| (#) Sujet: Yrdyn Anghofio Sam 22 Aoû 2015 - 18:46 | |
| | PRENOM(S): Yrdyn NOM: Anghofio DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Inconnu AGE: Parait dans la fin de sa trentaine, bien que le coté buriné de son visage rende la chose difficile à déterminer PEUPLE: Humain CONFRÉRIE: Arveles RANG: Voyageur | | VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité des Armes DESCRIPTIF: De la main gauche uniquement, Yrdyn peut manipuler des billes de métal, les faisant traverser des distances à grande vitesse, s'en servant comme projectile. Du fait de son état mental, il ne réussit bien la chose que quand il se laisse porter par les événements, sous le feu de l'action, avec le danger, dans un état de transe guerrière, se laissant guider par les réflexes ancrés dans ses muscles et son esprit. Il est bien moins habile une fois mit devant une cible, incapable de gagner une compétition d'adresse à ce jeu. Il sait aussi réparer son arme et les quelques pièces d'armure métallique qu'il a, en les caressant avec quelque chose dans ces gestes de bien trop intimiste et sensuel dans ses gestes pour être totalement honnête.
ARMES: Une épée et une vingtaine de bille en métal, petites mais étrangement lourdes. DESCRIPTIF: Ancienne. Cette épée est ancienne. Plus ou moins que lui il ne le sait pas à ce stade. Elle a été réparée encore et encore, mais pourtant, quelque part, elle semble vieillit, comme une pièce de musée. Elle ne porte pas de garde, juste une poignée tressée, ce qui fait un contraste étrange, la lame étant en elle même belle et bien formée, presque sophistiquée, et la décoration plus qu'inexistante. D'instinct elle lui semble forgée et non juste invoquée. Les billes sont de simple fer, remplacées ou réparées de temps en temps quand elles sont trop épuisées par les impacts. |
PHYSIQUE : Yrdyn atteint environ le mètre quatre-vingt, les épaules relativement larges alors que ses longues errances l'ont laissé relativement émaciés. Son visage est buriné, marqué par une vie en plein air, les yeux presque éternellement plissé par le soleil, qu'il soit ou non présent dans le ciel, ne laissant passer qu'un reflet gris métallique suivant son humeur. Sa tenue est étrange, comme un patchwork des différentes cultures qu'il a du rencontrer sur sa route, un chapeau pour la pluie et le soleil, des pièces de métal pour ses bras et son torse. Ses pieds sont chaussées de solides bottes épuisées par ses voyages. Étrangement cet accoutrement le protège adéquatement autant de la chaleur que du froid. Il a pour habitude si jamais il trouve le moindre bout de papier de l'utiliser enroulé sur des copeaux de ce qui semble être un genre de racine desséché pour le fumer. A son grand désarroi, son stock disparaît et il n'a aucune idée de comment en retrouver. CARACTÈRE : Yrdyn est au fond quelqu'un de bien. Hésitant à aider quelqu'un dans le besoin, par destin ou par caprice il se retrouvera toujours à porter main forte. Il a un bon sens bien ancré par une vie simple. Il a part contre des difficultés à s'habituer à la compagnie d'autres personnes. Il se sent en dehors, de tout, ne pouvant en général engager une conversation sur ces raccourcis si pratiques que sont d'où il vient, ce qu'il fait, a-t-il une famille. Ne pas pouvoir répondre à tout ça l'agace, voir même suivant les moment le plonge dans un certain désespoir. Il peut être parfois relativement capricieux, son sens de l'ironie et de l'humour noir frôlant parfois le cruel, même si c'est le plus souvent dirigé à lui même. Dans le cas où cette quête qui semble être sa malédiction semble à porté de main, il peut être oublieux du reste, laissant les autres dans n'importe quelle situation, insensible à la détresse des autres. HISTOIRE : Mon souffle fait voler des volutes de sables, les arabesques se formant à chacune de mes expirations presque belles à mes yeux, si je n'avais pas autre chose à l'esprit. Mon souffle est lourd, je me sens brûler presque de l'intérieur. Sur ma joue le sable est chaud, tellement brûlant, j'ai envie de me relever, je dois me relever. Je n'ai aucune force pourtant. J'ai un mélange de détachement et d'acuité qui élève une angoisse au plus profond de mon être. Je lâche prise. Merde !Je dois me relever. Je dois .... faire quoi ? Mes pensées m'échappent, coulent entre mes doigts comme un liquide glacial. Mon chapeau frémit à porté de bras, le vent semblant l'assaillir comme ma mortalité assaille