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Madelle | Forum RPG Heroic Fantasy
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Yn'Kye Raïyn

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Yn'Kye Raïyn

Yn'Kye Raïyn

Espionne

Messages : 30
Expérience : 201

Personnage
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Message(#) Sujet: Yn'Kye Raïyn Yn'Kye Raïyn Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 19:48

Yn'Kye Raïyn 1439746566-ban
Yn’kye Raïyn
« Un miroir brisé possède mille facettes »

 

 
Yn'Kye Raïyn 686443tour
PRENOM(S): Yn’kye
 NOM: Raïyn
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Ravrök 1223, Laosa
 AGE: 25 ans
 PEUPLE: Héléos
 RANG: Espionne et Courtisane
Yn'Kye Raïyn 193804chevalier
VÉRITÉ PRINCIPALE: L’eau
 DESCRIPTIF: Comme une extension de moi-même l’eau accompagne mes gestes, tous autant qu’ils sont. Alors que je vivais sous les océans je me sentais simplement plus à l’aise que les autres dans notre élément, plus souple, plus vive, plus rapide, je fendais les flots. Aujourd’hui mon don a évolué, alors que je foule la terre ferme. Plus impétueuse et violente, elle guide mes gestes quand je suis en danger, animée de sa volonté propre. Si je tiens la lame, l’eau propulse mon bras vers l’adversaire, elle coule sous mes pieds me permettant de me déplacer comme un courant d’air, glissant sur toutes les surfaces. Rien n’arrête l’eau.

 ARMES: Deux épée une main, une pour représenter chaque personnalité.
 DESCRIPTIF: Clair de lune et Soleil poupre m'ont été offerte par Stefen il y a plusieurs années, j'en prend soin plus encore que de moi même.
 


 
Je suis et je resterai



 
PHYSIQUE :


!Lire l'histoire afin de bien comprendre!

 Je suis belle selon les humains. Malgré un air encore enfantin qui ne m’a jamais quitter, j’ai le corps d’une jeune femme athlétique, une peau claire et douce comme la soie. Dans l’océan mon corps était couvert de minuscules écailles dorées luisantes sous les teintes bleues de l’eau, comme une pierre précieuse. Des mains et des pieds palmés lié par de très fines membranes rendaient tous mes mouvements marins gracieux et lestes. Mes branchies sont protégées par deux extensions se repliant pour me protéger lors ce que je bondis à la surface.

Lorsque je suis sur terre, mon visage reste presque semblable à son origine, mes défenses de branchies simplement remplacées par de longues oreilles pointues. Je me vêtis généralement d’un pantalon de cuir souple sombre, et d’une paire de bottes hautes et fines me permettant un déplacement léger. Un simple triangle de tissu noir couvre mon buste, retenue pas des doubles attaches dorée dans mon dos. J’ai généralement les cheveux presque argenté, et le regard bleu glace, tranchant nettement avec mon visage juvénile. Quand Kye s’impose à moi, mes cheveux prennent la couleur  d’un cuivre profond et mon regard est composé de deux grenats brulant.

Je porte toujours le pendentif que Uraang m’a confié, celui de ma soeur, le symbole de notre pacte, le symbole de ma pénitence. Même lorsque je le jette au loin, il me suffit de baisser les yeux pour l’apercevoir de nouveau autour de mon cou, telle est la vérité d’un dieu.

Lors de certaines missions dangereuses je m’équipe d’une armure légère faites de cuir durcie et de petites plaques de métal. Pouvant dévier un coup, mais certainement pas l’encaisser de front, elle me permet de survivre aux luttes courtes, mais certainement pas à une vraie bataille.
 


 
CARACTÈRE :


!Lire l'histoire afin de bien comprendre!

  Si Yn est telle la glace, alors Kye serait une source d’eau bouillante jaillissant droit des entrailles de la terre.

La tristesse nous unis, chaque instant ou je pleurs mon monde perdu, Kye pleurs pour celui qui nous accueille. Car telle est notre malédiction, à jamais semblable, et toujours plus différente, deux morceaux d’un miroir brisé reflétant et déformant la même personne.

Je suis Yn, la froide espionne. Alors même que je prends une vie je sens la mienne qui se morcèle, mon cœur débordant de larmes devenant peu à peu étranger à mon être. Je suis silencieuse et calme. J’aime le monde baignant dans la pluie, me rappelant l’espace d’un instant la profondeur des océans. Je me déteste à chaque instant, ne voyant en moi que la responsable de mon sort cruel, condamnée à vivre loin de ce qui m’est cher, partageant mon être avec cet autre moi-même, elle me renvoie chaque jour les sentiments qui échappent à présent à mes doigts. Je pousse des cris silencieux, et mon être n’y réagit pas.

