Cet arbre majestueux atteignant les 50 mètres est sacré auprès des peuples de Madelle et en particulier pour les humains. Son feuillage est parcouru par des filets d'eau et brille lorsque les rayons du soleil viennent le caresser, offrant ainsi un tableau des plus merveilleux. Selon la légende, c'est de cet arbre que serait venue la Vérité sur ce monde. Un immense pont fut construit pour pouvoir y aller, car l'arbre a poussé en plein milieu d'un immense canyon. Cet arbre est creux et renferme un sanctuaire, mais il n'est est possible de renter en son sein que pour les illustres personnages de notre monde et les Gardiens. Les madelliens ont du mal à comprendre comment cela peut être possible, mais quoi qu'il en soit au centre de l'arbre se trouve une immense pièce où coule de l'eau, enfin dire qu'elle monte serait plus judicieux. En effet, provenant des profondeurs de la terre, une cascade remonte l'arbre pour ensuite retomber à l'extérieur le long des branches et feuilles. Je vais maintenant vous révéler un secret qu'une infime poignée de madelliens connaissent. En vérité l'Arbre de vie que tous prennent pour l'Arbre Originel, qui est à l'origine de la Vérité dans ce monde, n'est pas celui que l'on croit être. Il s'agit en vérité d'un minuscule arbrisseau qui était protégé par l'arbre majestueux. Mais ceci est un secret gardé par les Gardiens. Les Récleyès n'en savaient rien lorsqu'ils ont attaqué en Virgonès 1249 l'arbre et l'ont calciné.

La sève de cet arbre permet de renforcer pendant plusieurs heures les dons de Vérité de n'importe quel être sur Madelle s'il en boit. Cependant cela est interdit, car les effets secondaires peuvent aller d'une simple pigmentation de la peau en vert à la mort, même pour une petite dose. Les effets varient en fonction de chaque individu.

Graminée poussant dans les alpages de haute montagne, elle fait au printemps une petite fleur orangée, ses effets ont été découverts par des bergers constatant le comportement étrange de leurs troupeaux.

La graine d'Arudac augmente la l'assurance et facilite la communication. A trop forte dose, elle provoque une sorte d'euphorie. Cependant, entre 5 à 7 heures après la consommation, un contre-coup se fait ressentir. Celui-ci se caractérise par un regard fixe , une dilatation des pupilles, et une sécheresse buccale. Une irrépressible envie de boire en grandes quantité et une augmentation du rythme respiratoire peut s'y ajouter pour les fortes doses. De manière générale, l'augmentation des températures corporelles, accompagné de fièvres et de tachycardies sont fréquentes, tout comme la constipation.

La graine d'Arudac n'est pas facilement addictive, cependant, une fois l'addiction acquise, en général chez ceux pratiquant plusieurs consommations quotidiennes, ses effets sont saisissants pour les périodes de manque: Perte durable de l’appétit, perte de motivation et de volonté, que seule la prise d'Arudac peut stopper.

L'amante des assassins est une plante qui aime les sols pauvres, et pas trop, voir peu humide. Se situant entre la lisière de la forêt des mirlis et de la Plaine isolée. Elle est très fragile et ne supporte pas les intempéries, c'est une fleur bisannuelle. Celle-ci peut passer inaperçue comme être vue depuis une dizaine de mètres. Ce qui veut dire qu'elle mesure de 30 cm à 2 m. Les cinq pétales qui la constituent sont de couleurs pourpres à l'extérieur, parfois blanches tâchées de pourpre à l'intérieur de la corolle. Ses feuilles sont d'un vert émeraude.

Les humains ayant peur des liares, badigeonnent les murs de leurs maisons d'une mixture de feuilles et de fleurs pour en éloigner les enfants de Simius. En effet, cette fleur particulière a un fumet très particulier que seuls les cornus peuvent sentir et détestent. / Ses pétales sont  la base d'un poison qui provoque un arrêt cardiaque au bout de 24 heures et aussi de l’antidote de ce poison.

