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Madelle | Forum RPG Heroic Fantasy
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Wolfram Strauss

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Wolfram Strauss

Wolfram Strauss

Noble

Messages : 107
Expérience : 592

Personnage
Prestige :
Wolfram Strauss Left_bar_bleue1/9Wolfram Strauss Empty_bar_bleue  (1/9)
Message(#) Sujet: Wolfram Strauss Wolfram Strauss Icon_minitimeMar 21 Juil 2015 - 10:25

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Strauss  Wolfram
«Le monde se divise en deux catégories, ce que je possède et que je ne possède pas encore»

 


 
Wolfram Strauss 686443tour

PRENOM(S): Wolfram
NOM: Strauss
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: 14 Rosendas 1220, Arnlo
AGE: 27 ans
PEUPLE: Humain
CONFRÉRIE: Parlems
RANG: Noble/ Futur Lord x)
Wolfram Strauss 193804chevalier

VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité de l’espace
 DESCRIPTIF:
Wolfram n’utilise sa vérité que dans de rare occasion soit lors de combat particulièrement serré, soit pour remettre une personne à sa place. Le principe est simple augmenter la gravité au niveau de l’adversaire afin de l’obliger à s’agenouiller sous l’effet de son propre poids. Il peut choisir de cibler n’importe qui tant que celui-ci est dans son champ de vision, et doit faire un geste de la main pour augmenter la pression exercée sur sa victime. Un autre geste de la main est nécessaire pour arrêter volontairement l’emprise de son pouvoir. De ce fait une personne affectée par sa vérité continuera de l’être même si elle n’est plus dans son champ de vision. A noter que l’utilisation de sa Vérité ne raccourcis que très peu sa vie mais en contrepartie lui provoque des douleurs effroyables quelques minutes après avoir arrêté de l’utiliser.
 ARMES:  Son épée
 DESCRIPTIF:
Contrairement à la plupart des nobles, il n’a jamais donné de nom  à son épée, chose qu’il a toujours trouvé stupide. Et comme presque toutes les épées de la noblesse celle-ci est superbement ouvragée car son but premier n’est pas la bataille mais de sublimer la tenue de son propriétaire. Seulement l’épée de Wolfram à une particularité, une gemme a été incrustée au niveau de la poignée de son épée, il s’agit d’un memento contenant l’expérience d’un bretteur. C’est à dire que quand il prend son arme en main, il devient momentanément une fine lame jusqu’à qu’il ne soit plus en contact avec la pierre.
 


 
Je suis et je resterai



 
PHYSIQUE :

La première chose qu’on remarque en s’approchant de Wolfram est son odeur, un subtil mélange de whisky de qualité s’alliant harmonieusement à l’odeur du tabac contenue dans ses cigares. Vous l’aurez deviné, Wolfram fume comme un pompier et il est rare de la croiser sans qu’un cigare soit logé entre ses lèvres.

C’est un homme de haute stature mesurant dans le mètre quatre-vingt-dix, la plupart des personnes le considèrent comme imposant, et celles ayant eu la chance de le voir dans son plus simple appareil s’accordent sur la magnificence de sa musculature, ce qui est normal pour ceux connaissant son passé comme grand sportif dans le domaine du pugilat. De plus, il dégage une certaine prestance dans sa façon de se tenir et de se déplacer en public, ceci résultant de nombreuses heures d’entrainement pour bien se faire voir par l’aristocratie qu’on lui donna lors de son enfance.

Avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus océan, il possède un certain charme qui fait fondre la gente féminine. De plus, ses traits plutôt carrés lui donne un côté mature et homme sérieux qui arrive à faire chavirer le cœur de ses dames. Sans oublier, son sourire donnant au jeune homme des airs carnassiers qui donne envie aux jeunes filles de la noblesse l’irrésistible envie de se faire croquer toute crue. Oui, Wolfram à un succès fou avec les femmes, il le sait et ne se prive pas pour en profiter.