Je suis Kye, la brûlante courtisane. Je tente de m’oublier dans les bras de mes amants, sous les compliments et les demandes, noyant mon esprit dans la fête, la luxure, et l’excès. Pourtant chaque fois la douloureuse sensation du ressenti revient m’envahir, enivrante et terrible. Je ne suis que sentiments, désespoir et joie se mêlant en une brûlure sur mon esprit. Je hais mon envie de vivre, aussi malsaine que pure, c’est elle qui m’a conduit là, c’est elle qui refuse que je disparaisse. Je suis la vie, dans son absolu cruauté. Je me gorge des sentiments comme une assoiffée, incapable d’y faire barrière. Je suis amusante et divertissante parait-il, je ne sais plus si c’est par envie ou simplement car c’est ma nature.

Je suis Yn’Kye, la femme aux deux visages. Celle qui aime et séduit, avant de devenir celle qui trompe et tue. Je ne sais plus comment j’étais, je sais que chacune d’elle était un peu de moi, et qu’aujourd’hui elles le sont toutes les deux, sans jamais l’être réellement. Je compose ma vie en fonction des autres, mes deux moi-même s’alternant face à la situation.
 


 
HISTOIRE :


L’enfance et la joie.

  Je suis née dans la cité de Laosa aux abords de l’abysse, seconde fille d’une famille heureuse. Je menais une vie faite de joies et d’amusements. Ma sœur était mon modèle, ma meilleure amie et ma protectrice. Plus encore que mes parents elle m’éduquait à la vie marine et ses dangers,  souvent en m’y confrontant pour son amusement le plus total. Elle était splendide, douce et gentille, elle était l’héléos la plus belle de notre cité, et j’en étais certaine, de tous les océans. A l’image de sa splendeur elle possédait un pendentif d’argent incrusté d’une pierre bleue qu’elle avait trouvé au fond des eaux, l’abhorrant comme le trésor le plus magnifique de l’océan.

Nous nous amusions souvent dans le dos de nos parents à rejoindre les côtes du continent, là-bas sur les plages nous pouvions voir des hommes s’affairer à toutes sortes de choses qui nous paraissaient aussi étranges qu’inutiles, autant dire captivantes pour nous. Nous y fîmes d’ailleurs la rencontre d’un groupe d’enfants d’environ nôtre âge. Souvent tous réunis sur une plage éloignée, nous avions fini par prendre notre courage à deux mains et nous approcher d’eux. D’abord effrayé le petit groupe s’était vite laissé envahir par la curiosité, et à la fin de l’après-midi nous jouions tous ensemble, le corps à moitié immergé.

Tel était notre quotidien, entre cette plage et le fond de l’eau, je pense que peu de personnes peuvent avoir en mémoire une vie aussi paisible et heureuse. Ma sœur et moi-même avions jeté notre dévolu sur l’un des garçons du groupe, beau et courageux, ses cheveux bruns si étranges et son regard rieur avaient envouté nos cœurs. Ce qui était à l’origine une petite guerre d’amourette devint peu à peu une jalousie fraternelle. Ma sœur, plus âgée, obtint un avantage certain alors que son don de transformation s’éveillait. Alors que je restais coincée dans l’eau, elle put s’avancer sur la plage et rejoindre les bras du jeune homme, qui échappa alors pour de bon à ma propre convoitise. Partagée entre la joie pour ma sœur et ma propre frustration, je n’osai les rejoindre que rarement à présent, découvrant seule la profondeur des océans.

La douleur et le pacte.

  J’hoquette, la douleur envahit mes muscles, où suis-je ? Que se passe-t-il ? J’ouvre difficilement les yeux, là à quelques mètres ma sœur et son amant sont enlacés, pleurant dans les bras l’un de l’autre, pourquoi ? J’ai mal, tellement.

Je me souviens, nous venions de rejoindre nos amis sur cette plage, l’ambiance était étrange ma sœur riait comme à son habitude alors que le jeune homme la serrait contre lui, moi je discutais avec une jeune humaine qui nous avait rejoint depuis peu, son regard fuyant et sa nervosité aurait dû m’alerter, mais je n’avais d’attention que pour ce jeune couple que j’enviais alors qu’aujourd’hui le garçon me laisse simplement dubitative, une simple jalousie.