Il s'agit d'une petite plante, on la trouve à proximité des lacs de feu, dont elles se nourrissent pour grandir. Plus on en cherche près des lacs ou éventuellement des rivières de magma, plus la toxicité sera élevée. Elle a quelques feuilles vertes ou grisées par les cendres et est surmontée de plusieurs baies bien rouges lorsqu'elles sont mûres et couleur roche lorsqu'elles ne le sont pas encore. On peut trouver une dizaine de baies sur une seule plante.

Elle n'est pas toxique pour les liares qui les mangent comme des fruits ou de l'alcool pour se réchauffer. Pour les autres peuples, c'est un poison à faire boire pour brûler quelqu'un intérieurement.

La cécitine, aussi appelée "fleur des aveugles",  a la particularité de ne pousser qu'aux pieds des arbres, avec lesquels elle tisse une symbiose. Ses tiges hérissées de graines s'implantent dans l'écorce et l'une de ses graines perce le bois pour s'y planter. Sa tige et ses pétales se développent alors, puis très rapidement se durcissent et protègent la graine en une carapace impénétrable. La graine, une fois protégée, grossit et devient un bulbe-mère. Celui-ci commence à échanger de la matière organique avec l'hôte, lui apportant des enzymes augmentant sa croissance. Dans le bulbe-mère se forme un liquide protecteur propre à la cécitine : le conservateur, qui protège l'intérieur du bulbe-mère et possède des vertus régénératrices sur les êtres vivants, ce qui rend la cécitine très prisée et recherchée.

Sa rareté est due à son mode de reproduction. Lorsque les tiges se déploient du bulbe-mère, elles doivent rapidement s'implanter sur un nouvel hôte pour permettre à une nouvelle graine de s'y implanter. Or, ces tiges meurent très vite, et deux bulbe-mères ne peuvent pas cohabiter.

La cécitine porte le surnom de "fleur des aveugles" pour une raison simple : le conservateur contenu par son bulbe peut régénérer les blessures anciennes, on raconte qu'il y est distillé une source ancienne de Vérité de l'Etre. Ses capacités régénératrices sont telles qu'elles peuvent rendre la vue à un aveugle. Mais la plante ne livre pas ce liquide au premier demandeur. Tout d'abord, l'écorce du bulbe est extrêmement solide, seule une lame d'opaline peut le trancher. Ensuite, le conservateur doit être préparé avec soin par un alchimiste hautement qualifié, autrement il est toxique, voire mortel.

Cette fleur aux mille couleurs est une vraie merveille de Madelle, et surtout un cadeau des dragons. Grande de seulement 10 cm, ses pétales prennent plus de place que la tige ce qui peut la rendre impressionnante et surtout remarquable. On dit qu'elle pousse à un endroit où un dragon s'est endormi, d'où son lien avec cet animal spectaculaire. Elle n'a d'ailleurs pas une couleur unique, les pétales copient la couleur du dragon sous lequel la fleur naît. Hélas, cette fleur est très rare car, elle met cinquante ans avant de pousser et ne peut pas se reproduire étant donné qu'elles sont isolées. Tomber dessus relève de la vraie chance.

Seuls les dragons peuvent la manger pour se soigner en deux jours de n'importe quel maux. C'est un poison qui tord l'estomac et coupe l’appétit pendant deux semaines pour les autres.

Cette fleur immense, haute d'une cinquantaine de mètres environ, se trouve dans un endroit méconnu de l'abysse de llaghea. D'après les légendes, seuls les héléos qui le méritent peuvent la trouver. Si l'héléo en est digne, en étant entraîné par le courant, il tombe dans un sanctuaire qui ressemble à un autre monde. Alors que l'abysse est sombre, cet endroit est lumineux et l'eau y est aussi transparente que l'air, en ayant quasiment la même densité. Mais pour les héléos qui ne sont pas considérés comme dignes, une créature marine, la flowra abyssalius les attend dans le fond le plus sombre de l'abysse et ils n'en ressortent jamais... Mais ce ne sont que des légendes, cette plante existe-t-elle vraiment ?

D'après les textes anciens, la rosée que l'on trouve sur ses pétales aurait des effets extraordinaires sur les héléos. Elle soigne des individus voués à la mort, que ce soit par vieillesse en leur redonnant quelques années supplémentaires à vivre ou bien par blessures en les cicatrisants et en recréant le sang manquant. Par contre, tout être qui n'est pas héléo, ne peut tout simplement pas consommer cette rosée. À peine la goutte entre dans la gorge que l'individu est tué sur-le-champ.