Niveau tenue vestimentaire, son style se veut très stricte beaucoup disent qu’il avait adopté ce genre d’habits afin que ses interlocuteurs le prennent au sérieux à ses débuts en tant que chef de la Maison Strauss. Il se résume en un costume trois pièces constitué d’une chemise blanche accompagnée d’une cravate noire, d’un gilet rouge et d’un manteau s’accordant à sa cravate et il n’est pas rare de le voir avec un chapeau feutré de type borsalino. Le détail le plus important de sa tenue sont ses gants immaculés dont il prend extrêmement soin, si par malheur quelque chose vient les tâcher, il les change immédiatement. C’est pour cela qu’une poche intérieure de son manteau contient quatre ou cinq paires de ces mêmes gants.
 


 
CARACTÈRE :

Attention mieux vaut lire l'histoire avant le caractère ♪:

 


 
HISTOIRE :

Wolfram, aussi appelé Wolf par ses proches, est né de l’union et de l’amour entre dame Historia Hirsch première héritière de la maison Hirsch une des familles les plus riches de tout Arnlo et sir Friedrich Strauss premier héritier de la maison Strauss une des plus anciennes lignées de la noblesse Parlems. Il est inutile de préciser qu’avec une telle alliance entre ces deux illustres maisons, le destin de Wolfram promettait d’être exceptionnel. Et ce fut le cas. Ses parents firent tout ce qui était en leurs pouvoirs pour lui donner la meilleure éducation possible. Durant ses premières années, quatre précepteurs se relayaient toute la journée pour inculquer au garçon tout ce qu’il devait savoir pour être respecté dans la haute société. Cela concernait aussi bien le scolaire, tel que les mathématiques et la littérature, que les règles de savoir-vivre tout en passant par la pratique du sport. Oui, son enfance se résuma à se faire modeler et endoctriner afin qu’une fois adulte celui-ci soit parfaitement apte à représenter la maison Strauss aux yeux du monde.

A son adolescence, on le fit rentrer dans la plus prestigieuse école d’Arnlo où il se démarqua de la plupart des jeunes nobles de son âge. Déjà pour son charisme qui était indéniable, même à l’époque il avait cette présence que seuls les grands hommes pouvaient se targuer. Sans compter ses notes qui frôlaient la perfection et les différents exploits sportifs qu’il réalisait sur le terrain. Ses professeurs ne tarissaient pas d’éloges sur le jeune homme que beaucoup décrivaient comme respectueux, sociable et intelligent, en bref ce que l’on attendait du principal héritier d’une des plus puissantes familles de l’aristocratie Parlèms. Pour rien gâcher au tableau, il reçut même des félicitations quand il démantela un réseau de bizutage qui sévissait au sein de l’établissement. Le terme de jeunesse dorée semblait avoir été créé spécialement pour cette période de la vie de Wolfram.

Cependant même un être aussi doué et béni par les dieux ne peut s’échapper au malheur. Lors de son seizième anniversaire, le carrosse dans lequel il se trouvait avec son frère eut un accident, les projetant dans le Crola. Malgré tous les efforts qu’il déploya, il n’arriva pas à sauver son jeune frère et ne put que le regarder mourir se noyant petit à petit. Beaucoup disent que ce fût la première fois où il échoua dans ce qu’il entreprenait et que cet échec le hantait encore aujourd’hui. Cette année fut une période sombre pour le jeune homme, durant le premier mois celui-ci rentra plusieurs fois à la villa familiale, couvert de blessures. Pourtant personne ne le lui reprocha, il venait de perdre son seul et unique frère, chacun gérait un deuil à sa façon. Grâce au soutien de sa famille et surtout de son fidèle groupe d’amis, il remonta la pente assez rapidement et se reprit en main pour redevenir le parfait représentant de sa maison.

Certains disent que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit,  pour Wolfram, malheureusement, ce  fut le cas. Il n’avait que dix-sept ans lorsque son père mourut  brutalement dans la nuit alors que rien ne le laissait présager. Ceci aurait dû détruire le jeune homme une bonne fois pour toutes, qui pouvait être assez fort pour se relever après de telles épreuves ? Wolfram l’était. Il était encore en deuil quand il reprit l’affaire familiale dans laquelle son père avait mis tant d’efforts. Cela lui attira l’admiration de la plupart des nobles, un jeune homme portant à bout de bras l’entreprise de son défunt père afin de lui faire honneur, on aurait dit le début d’un conte de fées. Sa mère, elle, ne supporta pas le poids du chagrin et partit se réfugier dans une de leurs résidences secondaire dans les Chutes de Veroni. Le laissant ainsi à Arnlo comme le seul et unique représentant de la Maison Strauss.

