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Madelle | Forum RPG Heroic Fantasy
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Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka]

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Invité
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Message(#) Sujet: Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka] Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka] Icon_minitimeMar 30 Aoû 2016 - 16:12

Hélpo est une ville fourmillante. Dans la rue principale, les magasins se succèdent à la cadence des envies des voyageurs : tailleurs et tissus, forgerons et alchimistes, bouchers et bistrots… la liste des commerces est longue, aussi longue que la succession des façades affriolantes.

Sous la chaleur de l’été, les couleurs fleurissent, les gens deviennent généreux, dépensiers, bavards, pétulants. Une ruche éclatée d’humains en recherche de petites envies qu’ils ignoraient avoir. Toma, caché sous son long manteau noir, louvoie entre les humains bourdonnants.

Son pas est lent, ses gestes avares. Toutefois, sa direction semble toute tracée. Contrairement aux autres visiteurs de Hélpo, il n’est pas là pour dépenser – ou du moins, pas dans les magasins. L’alchimiste rend visite à un alchimiste de la guide qui, parait-il, a quelque chose d’intéressant à lui montrer. La corne de brume de la science magique est toujours mélodieuse aux oreilles des initiés …

Sous sa capuche baissée, son sourire dé-grisaille son visage. Il a l’humeur en bourgeon, toute prête à fleurir devant une invention alchimique. Déjà, il pense à revoir le vieux Marlo. Sa voix fanée, sa peau érodée, ses yeux vifs. Toma ne prête guère attention aux passants qu’il croise. Pour lui, les abeilles acheteuses ne sont que des nuages bigarrés qui bruissent plus fort s’il les percute…

Un nuage passant passe près de lui. Un nuage qui marche plus rapidement que les autres nuages passants. Fuite ou empressement ? Cela ne le concerne pas. Pourtant… La démarche du nuage lui est familière. Le nuage est féminin, léger, déterminé. Le nuage est corseté, habillé près du corps, coquet. Plus en courbes qu’en muscles.



Il n’y a pas de cornes au-dessus de la tête.



Les moyens de se transformer ne manquent pas à Madelle.



Ça lui traverse l’esprit en fulgurance. Une inondation froide de toute la boite crânienne. Comprendre génère parfois des sentiments contradictoires. L’amusement sur le bord des lèvres, l’étonnement sur les sourcils et la colère, tout de même, au fond des yeux. Un patchwork de réactions… Qui bloque pendant deux secondes la décision : que lui faire ?

Il la suit.

Comment s’en sort-elle, seule, au milieu des humains déguisée en humaine ? Oh, il sait qu’elle sait se comporter comme les humains. Ses parents adoptifs, ses amis, ses professeurs étaient des Anciens. La connaissance des mœurs n’est pas le problème. Le potentiel ennui vient de ce qu’elle empaquète si bien dans ses vêtements.

Ils croisent deux jeunes hommes qui la suivent un moment du regard.

Toma soupire.

Il y a quatre ans, il n’avait pas prévu de devoir s’inquiéter pour une chose si naturelle. C’est l’ennui des intellectuels, ils oublient l’évolution de la chair plus rapidement que les autres.

Il continue à la suivre, de loin.

Ne devrait-il pas la laisser seule ? La laisser rencontrer quelques hommes de son âge, quelques filles avec qui bavarder de bijoux et de maquillage ? Ne devrait-il pas la laisser tenter l’amour ? Et puis, fermer les yeux a ses avantages… La tranquillité, notamment.

Ils croisent un homme qui la suit un moment du regard. Plus très jeune et l’œil trop brillant.

Toma grince des dents.

D’un autre côté… Il y a le reste. Tout le reste. Et ça fait beaucoup de reste.

Il presse le pas.
Sa main se dépose sur le poignet de la jeune fille.

- Manaka…

Sa voix est tombée dans les basses, comme à chaque fois qu’il n’est plus tout à fait neutre.

Il la tire vers une rue perpendiculaire, moins fréquentée. Plus silencieuse, si tant est qu’une rue puisse être silencieuse à Hélpo. Il retire sa capuche. Oh, il sait qu’elle l’a reconnu mais là n’est pas l’objectif. Il déteste parler à une connaissance sans montrer son visage. Ses traits sont expressifs, son humeur déteint facilement sur la couleur de ses yeux. De bleus, ils deviennent électriques.

- Qu’as-tu en tête lorsque tu oublies de me prévenir de tes sorties ?
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Manaka H. Hildeguard

Manaka H. Hildeguard

Alchimiste

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Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka] Left_bar_bleue1/9Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka] Empty_bar_bleue  (1/9)
Message(#) Sujet: Re: Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka] Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka] Icon_minitimeSam 3 Sep 2016 - 14:59

Ton cœur bat très vite et fort. Ses battements résonnent dans toutes tes entrailles, ton ouïe s'étant focalisée dessus. Tes yeux font des va et viens entre la gauche et la droite, regardant les passants, voyant s'ils te dévisagent... Mais il n'en est rien. Sans capuche ni chapeau, tu as l'impression d'être complètement mise à nue.

Mais ne serait-ce pas à cause de la disparition de tes cornes ?

Ton crâne est lisse, tes cheveux bruns tombent naturellement sur tes épaules, sans être gênés par la moindre proéminence ivoire qui se trouvait là quelques jours auparavant. Il t'aura fallut un peu de temps pour maîtriser la magie de la Phehoto, mais désormais, tu l'as parfaitement domptée. Ton apparence d'humaine est encore nouvelle, si bien que tu n'as pas encore l'habitude. Mais même métamorphosée, ton physique n'a pas trop changé : la forme de ton visage est resté similaire, idem pour tes traits. Tu as gardé la même taille ainsi que les mêmes courbes qui font de toi une très belle femme. Tes cheveux sont restés bruns, même s'ils sont devenus plus courts, adoptant une coupe carrée et dégradée. Tes yeux clairs sont devenus noisette, mais ont conservé leur forme en amande.