Cette fleur ne pousse que dans des environnements très froids, elle peut germer au cœur même de la glace. Mesurant une dizaine de centimètres, plusieurs bourgeons fleurissent au même endroit au milieu d'un feuillage beige. Les fleurs sont composées de deux rangées de pétales qui forment une boule. Lorsque la première commence à s'entrouvrir, un rayon de chaleur se diffuse et donne l'illusion d'un petit soleil. La fleur ne reste ouverte qu'une seule journée et diffuse une chaleur continue faisant fondre la neige autour d'elle. Quand la nuit arrive, la fleur tombe et s'ouvre complètement, laissant échapper une poussière dorée. Alors son éclat faiblit progressivement jusqu'à s'éteindre complètement.

Ces fleurs ne sont pas dangereuses et peuvent être tenues à mains nues même par les héléos pour se réchauffer. Elles ont la capacité de maintenir une personne au chaud pendant toute une journée. / Le pollen de l'hyter permet de combattre les hypothermies les plus extrêmes et brûlures causées par le froid en quelques instants, et également les blessures magiques de glace.

L'iradies est une fleur de plus de trente centimètres de long à la tige et aux feuilles vertes. Au sommet se trouve la fleur en forme d'étoile, lorsque le jour se lève et qu'elle s'ouvre, la fleur s'enflamme sans qu'elle ne brûle. Le feu qui se dégage de cette plante est très calme et inoffensif pour les liares. Il crée un halo tout autour de la fleur. Ces fleurs sont très faciles à trouver lors des journées de grand soleil, mais la nuit et lorsque les nuages recouvrent le ciel, vous passerez surement à côté de cette merveille sans vous en rendre compte, car il ne reste plus qu'une longue tige vert sombre et des feuilles qui s'enlacent pour protéger les pétales et les dissimuler. De plus, la plupart des champs où elles sont cultivées sont protégés par la couronne liare qui tente d'avoir le monopole. Il ne reste que de rares prairies oubliées qui sont restées à l'état sauvage.

Ses pétales servent à fabriquer des bonbons très appréciés par la cour royale des liares. / La fleur permet de créer des billes renfermant des explosions de feu et aussi une huile à appliquer sur les armes qui brûlent toutes les peaux.

Petite fleur à la couleur pourpre qui lui vaut son surnom, cette petite plante est minuscule et vit dans les eaux putrides du marais des kravelès. Sa taille la rend terriblement difficile à trouver et donc assez rare, mais sa couleur la rend en revanche facilement reconnaissable : lotus de quelques centimètres à peine aux pétales verts assez larges, il rougeoie dans la nuit, s'il est plongé sous les eaux marécageuses. Il faut être déterminé pour la trouver et réussir à la cueillir sans être atteint par le poison qui suinte des pétales et de la tige.

Pour éviter d'entrer en contact avec le poison de la kaïmetsù, qui provoque des tremblements incontrôlables, il faut précautionneusement cueillir la fleur à la base de sa tige sans les feuilles en la coupant d'un coup net, en évitant de toucher le liquide qui en suinte. Les feuilles sont inutiles, quoique comestibles, mais sans aucun apport ni goût. Il n'existe aucun antidote, mais l'effet du poison s'estompe au bout de quelques heures, ne laissant au corps de la victime aucune séquelle. / Les pétales provoquent une paralysie totale pour plusieurs minutes accompagnée de tremblements. Ce poison est aussi efficace sous forme de parfum, de bille ou d'huile.

Elles sont de taille moyenne, mais généralement petites. Les couleurs de bases sont blanc, violet et bleutée. Toutes teintées d'un dégradée le jour et d'une couleur uniforme la nuit, elles paraissent alors d'un blanc néon. Leur tige mesure chacune environ 15 à 20 centimètres de long. Les pétales sont, quant à eux, longs d'environs trois centimètres. Ces fleurs sont rares, spéciales. On ne les trouve que dans les terres inexplorées, et encore avec de la chance. Elles sont cachées un peu partout et on ne les différencie que pendant la nuit où elles illuminent. La terre et les nutriments permettant à la fleur de s’épanouir sont également rares et se trouvent généralement autour des montagnes, dans un milieu humide.