Beaucoup pensèrent que la mort de Friedrich avait signé la chute de la famille Strauss, ce ne fut pas le cas bien au contraire. Malgré son jeune âge, Wolfram réussis à s’imposer dans le milieu grâce à son art de la rhétorique et de la négociation, multipliant les partenariats avec d’autres entreprises tout en développant son commerce à d’autres secteurs et régions. On le considéra comme un génie alors que tout ceci n’était le fruit de son éducation et de son travail. Il fut ainsi un court moment le principal sujet de conversation dans la plupart des dîners mondains. C’est à ce moment-là qu’il se considéra être un homme et se promit de faire encore plus prospérer l’entreprise familiale.

Plusieurs années passèrent, son affaire continuait de prendre de l’ampleur asseyant  la Maison Strauss parmi les plus puissantes de la haute société. Désormais, plus personne n’osait le comparer à son père, il est le visage et le principal représentant de sa famille et la plupart des nobles le respectent tout autant qu’ils le craignent. Son ancien groupe d’amis s’étant séparé pour différentes raisons, il sut tout de même s’entourer d’employés compétents et fidèles. Dont trois en particulier qui le suivent partout où il aille, Rubis une Arvèles qui lui sert de secrétaire, Ambre une Namès qui fait office de médecin personnel et Onyx petit frère d’Ambre qui joue le rôle de son valet. Le trio qui l’accompagne est devenu aussi connu que leur maître et l’accompagne même aux quelques bals auxquels il daigne participer. Certaines rumeurs courent sur la relation que celui-ci entretient avec eux mais ceci n’est que calomnie pour ternir à sa réputation.

Il est aussi devenu très connu pour son sens de la compassion et les différentes actions qu’il entreprend pour aider les démunis. Ainsi, il est le principal mécène de plusieurs orphelinats dans différentes cités  de Madelle. La rumeur dit qu’une partie des nouveaux employés qu’il recrute sont des jeunes orphelins voulant sortir de la rue ce qui lui donne une très bonne réputation auprès du peuple. Sa dernière folie fut de faire reconstruire entièrement à ses frais l’appartement d’un pauvre citoyen qui avait été détruit par les flammes d’un incendie.

Au final,  Wolfram avait presque tout ce dont un homme rêvait : la richesse, le pouvoir, le respect. Il ne lui manquait plus qu’une chose pour avoir la sensation d’avoir réussi sa vie, trouver la femme aimée. Bien sûr, il est invité à tous les bals organisés par les différents nobles voulant présenter leur fille à l’aristocratie, cependant très occupé par ses devoirs en tant que chef de sa maison, il ne répond que très rarement de manière positive aux invitations. Le fait qu’un si bon parti ne soit pas encore marié, fait encore espérer à quelques familles mineures que celui-ci puisse tomber sous le charme de leur enfant, néanmoins la plupart des nobles pensent que Wolfram est déjà promis à quelqu’un…

Vous l’avez compris, Wolfram est un être exceptionnel même parmi les plus nobles des Parlems. C’est une perle rare combinant gentillesse, beauté, droiture, sérieux et toute autre qualité dont vous pourrez rêver chez un homme…


***


Non mais sérieusement, comment vous avez pu croire à ce résumé de vie parfaite ? Nous sommes chez les Parlèms où tout n’est qu’étiquette et faux-semblant ! Si je compare Wolfram à une perle ce n’est pas seulement pour le sublimer mais pour vous faire comprendre qu’au fond de lui, tout comme dans une perle, il y a une impureté. Je vous préviens si vous ne voulez perdre toute l’admiration que vous lui portez évitez de lire la suite. Sinon venez, passez à travers le miroir et découvrez, son vrai monde. Un monde  qui put le sang, l’alcool et le tabac et où la drogue, le sexe et la violence sont les principaux piliers de cet univers décadent qui n’est au final, juste le revers de la médaille, la face caché de cette resplendissante cité... Voici la vraie histoire de l’homme nommé Wolfram Strauss.