Un cri de haine me fit sursauter et la jeune fille à côté de moi bondit sur ses pieds pour se mettre à courir. Mon regard perdu cherchait la source de ce hurlement. Trois hommes en armures sombres accouraient vers nous, des épées brandies. Le premier à se lever à leur rencontre, l’air surpris fut cueilli à la gorge par une des lames. C’est seulement là que nous avons compris la menace. Tout le monde se mit à courir, ma sœur me jeta un regard effrayé que je lui rendis, mais déjà son compagnon l’entrainait dans une course effrénée, m’abandonnant en arrière, sur mes jambes trop peu habituée à la terre ferme. J’avançais vers l’océan à quelques mètres pour m’enfuir. Une masse froide et dure me percuta, m’envoyant rouler au sol dans un grognement de douleur. En rouvrant les yeux je découvris le guerrier en armure noire, au-dessus de moi, son épée maintenue vers le bas par ses deux mains. Pourquoi ? Qu’avais-je fait pour mériter sa haine ? D’un mouvement brutal  il enfonça son épée dans mon corps….

Oui c’est ça, il m’avait tué ! Je redressais les yeux vers mon buste, l’épée était toujours là, jaillissant de ma poitrine, je perdais la vie dans les flots de sang qui s’échappaient de la blessure. Je voyais dans chaque tranchant de la lame une partie de mon visage, m’a peau devenait pâle et les cheveux ternes, me donnant le reflet d’un spectre dans l’une des faces. L’autre reflétait du pourpre, cette partie de ma tête baignant dans une mare de sang que l’eau de mer remuait et diluait. Mes longs cheveux s’imbibaient prenant à leur tour cette couleur de sang. Je voyais ainsi deux images de moi, deux images mourantes. C’était injuste !

Je jetais un regard courroucé au couple, ils m’avaient abandonné. ELLE m’avait abandonnée ! Et à présent je mourai ! Elle aurait dû me sauver, elle aurait dû être là pour moi, elle aurait dû me protéger ! Elle devrait être à ma place ! Qu’elle meurt à ma place !

Baignée dans cette colère injuste je vis le monde disparaître, ma sœur et son amant disparaissant à leur tous. Il ne restait que moi, et cette lame qui me renvoyait cette double image, le sang avait disparu et pourtant la moitié de ma chevelure était encore rouge sang, même ma pupille se teintait de cette couleur tranchant de plus en plus avec mon autre reflet, dans lequel mes cheveux étaient à présent d’argent et mon œil bleu et froid.

Je sentis la présence avant de la voir. Emergeant des ténèbres, un être étrange recouvert de bandages grisâtres et passés, les bouts flottants dans l’air comme animés de leur propre volonté. On ne voyait pas de peau, ou d’écailles dans les interstices, simplement des yeux mauves luisants. L’inconnu s’approcha au-dessus de moi, prenant appui sur le pommeau tel un simple accoudoir, m’arrachant un cri de douleur qui se noya dans ma gorge pleine de sang. Je me souvins toujours de ses paroles, de sa malédiction, de sa punition, il m’offrit de vivre, à un prix que je ne pensais pas pouvoir payer.

-Tsssss, vilaine enfant ! Vie pour vie, cœur pour cœur, ton marché est accepté. Mais je ne suis pas homme à apprécier les sacrifices, te voilà donc punie. Cette vie volée sera ta pénitence, comme tes reflets te voilà donc scindée, vie et mort en toi seront confrontées ! Jamais plus tu ne seras chez toi dans l’océan, jamais plus tu ne seras toi-même, pleure jeune enfant, pleure car tu es cruelle !

Cette chose rit avant de disparaître, son dernier geste fut de s’emparer de l’épée qui me transperçait, l’arrachant à mon corps et me laissant sombrer dans mes ténèbres.

Je m’éveillais de nouveau sur la plage, un cri de désespoir me tirant de mes songes, l’épée avait disparue, et sur ma poitrine plus aucune trace de blessure n’apparaissait. Mon corps avait été dépouillé de ses écailles et ses membranes, je me découvrais comme une jeune fille nue, seul à mon cou pendait le bijou de ma sœur. Je me redressais essayant de comprendre à nouveau cet état, mais de nouveau le cri emplit l’air. Je tournais mon visage, le jeune homme tenait ma sœur entre ses bras, son corps sans vie et froid ne répondant plus à l’étreinte, son regard vide faisait face à l’océan. Le garçon me jeta un regard noir, sorcière et monstre furent ses insultes alors que je comprenais comment la vie était de nouveau en moi. Je l’avais prise à ma sœur, par ce pacte passé sur des paroles de colère, j’avais tué ma sœur. Jamais je n’obtenus le détail de ce qui s’était passé, je me souviens simplement avoir fui dans la direction opposée aux pleurs du jeune homme, voulant fuir la réalité qu’ils représentaient.