Ses pétales soignent les blessures causées par la magie.

Il y a de cela des siècles, une héléo et un humain s'aimèrent passionnément. La nymphe des eaux voulut alors emmener son amant dans son monde, mais à chaque tentative, il finissait par se noyer. Cordélia et Roland se promirent alors de se retrouver chaque année sur une petite île au large de la plage des astres. Les années passant, l'humain vieillissait alors que la nymphe restait belle et jeune, jusqu'au jour où il mourut. La nymphe retourna alors dans leur sanctuaire et elle supplia la déesse Mère de la laisser rejoindre son amant. On raconte que là où elle repose, se trouve un lys à la blancheur immaculée. Autrefois protégée par l'un des monstres marins de la couronne, il a été depuis peu trouvé par une bourgeoise du port de Thalis.

Cette fleur exceptionnelle que beaucoup croyaient n'être qu'un mythe, est en réalité une véritable bénédiction des dieux. Ce lys permet de rétablir la balance entre les héléos et humains. Ses pétales permettent aux humains de pouvoir respirer une journée durant sous l'eau. L'utilisateur ressent une déchirure profonde derrière ses oreilles et dans sa cage thoracique. Le processus est rapide, mais très douloureux. La personne se retrouve alors avec de fines branchies pour une journée. Lorsque la Vérité disparaît de l'organisme, cela se fait en douceur, on ne ressent qu'une soudaine légèreté. Mieux vaut être déjà à la surface à ce moment.

Semblable à de l'herbe verte, la méridia a cependant une particularité bien singulière puisque de petits boutons blancs se trouvent au sommet de chaque brin d'herbe. Ainsi lorsque la nuit vient à tomber, ces boutons s'illuminent et la plaine revête alors un manteau de lumière. En général l'herbe de la vallée mesure plus d'un mètre et elle recouvre toute la contrée.

Les racines de l'herbe sont utilisées pour régénérer toutes blessures physiques deux fois plus vite. À force de les écraser, vous obtiendrez une mixture nauséabonde. / Les boutons de méridia illuminent les plus sombres cavernes. Et les racines servent à annuler la malchance provoquée par un mahna.

Cette fleur aquatique vieillit tout au long de sa vie. Les jeunes font la taille d'une rose habituelle, mais au bout de quelques années, elles atteignent une taille bien plus imposante, celle d'un petit arbuste. On trouve, notamment au niveau des pics de Terca, des min dil aqua vieilles de plusieurs siècles. Elles mesurent alors plusieurs mètres de haut et deviennent le refuge de nombreux animaux marins. Les pétales les plus proches de la corolle sont gris bleutés et relativement rigides, comme s'ils étaient taillés dans le roc. Mais au fur et à mesure que l'on remonte le long des pétales, la fleur est lumineuse et de plus en plus colorée jusqu'à être flamboyante en son centre. la fleur est extrêmement toxique et si vous mangez autre chose que son nectar ou que vous respirez les vapeurs qui s'en échappent lorsqu'un pétale est coupé, vous risquez de souffrir de douloureux maux de ventre et de tête, pouvant aller jusqu'à la mort si vous consommez ou coupez des pétales près du centre de la fleur. La légende dit que les êtres qui résident à l'intérieur de la fleur sont dotés d'une jeunesse éternelles. Mais les héléos n'ont pas encore trouvé le moyen d'y construire des habitats sans couper de pétales et donc libérer des vapeurs toxiques.

Son nectar soigne les brûlures mêmes issues de la magie.

