"Valiheris D'Iverdîn"

«Celui qui regarde l'onde, remontant à contre courant ; voit jusqu'à la génèse du monde, les arcanes d'antan.»

PRENOM(S): Valiheris NOM:  D'Iverdîn AGE: Une trentaine d'années PEUPLE: Humain  CONFRÉRIE: Confrérie de Parlèms RANG : Oracle - Membre de la Garde Secrète

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VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité du Temps DESCRIPTIF: Eveillé aux songes, aux visions nébuleuses de ses existences passées, Valiheris a ironiquement transcendé la malédiction affligeant les Parlèmiens en visualisant les expériences de ses vies antérieures au sacrifice de celles qu'il aurait pu vivre. Ces rémanences oniriques auraient débuté aux sorties de l'enfance. Suivant les enseignements du 'Parcours véritable', celui de "l'Existence" au delà de la vie, cet éphémère cherchant les révélations du passé, possède la faculté de lire dans l'âme des dormeurs afin d'entrevoir leurs histoires. Il peut aussi manifester quelques dons de prescience mais ne contrôle guère leur emergence. Il possède en outre, un sens de l'intuition surnaturel. ARMES : Son esprit, tout aussi affûté qu'une bonne lame. DESCRIPTIF: --

Je suis ... et je resterais ...

PHYSIQUE : 
Payant comme tous, le prix d'une vérité absolue, soumise aux lois du cycle, Valiheris, en dépit de son passif véritable avec le temps, semble vieilli et touché par la disgrâce d'âges encore infranchis. Sa peau claire, presque diaphane possède encore un grain ferme, mais sa chevelure, elle, est déjà chanue et ternie par les courants immuables. Un crin de platine sauvage et mi long qui coule sur ses épaules, comme les fils d'argent bouclés qui ornent son menton volontaire. Les lèvres purpurines de l'Oracle se fendent rarement de sourires, elles n'expriment qu'éternelle gravité, de concert avec les traits austères qui rigidifient son faciès. Pourvu d'un nez aquilin buigné, fronton entre deux mires d'un gris étain, l'Oniromancien exhale une aura singulière, pleine d'inhumanité et de froideur. Son corps efflanqué, à l'ossature saillante n'est pas celui d'un guerrier, il n'expose que faiblesse et bien que ciselé par une musculature sèche, il ne semble guère convenir pour quelque forme de combat que ce soit. En dépit de sa charpente branlante, le fils de Béron est un homme fort haut, il accuse six bons pieds, ce qui semble d'avantage souligner son allure décharnée.

Bien apprêté, comme le veut le dictat Parlémien, l'éphémère arbore de riches parures, des chemises et doublets noirs, ré-haussés de chapes ou pourpoints d'un gris anthracite particulièrement sombres, niellés d'argent. Il arbore en outre de nombreux bijoux : une chevalière d'argent sertie d'une pierre précieuse noire qu'on supposerait être volcanique, d'un anneau sigilaire argenté, frappé d'arabesques complexes ainsi qu'un chapelet de pierreries, une spirale à trois rangées de jaspes noires pendues à son cou.  

CARACTÈRE : 
Qui peut encore arguer de ne pas craindre la mort ? Certains se cachent derrière le mysticisme, rêvant de vies transcendantales ou de récompenses divines, d'autres protègent l'intégrité de leur enveloppes, soucieux de repousser l'inéluctable fin. Valiheris lui chemine entre les mondes, entre le royaume matériel et l'orée spirituelle, enhardi par un seul désir ... Révéler l'arcane de l'immortalité. Ceux qui ont rencontré le Rêveur parlent d'un homme lunaire et exalté, un être capable d'exercer un fort empire sur le commun de la plèbe. Magnétique et pertinent, cet orateur né a vite assimilé les rouages du Conseil Parlèmien. 