Commençons par le commencement, un peu avant sa naissance : le mariage de ses parents. L’amour n’avait rien à voir là-dedans, la maison Strauss bien que très ancienne n’était plus que l’ombre d’elle-même, leurs richesses fondant comme neige au soleil et devait donc trouver une façon de remonter la pente. C’est ici qu’intervint la famille Hirsch qui avait fait récemment fortune dans le commerce de textile, bien que puissante sur le niveau économique celle-ci n’était point respecter par les autres nobles car d’origine « roturière ».  Là était tout l’objectif de l’union, compenser les lacunes de l’autre afin de former une maison bien plus puissante ! Pour l’anecdote, Historia, sa mère, n’eut jamais le moindre sentiment envers son mari ce qui expliqua ses nombreuses escapades nocturnes avec d’autres hommes.

Evidemment pour sceller le pacte entre les deux familles, un simple mariage ne suffisait pas, elles voulaient un héritier. C’est ainsi que naquit Wolfram, bien sûr tous les enfants naissant d’union arrangée ne se destinaient pas à pareil parcours. Mais Wolfram avait cette chose en plus, qui poussait en lui, était-ce de la folie ?

Ses parents n’ayant pas le temps, ni l’envie d’ailleurs, de s’occuper de lui. Le confièrent à des précepteurs, qu’ils choisirent parmi les meilleurs afin de se délester de la culpabilité d’abandonner leur fils aux mains d’inconnus. Surtout ne le plaignez pas, le jeune Wolfram ne souffrit en aucun cas de ce manque d’attention, on ne pouvait pas regretter ce que l’on n’avait jamais eu… Enfin les quatre précepteurs s’occupèrent très bien de lui, durant ses premières années, le formant pour devenir une des personnes les plus remarquables de toute la noblesse. Un jour alors que l’un d’eux le réprimanda pour une faute qu’il avait commise, le jeune garçon s’énerva et quelque chose se déclencha en lui. Les quatre hommes se retrouvèrent à genoux devant le garçon, comme si ils devaient porter le poids du ciel sur leurs épaules. Ils comprirent que ce phénomène n’était autre que la manifestation de la Vérité de Wolfram et lui demandèrent d’arrêter. Wolfram les regardait fasciné de voir ces hommes, qui se pensaient meilleurs que lui, plus bas que terre ne relâchant toujours pas l’étreinte qu’il avait sur eux. C’est au moment où ils finirent par le supplier qu’il les libéra, leurs faisant bien comprendre que désormais il n’accepterait plus qu’on ose lever le ton envers sa personne. Suite à cet événement, ses professeurs voulurent arrêter mais subirent le refus de Friedrich, sous prétexte qu’il les avait payés pour l’année. Ils furent donc forcés à continuer leur travail et quand l’échéance arriva, afin d’éviter de devoir s’occuper du jeune homme une autre année, ceux-ci le recommandèrent pour qu’il intègre l’école la plus prestigieuse d’Arnlo.

Qui aurait cru que c’était cette période qui allait bousculer le destin du jeune homme ? Il avait douze ans quand il rentra à l’académie et sa prestance lui permit de s’entourer d’une bande d’amis dont il était le leader, évidemment. Le groupe était composé d’élève avait qui il pratiquait le pugilat, Rufus, Clay et Castle. Rien de spécial pour l’instant, me direz-vous, mais je ne vous ai pas encore parlé de leurs passe-temps préférés : martyrisé et racketté leurs pauvres petits camarades de classe. Oui, ils adoraient frapper les faibles afin de leur prendre leur argent, parfois ils s’amusaient à les menacer pour que ceux-ci fassent leurs devoirs à leur place. La bonne époque où pour avoir ce qu’ils voulaient, il suffisait de taper sur un de ses fils à papa… Un jour, tout failli s’effondrer quand un petit gars, Trevor, se sentit pousser du courage et voulut les dénoncer aux professeurs. Comprenant que les menaces ne le feraient pas taire, ils eurent recours à une autre stratégie. Il ne fut pas difficile de convaincre certaines personnes d’accuser à tort Trevor de les avoir bizutés. La sanction fut sans appel et il se fit renvoyer et pour couronner le tout c’est Wolfram qui reçut tous les honneurs pour avoir dénoncé le coupable.