Pouvant atteindre des sommets vertigineux, les milirs mesurent plus de 100 mètres, faisant d'eux les arbres les plus imposants de tout Madelle. On estime qu'il leur faudrait plus de 1500 ans pour atteindre une telle hauteur, ce qui laisserait supposer qu'ils aient vu le jour bien avant l'arrivée des humains. Les milirs ne poussent que dans la forêt, certains humains ont bien essayé de l'introduire dans d'autres régions, mais leurs essais étaient tous voués à l'échec, car cet arbre a besoin de la vitalité de l'arbre de vie pour pousser et d'une très grande quantité d'eau. Ainsi la forêt des mirlis a pris le nom de cet arbre, car on en trouve dans cette région à perte de vue qui a au fil des siècles revêtue une allure plutôt étrange, puisque contrairement aux arbres ordinaires les milirs ont le tronc, les branches et les feuilles de la même couleur qui va d'un bleu nuit à un vert émeraude. Enfin, cet arbre étant très imposant et lourd, il est rare d'en voir un avec le tronc droit, le poids de l'arbre étant trop conséquent, ils ont tendance à pousser un peu de travers.

Couper un Mirlis est un sacrilège pour les humains de la confrérie des Anciens qui en ont fait leur demeure, en effet les maisons de la confrérie originelle ont été déposées contre ces imposants arbres. Protégés par la confrérie, jamais un mirlis ne fut abattu. En revanche, utiliser la résine de cet arbre ne les dérange guère. Elle sert avant tout de colle et permet de rendre étanches leurs habitations. / Il existe une cérémonie en l'honneur de Niria qui consiste à faire couler la sève de douze arbres pendant toute une nuit. Celle-ci est alors récupérée à la fin de la fête. Seuls les prêtres et prêtresses de la déesse peuvent la consommer pour appréhender le langage des animaux pendant quelques heures.

La nomles est une plante qui aime l'eau, elle borde les rives des chutes de Veroni. Il n'est pas possible de la conserver plus de quelques jours si elle n'est pas légèrement plongée dans de l'eau. Mesurant un peu plus de quarante centimètres, elle ne passe pas inaperçue à cause de sa couleur criarde. Se divisant souvent en deux, sa tige et ses feuilles plates sont d'un vert très clair. La moitié supérieure de la plante est recouverte de baies oranges.

Les baies régénèrent les coups violents et coupures profondes..

Principalement grise avec un cœur d'un violet très intense, l'ondo lilotéa est toujours sujet à débat chez les alchimistes. Doit-on le considérer comme une fleur, ou une pierre. Ce fut suite à un vote que celui-ci fut défini comme plante à 51 %. La fleur est, en effet, composée, et de matières organiques, et minérales. Ne poussant que sur le dos des kog'karths, il est difficile d'en trouver, ou alors pour un prix faramineux. La conserver n'est pourtant pas difficile, ne mesurant qu'une vingtaine de centimètres de diamètre au maximum, elle ne semble pas pouvoir faner, même après avoir été cueillie. Des groupes décidèrent même de faire de la cueillette de cette fleur un métier à temps complet. Leurs vies furent bien courtes.

Un alchimiste en possession d'un ondo lilotéa a trois options pour l'utiliser : Ne garder que la partie organique pour fabriquer un onguent qui soigne les fractures ou les effets secondaires de la troisième option. Ou garder les deux parties de la plante pour créer une potion de pierre capable de solidifier la peau. Cette dernière solution est privilégiée, car ces potions valent une petite fortune au marché.

Les or'Saks sont des plantes très imposantes pouvant être aussi grandes qu'un humain. Munies de cinq feuilles violettes-noires tachetées où l'on trouve à l'extrémité des pics acérés, ces plantes possèdent des racines très fines qui ne s’enfoncent que très peu dans le sol et qui sont capables de repousser à tout moment. Il est très dur de s'en débarrasser à moins de les détruire complètement, les déraciner n'étant pas suffisant. Il s'agit d'une plante peu commune peut se renfermer sur elle si elle est trop malmenée.

Les pétales de cette fleur contiennent un poison redoutable. Chez les enfants et les personnes de faible constitution, ce produit peut tuer après des jours d'agonie, sans que la personne ne puisse bouger. C'est cette potion d'inertie totale qui avait été administrée au mage Zaraze. La quantité qu'il avait ingéré aurait du le tuer, mais grâce à sa puissance magique il en réchappa de peu. Les pétales servent aussi à créer un antidote.