La vie et la mort.

Je m’éveillais dans le carrosse en un sursaut, je sentis sur ma joue couler une larme, comme chaque fois je pleurais à ce souvenir, sans pouvoir ressentir la tristesse de ce moment. Au fond de moi Kye, elle, ressentait tout  mais ne pouvait l’exprimer.

Il m’avait fallu beaucoup de temps pour comprendre la malédiction dont m’avait affligé celui que je soupçonnais être Uraang, le dieu de la mort, seul être capable de jouer avec la vie. J’avais longtemps fui, l’océan m’avait paru hostile et chaque jour je m’éloignais un peu plus de lui, de son regard empli de jugement, mon habitat semblait me condamner, sans un mot. Alors j’appris à vivre chez l’homme. Ma seule différence notable étant de longues oreilles pointues.

Les premiers signes apparurent dans les semaines qui suivirent, comme s’éveillant peu à peu en moi. Je perdis peu à peu ma tristesse, je la sentais, toujours là à portée de mon esprit, mais je ne pouvais y accéder, mes yeux pleurant alors que seul le froid habitait mon cœur. Mes cheveux devinrent d’argent, comme dans ma vision, et mon regard bleu acier se renforça. Chaque jour me semblait moins important que le précédent, je vivais sans raison, sans but, sans envie.

C’est lors d’une nuit aussi vide que les autres que mon deuxième moi-même s’éveilla. Je bondis de mon lit en pleine nuit, le corps bouillant de désir d’une joie malsaine, la joie d’être triste. J’avais besoin de ressentir, besoin de souffrir, de plaisir, et de sensations. Sans pouvoir contrôler mes gestes je quittais l’abri d’une grange où j’avais trouvé refuge, couverte des loques qui me servaient de vêtements, et pris la direction de l’auberge la plus proche. Je me souviens m’être enivrée jusqu’à me sentir mal, je me souviens de mon premier amant, un homme rustre sentant l’alcool et la sueur, je me souviens de la tristesse qui ne me quitte plus alors que mon corps se nourrit de tous ces instants. Je me souviens alors de voir mon reflet dans le bronze d’une cruche posée sur un meuble près du lit. Mon corps brillant de sueur chevauchant mon amant de l’instant. Mes cheveux ont pris une couleur cuivre, et mon regard a le rouge de deux grenats, je me reconnais et pourtant je ne suis pas moi. La nuit m’emporte dans le plaisir et la tristesse.

En m’éveillant je retrouve mon reflet, redevenu d’argent et de bleu acier, tout le désir m’a quitté, le froid et la solitude ont repris leur droit dans mon être. Je quitte le lit froid sans éveiller l’homme avec qui j’ai passé la nuit, je ne me souviens même plus de son nom, et je disparais dans l’aube naissante.

Ce fut ma première rencontre avec celle que je nomme aujourd’hui Kye, cette part de moi chaude et pleine de vie, qui tente de noyer sa tristesse. Elle, elle me nomme Yn, la froide part qui cherche à vivre sans le pouvoir. Nous sommes les deux facettes de moi-même, chacune privée de ce que l’autre a. Aujourd’hui nous alternons dans mon corps aussi naturellement qu’un clignement d’œil, mon être changeant pour le sien le temps d’un battement de cœur. Celle qui n’était qu’une part de ma personnalité est à présent capable de me parler dans mon subconscient, elle a ses avis, j’ai les miens, nous partageons une enveloppe qui n’est finalement à aucune de nous deux.

Il y a neuf ans à présent j’ai fait la rencontre d’un étrange personnage, l’étrange et amusant Stefen. Il fut l’un des seuls à connaître mes deux facettes, et surtout le seul à découvrir le moyen de l’exploiter. Car si Stefen était aussi bien marchand que troubadour, il se trouvait surtout être l’espion le plus actif des terres humaines. Maniant aussi bien l’épée que la parole, il s’infiltrait au sein même des cours, des banquets, tournois, et tout autre festivités suffisamment importantes pour y glaner des renseignements.