Pour un homme porté aux nues, le Marmoiré reste pourtant nébuleux et sous ses atours de meneur s'occultent nombre de secrets. Ses desseins échappent à la vigilance de la Confrérie et plus encore aux estimations des autres hères. La seule chose que l'on puisse affirmer le concernant, c'est qu'il est un homme sagace, de bon conseil, d'agréable compagnie. Un homme d'une grande grâce qui sait parfaitement comment utiliser ses atouts. Ce mortel doté d'une grande capacité d'adaptabilité, n'hésite guère à utiliser la velléité ou la bestialité des plus faibles d'esprit pour se prémunir ou mettre en oeuvre ses projets. Disons pour conclure que cet homme, de bon augure ou non, est un contemplatif en apparence mais un redoutable 'agent du destin' en contenance. Il est donc préférable de ne pas lui faire obstacle, de savoir remettre en doute ses intentions et surtout, de ne jamais le sous-estimer.

 

HISTOIRE : 
Enfant de Terna, premier et dernier né des Iverdîn, Valiheris incarna l'arrogante pérennité d'une maison ambitieuse. L'Union de Béron d'Iverdîn et Dame Enésie de Mevord, n'avait rien de passionnelle et le destin du légat de cet accord froid semblait tout tracé, celui d'un représentant au plus hautes sphères de la cité. 
L'on peut affirmer que l'existence du jeune fils de Béron prit un tournant décisif à l'aube de sa dixième année ...


Cette nuit là, s'ébaucha dans son rêve le sigil argenté d'une bague, un anneau frappé d'étranges armoiries. L'ombre qui la portait, indécise et vacillante semblait s'essayer à la parole mais alors que le goulet informe qui lui servait de bouche, s'agitait, la chose restait aphone ... Elle tentait de se matérialiser, mais ne faisait que s'affaisser en éclisses de cendres. Bien des nuits cette chimère hanta les songes du jeune garçon, alors que d'autres voix, venues du fond du Royaume Onirique, s'élevaient dans un canon cacophonique. Meurtrissant l'esprit de l'enfant, les litanies de souffrance et les supplications redoublaient, arrachant à chaque crépuscule, un peu plus de vie à leur écoutant. Le jouvenceau qu'on jugea malade fut écarté des projets de la Maison D'Iverdîn, il était pâle, souffreteux et manquait cruellement de sommeil. Nuit après nuit pourtant, le jeune Valiheris parvint à faire taire ces voix, à suivre ce spectre à la bague d'argent vers une exacte réplique des grandes ravines de Véroni. Enhardi par ces visions, par son don, le dynaste s'exila pour courir les routes.
Deux ans durant, il erra comme un loqueteux dans les vallons de sable, survivant à l'aide des ressources qu'il avait pu emporter, vendant jusqu'à la moindre breloque qu'il possédait. La nature, cruelle eut cependant raison de lui et désespéré de ne pas trouver l'objet de son désir, frustré par son échec, il finit par se laisser mourir une belle aube, étalé dans les arides dénivelés du Désert rouge. 
Il s'éveilla cependant ... Perdu dans la tiédeur puante d'un boyau taillé dans la roche, dans l'ombre d'un réseau qu'il avait aperçu bien des nuits, sur ses deux jambes. Le fait de sentir ses mollets cuits par la douleur, sa gorge asséchée et son corps affaibli, furent tant d'éléments qui lui laissèrent à penser qu'il avait marché, des heures durant, mue par on ne sait quel force. Possédé par on ne sait quelle entité. Fièrement posé sur son socle taillé, le sigil était là et bien matériel. 


Au moment ou le fils de Terna passa l'anneau, ses yeux se révulsèrent et son âme fut transportée à des éons  et des lieues de ce monde. Il sembla qu'il eut vécu plusieurs existences l'espace de quelques minutes, visualisant et assimilant les évènements importants du Monde, connaissant enfin les projets qu'il avait lui même ébauché, durant d'autres existences. Connaître la réminiscence en marquant un objet d'empreintes temporelles.
Ressortant de son carcan de ténèbres, éveillé à une nouvelle lumière, il sut que son destin se trouvait au sein de la confrérie de Parlèms et qu'il en avait toujours été ainsi. Toujours en phase avec son sigil, il tâcha d'en suivre les enseignements pour visualiser son potentiel, apprendre la vérité du temps et trouver sa place parmis les "Voyageurs". 
(à suivre)

Et dans la vraie vie ?

PRENOM: Ber' AGE: 26 AVATAR: Hem, je saurais plus vous dire. TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Fort, fort longtemps COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Topsite UNE QUESTION, SUGGESTION ? Nope

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