Avec cette apparence, tu as décidé de changer de tenue. Au lieu d'arborer des tissus colorés et des accessoires fantaisistes, tu as adopté une tenue plus simple en cuir marron seulement, laissant entrevoir une chemise blanche par endroit. Mais il est difficile de changer toutes ses habitudes, si bien que ces vêtements, tu les portes près du corps, dessinant à merveille les arabesques de tes atouts féminins.

Tu avais hésité à te vêtir d'un manteau à capuche, mais tu avais envie de passer à autre chose. Cette nouvelle forme allait te permettre de vivre à tête découverte, parmi ceux qui t'ont élevé. Tu t'es toujours considérée comme une humaine et non une liare, ayant reçu leur éducation à Saona. Tu as vu des êtres de feu lors de ton escapade dans les territoire du nord, mais on ne peut pas dire que ça se soit bien passé... Au moins, cela t'a donné conscience que chez toi, c'est bien parmi les favoris de Mère Nature.

Certains hommes te regarde intensément. Un instant, tu prends peur, pensant que la Phehoto s'est désactivée. Tu touches ton crâne pour vérifier : tes cornes ne sont toujours pas là. Puis en les observant et en les écoutant, tu comprends la raison de leurs sourires pervers. Tu passes donc rapidement ton chemin, détournant tes yeux de ces vils individus. Tu connais assez bien les hommes et n'est pas suffisamment naïve pour te laisser embarquer dans ce genre d'histoire.

En marchant, tu regardes la bague ornée de la Phehoto. Tu l'avais faîtes forger la veille, afin qu'elle soit plus simple à transporter. Et comme ça, tu peux toujours l'avoir sur toi, sans t'inquiéter de l'oublier. Un caillou dans une poche, on peut rapidement le zapper. De plus, tu es plutôt fière de ce bijou : il est vraiment élégant sans être trop voyant. La monture est argentée, formant une spirale autour du doigt, avec des petites feuilles taillées dans le même matériau qui vient orner la bague. La pierre est posée simplement, taillée comme un diamant, sur la monture.

Soudain, tu reconnais une personne qui t'es familière. Tu passes à côté de lui, le regarde un instant, avant de vite détourner le regard et de passer ton chemin rapidement. Ses cheveux blonds, ses yeux bleus, tu les as remarqué sous sa capuche qu'il porte bien souvent quand il va à l'extérieur pour faire affaire. Aucun doute sur son identité, c'est ton mentor ! T'a-t'il reconnu malgré ton changement d'apparence ? Tu n'espères pas, après tout tu es quand même différente... Serait-ce assez ?

Tu te pinces la lèvre inférieure. Te précipiter d'un coup après être passée à côté de lui n'était sûrement pas une bonne idée. Le connaissant, il se serait douté de quelque chose.

Tu ne penses plus qu'à l'éviter. Tu n'as pas envie de le croiser après tout ce qui s'est passé. Tu sais très bien qu'il ne sera pas ravi de voir cette nouvelle apparence. Mais comment lui expliquer ? Comment lui avouer ton expédition en territoire liare alors qu'il te l'avait formellement interdit ? Tu t'étais aussi dévoilée lors de la guerre en Malier contre les Récleyès. Là aussi, il te réprimandera. Et tu n'as pas envie d'assumer tout ça devant lui. Tu as des regrets, tu le sais bien, et tu veux tout arranger avant de le voir.

Pourtant, ce serait mentir de dire qu'il ne t'a pas manqué. Tu as passé de nombreuses années avec lui, il t'a appris beaucoup de choses, il t'a pris sous son aile... Comme un vrai père. Ou plutôt grand frère au vu de la différence d'âge qui vous sépare.

On te prend ton poignet et on prononce ton nom avec sa voix. Tu te retournes et tu le vois, le reconnais parfaitement. C'est bien Toma. Tu te mords la lèvre inférieure alors qu'il t'entraîne dans une rue, à l'écart des grands axes. Tu n'oses prononcer un mot alors qu'il se dévisage. Tu te sens prise d'un soudain sentiment de nostalgie quand tu peux voir tout ses traits. Il t'avait vraiment manqué.

Tu baisses le regard, n'arrivant plus à soutenir le sien qui était devenu plus insistant. Une voix intérieure te crie de ne pas te rabaisser, de montrer que tu sais te débrouiller sans lui, que tu es clairement indépendante et responsable. Mais ce serait mentir. Et tu n'arriverais pas à sortir de fausses paroles à ce moment.

Il attend une réponse, tu ne peux pas te permettre de rester silencieuse. Tu ravales toute ta honte et retrouve un semblant de fierté, ne te laissant pas submerger par l'émotion. Tu arrives à le regarder dans les yeux, non sans mal :

« Alors comme ça tu m'as reconnue ? Tu as l’œil, mais c'est tout toi ça ! »

Tu t'essaye à un sourire qui se fait discret. C'était nul. Pourtant tu t'es lancée, il faut continuer :

« Tu n'as pas à t'en faire, avec cette pierre, je peux prendre l'apparence d'une humaine et passer incognito ! »

Tu montres la bague fièrement. Tu sais que tu n'as pas répondu à sa question, mais tu ne sais pas vraiment quoi lui dire à ce sujet. Mais tu sais que derrière sa colère, se cache une certaine inquiétude alors tu tentes de le rassurer... En espérant que ça marche.

hrp:
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Sans cornes, avec beaucoup de liberté [PV Manaka]

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