J’écoutais ses histoires de complots, affaires de cœurs, guerres, toutes plus incroyables les unes que les autres alors qu’il nous faisait traverser le pays sur une petite roulotte. Je n’avais pas besoin de me montrer aimable avec lui lorsque j’étais Yn, tout comme il accueillait volontiers le corps bouillant de Kye dans sa couche, il était un ami, et il devint un mentor. Il m’enseigna l’art de l’épée, m’appris à écrire et parler, je suivis ses leçons sur l’histoire et les manières de chaque peuple. J’appris comment une femme avait le pouvoir de la séduction pour elle, et que celui-ci pouvait soumettre l’esprit des hommes aussi bien que celui de certaine femme. Jamais il ne me demanda jamais clairement si je voulais cela pour ma vie, et jamais je ne m’opposai à ce qu’il m’enseigne la sienne, un accord silencieux pour que ma vie ait un sens. Yn et Kye avaient toutes deux leurs rôles, complémentaires l’une de l’autre. Kye devint une courtisane renommée, mon passe-droit pour chaque cours du continent, Yn devint l’espionne, et parfois la tueuse nécessaire.

Je pensais alors que Stefen serait toujours à mes côtés, simplement car il l’était toujours. Mais une nuit sa lame essaya de me pourfendre, sa nouvelle mission, l’épée d’Yn fut la plus rapide et précise, et le corps de notre ami s’effondra dans l’herbe froide, un grand sourire au visage il ne fit que nous dire que nous étions charmante avant de mourir. Les yeux d’Yn pleurèrent beaucoup sans qu’elle puisse en comprendre la raison, alors que le cœur de Kye saignait malgré son sourire enjôleur qu’elle ne pouvait effacer de son visage. Mais je continuais ma route, à présent seule, à nouveau. Avec toutes ses années je n’aurais sur quoi faire d’autre.

Aujourd’hui encore le carrosse me menait vers le domaine d’un petit seigneur, voulant paraître plus riche et influent  qu’il ne l’était, il avait payé une fortune pour que je me pavane à son bras lors d’une soirée publique. L’une des courtisanes les plus en vogue faisant sans conteste remarquer le petit homme parmi ses confrères. J’en profiterai simplement pour savoir ce que la politique de l’homme prévoit pour son lopin de terre, et glisser un mot de la part d’un riche marchand à son oreille quand le moment s’y prêterait.

Yn soupirait en regardant le paysage défilé par la lucarne, alors que Kye riait en lui rappelant que ce serait elle qu’on attendrait à l’arrivée.

Je suis Yn’Kye Raïyn, la sirène aux deux visages.


 

 

 
Et dans la vraie vie ?

 
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 TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? Pas en écrit non.
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Yn'Kye Raïyn

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Espionne

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Message(#) Sujet: Re: Yn'Kye Raïyn Yn'Kye Raïyn Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 19:50

J'ai laisser le changement d'apparence magique en lien avec sa malédiction(ses deux personnalité), j'aimerais le conserver si possible, ou au moins en discuter avant de l'enlever si je suis obligée ^^

Merci !
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Invité
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Message(#) Sujet: Re: Yn'Kye Raïyn Yn'Kye Raïyn Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 20:08

Hey toi ! ^^ Bienvenue ici.
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Marissa E. Iselk

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Message(#) Sujet: Re: Yn'Kye Raïyn Yn'Kye Raïyn Icon_minitimeDim 16 Aoû 2015 - 20:45

Bienvenue !

Je suis contente que tu nous ais rejoins. Tu as bien fait d'insister pour tes deux apparences, je craque ! Cette rencontre avec Uraang était très belle. Ta présentation est validée, tu obtiens 14 points d'expérience de départ.

Avant de pouvoir Rp tranquillement, je vais te demander d'ouvrir ton carnet dans la section "Votre destinée se doit 'être racontée" pour y décrire tes 2 sorts. Ils seront validés par mp.

En ce moment l'événement du moment ne concerne pas vraiment les Héléos, mais l'une d'elle pourrait se trouver à Krik à ce moment. Hésite pas à aller y jeter un coup d'oeil, nous avons tout un tas de quêtes et missions en stock ^^

J'espère que tu te plairas à nos côtés Excited
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Message(#) Sujet: Re: Yn'Kye Raïyn Yn'Kye Raïyn Icon_minitime

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Yn'Kye Raïyn

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