Pouvant supporter des températures extrêmes, le ragnak ne se trouve que dans les endroits les plus glacials de Madelle. C'est une plante d'un bleu violacé très vive, sur laquelle repose une fine poussière verte qui est très recherchée par les apothicaires. Pas plus grande que la paume d'une main, cette plante ne pousse d'en hiver à des endroits très précis. Cependant, elle se fait de plus en plus rare. Si autrefois on pouvait trouver des champs entiers dans la nature, aujourd'hui les emplacements où elle continue de pousser sont cachés aux yeux de tous, car la poussière qui la recouvre engendre un énorme trafic. Ainsi comme elle ne peut pousser qu'à l'état sauvage, les rares champs qu'ils restent sont surveillés dès la fleuraison.

La poussière de ragnak est un hallucinogène qui plonge ceux qui en prennent dans des états seconds proches du sommeil. Les personnes sont alors transportées dans leurs souvenirs et revivent des moments de leur vie dans les moindres détails. Cependant plus l'organisme en absorbe, plus il y a de risques que les visions soient déformées et alternent la réalité.

Cet arc-en-ciel végétal peut prendre toutes les couleurs possibles et imaginables. Chaque pétale est d'une couleur différente. Elle est splendide et recherchée autant pour sa beauté que pour ses atouts médicaux. Elle pousse uniquement sous la mer et sous forme de champs immenses. Seulement ses champs sont si rares et cette fleur si convoitée qu'il est devenu très rare d'en trouver. Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel sont trouvables pour ses pétales.

La rheina est une des plantes les plus recherchées par les guérisseurs pour sa réputation de faire des miracles. Elle soigne deux fois plus rapidement toutes blessures physiques ou magiques. Son seul défaut ? Plus vous en prenez plus vous devenez ... d'une couleur aléatoire, vert, bleu, violet, rose, orange ou jaune. Et pour peu que vous soyez vraiment proche de la mort, cette couleur restera définitive. Sinon, elle restera de quelques jours à quelques années selon la dose que vous utilisez. On ne peut la manger simplement, sous peine de tomber malade ! Il vous faudra autant que possible en faire une infusion ou, si vous n'avez pas d'eau chaude à disposition, la faire fondre sous la langue, ce qui peut s'avérer très long et très gênant, surtout en cas de blessure grave. La plupart des guérisseurs en ont toujours une fiole avec eux.

La première spécificité que l'on remarque sur cette plante, c'est sa taille. Elle est ridiculement petite pour renfermer autant de Vérité. Elle ne sera pas bien plus grande que vos doigts, de la tige au sommet de ses pétales, on compte au maximum 10 centimètres. C'est une plante très rare et qui se mêle à la végétation malgré ses pétales d'un rouge écarlate très vifs. Son aspect n'a rien de grandiose, c'est une jolie fleur qui passe inaperçue pour ceux qui ne savent pas regarder attentivement.Cette plante ne se prolifère jamais beaucoup, si vous en trouvez trois au même endroit, vous serez un chanceux. De plus, son parfum est très subtil, presque invisible.

C'est une fleur aux possibilités extraordinaires très convoitée par les alchimistes. Elle est capable de régénérer les cellules vivantes d'une personne. Son pouvoir est immense, elle guérit instantanément toutes blessures physiques, mais elle est avant tout utilisée pour remettre en place des membres perdus, il y a moins de 24h, ou créer des prothèses alchimiques quand la blessure est ancienne. C'est aussi un ingrédient central pour lier une arme ou maîtriser la magie des gemmes pendant 24h.

La sundorea (que l'on prononce thundorea chez les héléos et les liares) est une plante on ne peut plus commune dans un monde remplit de magie. Pourtant, cette fleur s'est taillée au fil des ans une solide réputation et fait aujourd'hui l'objet de nombreuses convoitises. En effet, s'il y a bien une chose pour laquelle la sundorea est connue, c'est pour l'alcool tout simplement divin qu'elle peut donner une fois distillée. Ainsi, le vin de sundorea est devenu un accompagnement indispensable pour les grandes occasions (mariages, anniversaires, ...). Rappelons tout de même que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Surtout celui de la sundorea, qui peut donner un sérieux coup de chaud si on ne le boit pas avec modération.