mon esprit. Je veux tendre le bras, mais avant que mon esprit épuisé force mon corps à agir, celui ci s'envole .... Une main l'intercepte. Il n'y avait personne ici non ? Pas après pas une forme se rapproche, mes yeux la fixant tant bien que mal de plus en plus. Aucun sable ne crisse sous ces pieds là. La forme se penche sur moi, des yeux jaune brillants d'une lumière morte. "Tu me vois n'est-ce pas petit être ?"Il hoche la tête, comme si j'avais pu répondre à la question alors qu'entre mes lèvres parcheminé, aucun son ne sort. Ces yeux me détaillent, me ... dissèquent presque. "Blessure au ventre ... plus de sang presque en toi, je me demande comment tu peux encore tenir, entre ça, la déshydratation et l'insolation. Peu importe, fin de la route pour toi."Cette voix me crispe, abrasive, arrachant un peu de chaque seconde, de chaque siècle qui enveloppe le monde à chaque syllabe. Une main se tend, diaphane, étrangement délicate vers moi, mais prolongées par des ongles tenant presque plus des griffes d'un oiseau de proie. La Mort. Celle avec une majuscule. Avant que cette main me touche une autre se referme sur le poignet du dieu. "Séliope", il y a une touche d'ironie à peine voilée dans la voix du dieu. "Tu comptes faire mon travail à présent ? Ou alors es-tu si pressée de faire ton jugement que tu ne vas même pas me laisser faire mon office ?"Je me sens me recroqueviller au plus profond de mon âme. Voir Uraang ne m'avait pas terrifié, mais elle .... elle .... Je sens mon esprit pousser un long hurlement lugubre, alors qu'un bref instant ma mémoire flash dans un coin de ma tête. Un souvenir vacille et s’éteint avant même d'avoir pu être comprit. Juste la peur reste. Hideuse, insipide. La déesse tourne un visage inexpressif vers moi. Derrière un bandeau, je peux presque deviner le poids de son regard. Un débat commence entre les deux divinité. J'essaie de comprendre. Tractation, services, échange de bon procédé. Un marché, pour eux je ne suis qu'une pièce de viande qui a encore besoin de bouger un peu. Uraang part dans un éclat de rire sec. "D'accord, le marché est conclu. Il pourra toujours mourir de vieillesse, maladie ou de ses blessures avant de finir sa quête, et la prochaine fois, rien ne m'arrêtera je te préviens."Il cherche quelque chose sur sa tenue défraîchie, sortant une coupelle. Il la pose sur le sable, devant mon visage, avant de porter l'ongle de son pouce à son poignet. Un liquide tombe. Comme un mercure transparent, quelque chose qui n'est pas de ce monde, remplissant la coupelle. Il se redresse, un hochement de tête vers Séliope. La déesse s'avance, saisit mon visage. Il n'y a rien de tendre dans cette étreinte, ses doigts crispées sur ma mâchoire, la forçant à s'ouvrir alors qu'elle verse le contenu de la coupelle entre mes lèvres. Sa voix s'élève. Ferme. Implacable. Une voix de commandement, une voix à laquelle on ne peut se soustraire. "Finit ce que tu as commencé !" Je sens un main prendre quelque chose dans une sacoche sur mon flanc, le fourrant dans ma main. Un grésillement s'élève, une odeur de brûlé. La douleur revient, aiguë, insupportable. Je hurle sous la prise sur mon visage, de la brûlure de ma main, de la douleur de mon corps desséché, de la blessure qui se referme sur mon ventre, je hurle, alors que la main quitte mon visage, que mes yeux secs s'ouvrent, et que je me retrouve seul. *** Mes pas m'emportent toujours plus loin. Mon esprit est à l'image du paysage. Je me souviens de mon nom. je crois du moins. Mais le reste ... c'est un désert dans lequel le squelette de mes souvenirs blanchissent à toute vitesse. Dans ma main se trouve un médaillon, épais, large. Mes doigts s'ouvrent enfin, j'avais peur de les ouvrir jusque là. Peur de voir ma peau partir avec. Je retire délicatement le métal sur ma peau brûlée. Sur le médaillon un visage, féminin, magnifique. Un visage qui ne me dit rien, pas plus que le négatif se dessinant sur la paume de ma main, comme brûlée au fer rouge. Je tourne l'objets dans tous les sens. Un poinçon, la signature d'un artisan. Il a été forgé, donc, mais par qui ? Ce que j'ai commencé ... est en rapport à ça. Cette certitude est totale, même si je ne sais pas d'où elle me vient. Il n'y a que les cliquetis de mon accoutrement, le poids de mon arme sur mon flanc, l'ombre toute relative que m'offre mon chapeau alors que, lentement, les kilomètres disparaissent sous mes pieds, pas après pas. Je pense voir