capable.
Comme à sa demande et surtout à celle de son père, ses instructeurs considéraient Gritzner comme un jeune garçon, tel un Imposteur qui essayait de tromper les lois de la nature. Bien qu’il n’y ait pas de réelle différence entre les sexes, la demoiselle obtint rapidement le surnom de « jeune prince » auprès de ses camarades. Ce surnom n’était pas dû à son rang, à sa bravoure ou à sa stature, mais au fait de sa constitution physique frêle et aux pleurnichements dont elle faisait preuve chaque jour. Un surnom dérisoire qui lui collait à la peau durant plusieurs années.
Par chance, ces années d’humiliation ne dura pas tout le long de son apprentissage, car étant l’une des personnes les plus motivée et volontaire pour se sortir elle même de cette galère, elle se surclassa rapidement dans certaines catégorie ce qui lui permit de prendre une certaine confiance en elle. Bien qu’elle était toujours médiocre, ses faculté se développaient cependant et sa confiance en elle s’accentua et la poussa à donner le meilleure d’elle-même !
C’est donc du haut de son mètre cinquante-quatre et à l’âge de dix-huit ans que Gritzner Victoria Constantine Magalhaes sorti de l’académie en tant qu’homme accompli, sous le nouveau surnom de « Améê la Vautha ».