Les dieux sont restés pendant longtemps muets. Mais tout a changé ! Lorsque la déesse de la perfidie fut exilée les règles devaient être changées. La traîtresse avait transgressé l'interdiction de s'adresser aux peuples.

La Mère de tous se rendit alors compte que si elle voulait sauver ses enfants, il faudrait leur venir en aide. Elle décida donc d'autoriser les dieux à intervenir auprès des Héléos, Humains ou Liares, mais toujours de manière indirecte.

• L'homme-dragon
  
• L'enfant de la déesse de la Perfidie
  
• Le labyrinthe du Destin
  
• L'élu de la Mère
  

Lorsque les axes seront parfaitement alignés, quand l'orage grondera, quand la mer sera déchaînée, alors ce jour-là verra naître une nouvelle espèce sur Madelle...

Une espèce dont tout le monde ignore l’existence, elle sera contrôlée par le mal, la folie et la destruction. Mère nature ne pourra rien faire face à ce phénomène, car il ne sera pas naturel, il sera au-dessus de ses fonctions et rien ne pourra l'arrêter.

Rien ne peut détruire l'Homme hormis l'Homme lui-même... Cette nouvelle espèce se fera appeler par bien des noms sinistres, elle sera une forme hybride entre deux espèces déjà bien connues des Madelliens.

Certain le considérera comme un dieu vivant, d'autres comme une abomination. Le jour où toutes les conditions seront réunies et par un procédé inconnu, viendra le fléau de l'Homme-dragon.

Le grand sage Dusek Bystrana, ermite habitant les marais de Karveles, répétait souvent les paroles suivantes :

« Dans les cieux et dans la terre existe une histoire que jamais tes livres ne raconteront. Le sol comme le ciel se souvient des mémoires ancestrales. Je ne suis que leur voix, mais tous peuvent l’entendre. Je te dirai encore une fois ce que m’ont murmuré ces grandes puissances.

Le ciel m’a confié ce récit :
Lorsque mon étoile la plus chère, la plus brillante
À la cime de l’aulne de sang arrêtée,
Lors d’une nuit noire, sans lune, malfaisante
S’éveillera la plus exquise des orchidées.
Je regarderai l’âme perdue la cueillir, l’arracher,
Cette malheureuse enfant de la terre,
Et tomber, tomber là où mon ouïe détournée,
N’entendra ses derniers chants mortuaires.

Le sol m’a confié ce récit :
Cette fleur unique n’éclora qu’une fois.
Au pied de l’aulne de sang, elle garde et
Protège depuis des cycles entiers ;
Elle dissimule cette sombre voie.
Cueilli lors de son éclosion,
Elle fera tomber, tomber.
Dans les entrailles de la terre, le malheur provoqué.
Dans le gouffre de l'abjection,
L’enfant de Sydilia éveillé.

Alors, mon enfant, prend garde dans ce marais, car il s’y trouve bien plus que ce que ton œil peut voir… Et si les cieux ne te protègent plus, alors en un sens, tu seras perdu à jamais. »

Ils sont les dieux qui dominent le monde.
Ceux qui offrent la lumière.
Les maîtres de la nature.
Les gardiens des vivants et des morts.
Mais leur orgueil est sans limite
Et pour prouver qui seraient les plus grands fidèles des dieux de tous les peuples
Ont créé un ancien labyrinthe qui serpente dans les contrés reculées.
Les dieux vous invitent à choisir votre champion.
Celui qui traversera les huit portes des peuples et des confréries
Depuis l'aqueduc d'Eliosa au donjon de Simius.
Guerrier ou érudit,
Mage ou brute,
Faites, le bon choix.
Car le labyrinthe est traître et mortel
Vos adversaires seront autant à craindre que les dangers qui y résident
Mais la récompense que vous y trouverez pourra changer votre destin à jamais
Un seul recevra la lame du destin.

Le parchemin trouvé par Zaraze est aujourd'hui disparu. Mais il reste des traces écrites. Un aigle blanc aurait déposé un morceau de bois dans le creux d'un arbre. On ne put déchiffre qu'une partie du message à cause des serres de l'animal.

« Lorsque que l'armée du traître [...] et que la neige [...], le sauveur du genre humain tombera du ciel, mais il ne [...]. Son chemin sera envahi par les ténèbres [...] »

La jeune oracle Edeolyn Talgard a reçu une vision de la déesse Filéole et fut contrainte de raconter son cauchemar lors de la grande fête d'Arnlo pendant une réunion des dirigeants humains tenue secrète :

« La lune de sang se lève, le ciel des contrées du monde humain se recouvre de sang. Il n'y a plus rien, les terres sont mortes, tout à brûlé. Les flammes m'encerclent, je suffoque. L'air lui-même est devenue mortel. Puis je lève la tête, à travers la fumée, j'aperçois une lueur dans le ciel de sang. La lumière tombe, on dirait qu'elle va s'écraser au sol... »