quelque chose à l'horizon. De la fumée. Et dessous, des constructions. Un village à moitié en flamme, les murs blanc sous le soleil écrasant. Qu'est-ce que des gens viendraient faire en ce lieu perdu ? Il y a un silence presque surnaturel. Une partie des maisons brûlent encore pourtant, et alors que je m'approche un peu plus des rires s'élèvent d'un maison plus grosse que les autres. Non, pas une maison. Un .... arrêt sur la route ? Non ... Pas une auberge non plus ... un genre de taverne pour se restaurer. Un endroit pour marchander et reposer ses jambes un court instant. Ce petit hameau est juste un point de passage, un relais pour une voie de commerce. Voilà pourquoi des gens vivent ici. Vivaient ? Alors que je pousse la porte de l'établissement, les rires et le bruit cessent. L'obscurité soudaine est saisissante. La fraîcheur aussi. Des hommes. Blonds, faméliques, le visage burinés par une vie sous le soleil. Des airs de vieillard avant l'age. Dans leur yeux la lueur sauvage de ceux qui savent qu'ils n'ont rien, rien à offrir, rien à perdre, juste l'énergie que leur donne le désespoir et leur colère. Des prédateurs affamés mascaradant des êtres humains. Dans un coin de la pièce une femme, recroquevillée, encore plus ou moins vêtu même si l'un des hommes a dans sa main des lambeaux d'une robe ample et fine. Le temps semble suspendu, alors que je m'avance, une dizaine de paire d'yeux fixés sur moi. Je m'avance vers un comptoir. Un homme s'y tient, aviné, me regardant avec la concentration que demande des yeux brouillés par l'alcool. "De l'eau."C'est ma voix ça ? Comme un torrent de caillou dans le lit d'un ruisseau desséché. L'homme se penche, saisit une bouteille et me l'envoie. Je l'ouvre, renversant la tête en arrière. De l'eau. Tiède, presque fraîche ! Je bois le tout, vite, trop vite sans doute, mais j'ai presque la sensation de revenir vraiment à la vie. Je repose le flacon. Ma vue semble bien plus aiguisée à présent. D'une main, sans quitter l'homme devant moi des yeux, je prends le médaillon dans une de mes sacoche et le pose sur le comptoir. "Ça vous dit quelque chose ?"Le destinataire de la question se passe la langue sur les lèvres. Dans ses yeux la lueur malsaine devient plus lourde, plus intense. Mes yeux se posent sur le médaillon à nouveau. De l'or. Bien sûr que ça va les rendre fou, idiot ! Un instant de flottement et un bruit de course dans mon dos. Mon corps réagit avant même mon esprit. Ma main vient saisir mon épée sur mon flanc, l'autre vient ouvrir une sacoche. Alors que la pointe de mon épée vient faucher une gorge de laquelle sortait un hurlement dans un geyser de sang, une bille de métal vient s'enfoncer dans le crane du "barman". La danse commence, un membre tranché, un bruit mat d'une bille fonçant à toute vitesse dans le corps d'un autre. Quelques battement de cœur à peine, mon corps bougeant à toute vitesse, ma main gauche pointant l'endroit où la prochaine bille de métal s'envolera, ma main droite fauchant mes adversaires. Le silence revient d'un coup. Ne reste que la jeune femme. Elle a un air horrifié sur le visage. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit elle vomit, des larmes coulant sur son visage. Je prends le médaillon resté sur le comptoir avant de la regarder à nouveau. Dois-je lui demander ? Dans le doute je compare malgré tout son visage à celui de l'objet précieux. Non. Pas elle. Dans la pièce s'élève une odeur insupportable alors que dix corps se vident de toutes les manières possibles. Je fais un pas vers elle mais elle se recroqueville plus encore. Elle a peur de moi ... Je saisis plusieurs flacon d'eau, autant que je peux en emporter de manière raisonnable avant de m'adresser à elle. "Ne restez pas longtemps ici. Partez dans un autre village. Voyagez de nuit. Emportez de l'eau, autant que possible."Je quitte le lieu, la fumée disparaissant hors de vue derrière moi alors que je sirote un autre flacon d'eau. Voyager de nuit. C'est une bonne idée ça ... | PRENOM: Charlélie. Ou Charly je suis pas génant. AGE: 29 AVATAR: https://www.artstation.com/artwork/the-knight-with-no-name TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? hum, pas loin d'une dizaine d'année sous une forme ou une autre, jdr ou forum rp COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Par bouche à oreille UNE QUESTION, SUGGESTION ? |
Dernière édition par Yrdyn Anghofio le Sam 22 Aoû 2015 - 19:55, édité 2 fois |
|