Avec toute cette agitation, ils durent se calmer sur leurs activités « scolaires » et trouvèrent un autre moyen de passer le temps. Le grand-frère de Clay lui avait parlé d’un bar clandestin se trouvant non loin de l’établissement, le patron vendant son alcool à quiconque avait l’argent pour le payer. Depuis, ils y passèrent tous leurs temps libres à boire et à fumer les cigares que Castle fauchait à son père. Parfois les clients venaient leur demander un peu d’argent pour boire, ce qu’ils acceptaient à la seule condition que ceux-ci les remboursaient plus tard. Petit à petit, les sommes demandées devenaient de plus en plus importantes, ils eurent donc l’idée de demander des intérêts aux gens qui venaient emprunter. Le système marcha un moment jusqu’au jour où un petit malin essaya de s’esquiver sans payer son dût…  Ils le retrouvèrent assez vite surtout grâce au réseau de Rufus et le passèrent à tabac, le laissant à moitié mort dans la rue. L’objectif de cet acte n’était pas tant de récupérer leurs argents mais de faire passer un message à leurs autres clients, on ne plaisantait pas avec eux.

Le temps passait et il arriva sur sa quinzième année, leur petite affaire marchait bien, toutefois ça ne lui suffisait plus, il voulait encore plus. Par un heureux hasard, leur bar habituel avait été saccagé par des hooligans comme plusieurs autres petits commerces du quartier. Ils ne semblaient pas viser spécialement l’argent des établissements mais se contenter de casser tout qui leur passait sous la main. Le patron demanda alors, à Wolfram et ses amis, de s’occuper des responsables afin que ceux-ci ne recommencent plus. Ils acceptèrent contre une seule petite modalité que le gérant les laisse boire à l’œil après quelques contestations celui-ci se résigna à se plier à leurs conditions. Durant les semaines qui suivirent le bar ne fut pas ciblé par les attaques contrairement aux autres établissements. Un jour, la totalité des commerçants du quartier vinrent à la rencontre de Wolfram le suppliant de les protéger comme pour le bar. Bien sûr, il demanda à chacun un payement afin de profiter de sa protection et ils s’exécutèrent sans broncher. Le calme revint dans le secteur pendant un temps et certains crurent judicieux d’arrêter leurs partenariats avec lui. Grave erreur, dès le lendemain, leurs magasins furent saccagés et Wolfram refusa de les reprendre sous son aile, les forçant ainsi à fermer boutique ou à se déplacer dans une zone où ne sévissaient pas les casseurs. Toute cette histoire aurait pu être à l’honneur de Wolfram et sa bande si seulement les hooligans n’étaient pas des hommes qu’ils avaient engagés…

Nous arrivons à une date charnière de la vie de Wolfram, le 14 Rosendas 1236 , le jour de la mort de son frère. Sébastian était de quatre ans son cadet et bizarrement avait toujours été le chouchou de sa mère. Contrairement à son frère, ce fut Historia qui s’occupa personnellement de son éducation. Sébastian admirait son grand frère comme un super héros tandis que Wolfram le méprisait. Il ne comprenait pas pourquoi ses parents avaient donné naissance à un autre héritier alors qu’il était déjà là. En grandissant, il s’aperçut que Sébastian ne lui ressemblait pas, ni à son père d’ailleurs. Ce qui était logique en sachant qu’il n’était pas le fils de Friedrich mais de l’un des amants de sa mère. Wolfram ne pouvait pas tolérer de se laisser marcher dessus par un imposteur et devoir partager une partie de son héritage avec lui. Il élabora donc un plan pour l’éliminer. Il n’y avait rien de plus simple, il prétexta de vouloir fêter son anniversaire sur les berges du Crola  et lors du trajet de retour avec son frère, Rufus utilisa sa Vérité pour pousser le carrosse dans la rivière. La manœuvre était risquée cependant Wolfram avait confiance en ses capacités de nageurs et réussis sans mal à atteindre la rive. Quand il regarda les eaux, il aperçut son frère se débattant tant bien que mal pour rester à la surface. Sans hésitation, il plongea à nouveau dans le fleuve pour le rejoindre.  Sébastian regarda son frère avec joie et soulagement quand il arriva à son niveau pensant qu’il était là pour le secourir… Puis la main de son frère se renferma sur sa tête et l’enfonça pour le maintenir l’eau. Il se débattit pendant quelques minutes puis son corps se relâcha lentement.