L'opération pour distiller la sundorea est très délicate, en grande partie à cause de sa très grande fragilité, ainsi que de la difficulté à extirper ses pétales rugueux qui sont enfouis sous une fine toile rosâtre. Mais beaucoup de récolteurs qui en ont fait leur métier savent manier l'art de ce vin très recherché. De ce fait, on peut en trouver facilement dans les bonnes tavernes aux quatre coins de Madelle.

Cet arbre est une véritable exception dans le désert, c'est l'une des rares plantes que l'on peut croiser dans l'immensité du sable. Ne mesurant jamais plus de deux mètres, il est toujours isolé, comme s'il avait poussé de nul part. Cet arbre a la particularité de posséder quatre troncs qui sont extrêmement solides et peuvent résister à la plupart des armes banales. En revanche, ses racines sont extrêmement fines et cassables même s'ils s'enfoncent parfois à plus d'un kilomètre dans la terre. Mais ce qui est le plus remarquable dans cette plante, c'est cette immense fleur qui s'ouvre dès les premières lueurs du soleil. Elle reflète des couleurs dorés, orangé à rouge sang sur l’extrémité de ses pétales.  

Pendant longtemps, personne ne s'est intéressé à cet arbre qui était presque oublié par les habitants eux-mêmes du désert. Jusqu'à ce qu'un alchimiste s'y intéresse. Le pouvoir de son écorce est inestimable, car elle permet de voir l'aura des personnes vous entourant, c'est-à-dire que vous verrez quelle Vérité ils maîtrisent.

l'Urtvat est une algue marine, se logeant entre les roches granitiques qui se découvrent a marée basse. d'une couleur vert-brun, elle as au touché une texture très gélatineuse. elle se forme de petites feuilles frisottantes, dépassant légèrement des failles. Son aspect est commun et il est aisé de la confondre avec d'autres espèces. Sa spécificité viens de la gélatine qu'elle secrète pour se protéger de la déshydratation quand la mer est basse et qu'elle est découverte.

Une fois récoltée, cette gélatine peut être consommée de différentes formes. Souvent dissoute dans l'alcool, on la retrouve parfois incorporée à des pâtisseries. / L’apothicaire qui maîtrise le dosage le proposera aux personnes particulièrement soumises au stress. L'effet principal est l’amélioration de la confiance et de l'estime de soi, parfois au delà du raisonnable. Les doses les plus fortes, ou la consommation directe de la gélatine, entraînera une rage temporaire, une colère indistincte qui se dirige vers tout, la tentative de mordre tout se qui s'approche, et de la bave aux lèvres. Une personne mordue par l'enragé développera aussi des symptômes similaires, dans le quart d'heure, mais ne durant qu'une petite heure chez lui.

C'est une magnifique plante, mais extrêmement fragile. Ses pétales sont aussi durs que du verre, mais dès qu'elles tombent au sol, elles se brisent en plusieurs morceaux et deviennent inutilisables. On les trouve bien souvent dans les cimetières. Elles possèdent de nombreuses couleurs, le centre est jaune et en partant de là, ses pétales deviennent rouges, roses, verts, bleus, violets et à nouveau rouges. Ces plantes aux diverses utilisations possibles, reste à manier avec précaution. De plus, très peu osent la toucher de peur qu'une malédiction vienne les frapper. Souvent considérée par les anciens comme une matérialisation de l'âme humaine après la mort. Sois disant, plus l'âme est bonne et généreuse et plus la fleur aura de pétales.

Sur cette magnifique plante aux multiples couleurs, seuls deux types de pétales sont utilisables. Les pétales rouges sont souvent utilisés pour créer de légers somnifères, mis en poudre et dilués dans un alcool, le vin cache très bien son goût. La personne ayant bu ce breuvage dormira durant 10 à 20 minutes, tout dépendra de la dose utilisée et de l’absorption du produit dans le corps. / Le pétale violet est plus complexe à l’utilisation, il faut un alchimiste pour la transformer en une potion, une potion plus puissante que le somnifère créé avec les pétales rouges. Les pétales violets permettent de créer une simulation de mort, ralentissant le cœur le temps que la potion agisse. Les autres pétales sont inutilisables, peut-être sont-elles toxiques, personne ne le sait.