Personne ne douta de la version de Wolfram, en même temps qui aurait imaginé que celui-ci était capable de noyer son propre frère ? Surtout que le jeune homme semblait complètement ailleurs depuis l’incident, sa famille y voyait une conséquence au choc qu’il avait vécu. La vérité était beaucoup plus sombre, tuer Sébastian avait eu un effet euphorisant sur sa personne et il n’avait qu’une envie en ce moment recommencer l’expérience. Le soir même, il réunit sa bande dans le bar habituel, en plus des trois membres initiaux s’étaient greffés une vingtaine de voyous lui ayant jurée fidélité. Il leur expliqua son projet : étendre leur secteur en annihilant les personnes contrôlant le quartier voisin. La guerre de territoire dura un mois où le sang coula à flots dans les deux camps, l’affaire aurait pu faire du bruit si elle ne s’était pas faite étouffées par les autorités n’ayant pas envie d’entacher la réputation de la cité pour des règlements de comptes… Au final, ils réussirent à prendre le contrôle de la zone et firent main basse sur tous les commerces qui s’y trouvaient y compris le bordel, faisant rentrer d’un pas de plus Wolfram dans le monde de la pègre. De plus, il réalisa une chose : tuer sans raison ne lui procurait pas la même sensation qu’avec son frère, sans compter que ce conflit avait engendré de nombreux dégâts, il devait trouver une solution un peu plus pacifique pour étendre son territoire.

Encore une année passa et les affaires du jeune Wolfram se portaient bien, cependant celui-ci trouvait qu’elles ne se développaient pas assez vite. Pourtant, il avait réussi à acheter deux autres bordels de la cité ce qui lui avait coûté presque tout l’argent qu’ils avaient gagné jusque-là. Si l’argent était un problème, il devenait dur de trouver une explication logique à chacun de ses déplacements dans la cité. Si seulement son père daignait lui donner une place importante au sein de l’entreprise familiale, il n’aurait plus aucun problème pour agrandir son réseau ! Malgré tous ces arguments, celui-ci ne voulait rien entendre considérant son fils encore trop jeune et inexpérimenté pour avoir d’aussi grosses responsabilités. Wolfram mourrait d’envie de lui montrer son organisation afin de lui rabattre son caquet, bien sûr il n’en fit rien.  Il allait devoir trouver autre chose… Souvenez-vous, Je vous avais dit qu’Historia la mère de Wolfram avait la fâcheuse habitude d’être infidèle à son mari. Mais comment faisait-elle pour que celui-ci ne remarque rien ? Et bien c’était assez simple, elle le droguait pour qu’il dorme à point fermer et ne s’aperçoive pas de ses escapades. Et Wolfram le savait. Un soir alors qu’elle allait rejoindre son amant, il se faufila dans la chambre de son paternel, le trouvant endormis profondément. Sans une once hésitation, il prit le coussin le plus proche de lui et le pressa sur le visage de son père. Tout doucement, les va et viens de la cage thoracique de son père se stoppèrent, il relâcha l’oreiller et, fatigué par son acte, alla directement se coucher.

Le lendemain, on retrouva Friedrich Strauss mort mystérieusement dans son lit. Sa mère refusa catégoriquement qu’on détermine la cause de sa mort mettant en avant que ceci était certainement un choix des dieux. La réaction de la vieille femme fit doucement rire le jeune homme, elle devait surement croire avoir provoqué la mort de son mari avec une trop grosse dose de somnifère. Elle n’avait plus aucune raison de vivre ici, son fils qu’elle aimait était mort un an plus tôt et son mari, seule chose qui la maintenait à Arnlo, était décédé. Elle ne réfléchit pas à deux fois quand il lui proposa d’aller se reposer dans leur villa aux Chutes de Veroni et partit dans la semaine qui suivit, laissant ainsi les pleins pouvoirs à Wolfram seul et unique hériter de la maison Strauss.

Les années défilèrent, grâce aux ressources que lui conférait l’affaire familiale, il avait pu étendre son secteur d’activité dans la ville-basse augmentant ainsi son emprise sur les différents commerces illégaux d’Arnlo. Au bout d’un certain temps, il s’aperçut qu’il avait le contrôle sur presque la totalité de la pègre de la ville, il était donc devenu le roi caché de la cité d’Arnlo. Ce n’était pas son genre de se contenter de cela et voulu par la suite étendre son influence sur les autres cités c’est pour cela qu’il envoya Rufus à Férésis et Castle à Helpo afin de s’occuper d’y gérer ces affaires. Concernant l’entreprise familiale ? Elle n’avait jamais aussi bien évolué ! Il fallait dire qu’avoir des contacts dans le milieu de l’ombre ouvrait beaucoup d’opportunité à un commerce tel que le sien. Un mélange de blanchiments d’argent, de menace et de chantage et sa société se développait de façon exponentielle propulsant le jeune homme parmi les hommes les plus puissants d’Arnlo.

Les orphelinats ? De parfaites usines à humains. Wolfram se félicitait toujours de cette merveilleuse idée, le principe était simple : on recueillait des enfants des rues, les éduquait un minimum ceux qui étaient débrouillards ou semblaient utiles se voyaient proposer un poste dans son organisation et venaient ainsi gonfler ses rangs, quant aux autres ils étaient vendus comme esclaves ou prostitués aux plus offrants. Le meilleur dans tout ça était qu’avec ce genre d’action, la société l’admirait et le considérait comme un humaniste philanthrope. La bonne blague !

Quant au trio qui l’accompagne, Rubis, Ambre et Onyx, vous croyez vraiment qu’il les a embauchés après un entretien d’embauche ? Surtout que ce n’est même pas leurs vrais noms ! Rubis était une gosse qui avait été vendu par sa mère à un bordel, un jour elle tua un de ses clients en utilisant sa Vérité. Elle était recherchée par tous les proxénètes de la cité qui voulait en faire un exemple, Wolfram la sauva décelant le potentiel que cachait sa Vérité. Celle-ci lui jura donc fidélité et promis de le protéger à tout prix même si elle devait sacrifier sa vie pour cela. Ambre et Onyx, eux avaient été capturés par des marchands d’esclaves pour finir chez un maître sadique qui viola plusieurs fois Ambre. Wolfram était juste venu faire une visite de courtoisie à leur maître et n’avait aucune intention de les sauver. C’est à ce moment qu’il remarqua que le jeune Onyx avait un don et pouvait lire dans l’esprit des gens. Après quelques négociations, il réussit à racheter le garçon et sa sœur au maître de lieux. Il leur rendit leurs libertés avant de leur proposer de travailler pour lui, choses qu’ils acceptèrent afin de remercier leur sauveur. Pourquoi je vous raconte ça ? Et bien peut-être pour vous dire que Wolfram n’est pas si mauvais que cela… ah en fait non, s’il n’avait pas vu en eux une quelconque utilité, ils les auraient laissés mourir tels des animaux !

Enfin pour situer le personnage, pourquoi je ne vous parlerai pas de la dernière anecdote en date… Wolfram était en train de préparer un gros coup avec un de ses collaborateurs, malheureusement celui-ci  était bien embêté par un citoyen au sens de la justice un peu trop prononcée. Il avait intercepté le mauvais courrier et s’était rendu compte des magouilles que son employeur faisait en cachette. Bien sûr, il fit la sourde oreille aux douces propositions de son patron affirmant qu’il allait faire en sorte que tout soit rendu public. C’était donc à Wolfram de régler la situation, il commença de façon classique en essayant de verser quelques-pots-de vin qui furent tous refusés. Ensuite vint le temps des menaces qui n’eurent presque aucun effet sur l’homme. La résistance de l’individu forçait le respect, cependant il ne pouvait pas laisser passer ce genre de comportement et pour le récompenser il allait s’en charger personnellement.
Un soir l’homme rentra chez lui, et retrouva sa femme et sa fille devant un grand homme blond assis sur un fauteuil et fumant tranquillement un cigare. Il voulut se jeter sur l’intrus mais quelque chose sembla s’appuyer de toutes ses forces sur son dos et l’obligea à s’agenouiller lui aussi. L’étranger le regardait expirant la fumée qu’il avait emmagasinée dans ses poumons et lui jeta une bourse remplie de pièce. Il voulait qu’il accepte de garder le silence contre cette somme d’argent, il refusa une nouvelle fois. Des cris se firent entendre, ils émanaient de sa femme et de sa fille comme si le poids qui les maintenait à terre, venait les écraser. Devant  toute cette douleur, il se résigna et accepta le marché. Sans crier gare, sa femme et sa fille purent se relever, l’homme leur fit signe de sortir et elles s’exécutèrent. Il se retourna et jeta son cigare au milieu du salon qui prit feu presque instantanément. L’homme se rapprocha de lui expliquant que la maison avait été enduit d’huile à brûler. Quand il fut à son niveau, la pression s’exerçant sur lui disparut mais il n’arrivait pas à se relever, pas devant cet homme qui le surplombait. Celui-ci ouvrit la bouche


" Tu vois, il n’est jamais bon de se prendre pour un héros, de croire que tu es supérieur aux autres… Tout le monde peut se faire acheter, il suffit d’y mettre le bon prix et d’être… persuasif. Tout cela pour te dire que si j’entends encore une histoire te concernant, la prochaine fois ta femme et ta charmante petite fille seront collé au sol pendant que la baraque crame. Ah n’essaye pas de quitter la ville, si on t’attrape ce sera pas joli à voir… "

Wolfram n’avait pas haussé la voix lors de son discours, il savait que tout ce qu’il disait en cet instant était graver au feu rouge de l’esprit de l’homme. Il sortit de la maison en flamme et une fois sur le seuil s’alluma un nouveau cigare avant de regarder le bâtiment brûler. Trois jours plus tard, il paya tous les frais pour rénover la bâtisse, histoire de bien faire comprendre au propriétaire qu’il pouvait tout se permettre.


Et enfin cerise sur le gâteau, la raison pour laquelle l’exceptionnel  Wolfram Strauss est encore célibataire est qu’il est le futur Lord de la confrérie des Parlems. Depuis plusieurs années, il était en négociation avec le Conseiller afin d’arranger un mariage avec la Lady. Evidemment, il n’était pas le seul prétendant sur le coup et certains devaient être de sérieux concurrents. Par chance, la plupart furent écartés pour diverses raisons tandis que d’autres se retirèrent sans raison valable. Pour dire la vérité, la chance n’avait rien n’à voir avec ceci, Wolfram avait fait jouer de ses relations pour éliminer ses différents rivaux… … C’est ainsi que le boss de la pègre d’Arnlo était aussi sur la voie devenir le souverain de la noblesse Parlems.  Tout cela pour assouvir une seule et unique envie : tenir le monde dans la paume de sa main.

 

 

 
Et dans la vraie vie ?

 
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Dernière édition par Wolfram Strauss le Jeu 23 Juil 2015 - 9:53, édité 1 fois
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Caleth Agaée Saliaroch

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Message(#) Sujet: Re: Wolfram Strauss Wolfram Strauss Icon_minitimeMar 21 Juil 2015 - 12:07

Hahaha rebienvenue 8D

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Manaka H. Hildeguard

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Message(#) Sujet: Re: Wolfram Strauss Wolfram Strauss Icon_minitimeMar 21 Juil 2015 - 12:32

Re bienvenue ! Ce personnage en jette xD
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Marissa E. Iselk

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Expérience : 530

Personnage
Prestige :
Wolfram Strauss Left_bar_bleue3/7Wolfram Strauss Empty_bar_bleue  (3/7)
Message(#) Sujet: Re: Wolfram Strauss Wolfram Strauss Icon_minitimeMer 22 Juil 2015 - 12:58

Hey !

Très belle présentation ! J'ai vraiment pris du plaisir à lire cette histoire, j'adore !! L'introduction en mode bisounours est super, même si j'avais du mal à y croire, je me suis demandée où je débarquais. Enfin bref, je te valide Happy Tu obtiens 14xp de départ.

Tu connais la marche à suivre, direction le carnet pour décrire ton unique sort, puisque tu as une arme magique Razz Je passerais dans ta messagerie pour te dire s'il manque des petites précisions ^^

Bon tu sais ce qui se passe sur le forum, la flemme de finir mon speech xD
Re-bienvenue à toi.
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Message(#) Sujet: Re: Wolfram Strauss Wolfram Strauss Icon_minitime

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Wolfram Strauss

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