| (#) Sujet: Azénor Nimárielë Dim 22 Avr 2012 - 16:50 | |
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Azénor Nimárielë | (c) Madelle
Nom : Nimárielë Prénom(s) : Azénor Surnom(s) : Az' Âge : 25 ans Confrérie : Parlèms Rang : Dragonnière Vérité principale : Le temps Armes : Une épée et un poignard.
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“ À L'EXTÉRIEUR ” Comment pourrais-je me décrire physiquement ? Eh bien… J’ai des yeux bleus, des cheveux bruns et… « C’est nul » Ok, ok, je vais faire un effort… Bon, tout d’abord, sachez que je n’ai vraiment rien d’exceptionnel (même si je me trouve plutôt jolie, mais ça, c’est autre chose). Je suis juste une fille banale (un peu spéciale quand même, mais moins au niveau du physique qu'au niveau psychologique…) avec une apparence banale. Je ressemble plutôt à un rat-de-bibliothèque-girl. Je veux dire que j’ai une apparence qui se rapproche de celle de la personne qui passe ses journées enfermée chez elle, avec ses manuscrits préférés, étudiant avec bonheur des sujets aussi barbants que complexes, et qui ne sort de son lieu d’étude que pour satisfaire ses besoins primaires comme manger, aller au petit coin etc… Je suis pâle donc. Très pâle. « Mais tu sors jamais où quoi ?! » Si, je passe ma vie à l’extérieur, plus exposée au soleil que n’importe lequel des aventuriers du coin, mais c’est pas pour autant que je perds mon teint blanchâtre, cireux, crayeux, blafard, opalin, ivoirin, euh… éburnéen et tous les synonymes que vous voulez ! Quoi que je fasse, je ne bronze pas mais bon… Ce n’est rien de plus que de la peau, finalement, je ne vais pas en faire une histoire et je n’ai pas l’intention de rester sans bouger au soleil pendant des heures dans l’espoir d’obtenir quelques couleurs !
Ensuite, deuxième trait physique qui me rapproche de la pauv' fille l’intellectuelle évoquée précédemment, je suis toute frêle. Je suis faite d’eau, d’os, de peau et de… je sais pas trop quoi mais en tout cas, si j’ai des muscles, ils sont loin d’être hyper développés. Je me fatigue très vite, porter des lourdes charges c’est pas pour moi mais en contrepartie, je suis très résistance aux coups, aux blessures etc… Peut-être grâce à des os ultra solides ou à une forme de magie inconnue, qui se balade dans mon organisme et qui s’amuse à me préserver des fractures que j’aurais pu éventuellement récolter en me vautrant lamentablement sur le sol après une chute de plusieurs mètres (cette deuxième hypothèque est celle que je préfère. Ça serait trop classe ! Mais bon, faut pas rêver non plus, on a juste du me bourrer de calcium après ma naissance et voilà)… Quoi qu’il en soit, je ne sais pas vraiment d’où vient ce don si c'en est un, mais ça m’aide beaucoup. Enfin bref, je suis aussi petite pour mon âge. Je suis restée bloquée à 1m55 à mes treize ans... Mais au moins je peux me glisser un peu partout, contrairement aux grands gaillards qui roulent des mécaniques et qui galèrent pour passer les portes. Au final je suis peut-être mieux comme ça.
J’aimerai apporter une petite précision. Même si je ressemble à une érudite, je n’en suis pas une. Déjà, seuls mon teint et le fait que je sois aussi musclée qu’une moule (ou que quelqu’un qui n’a jamais fait de sport dans sa vie, en tout cas, parce qu’il ne faut pas exagérer non plus…) peuvent être utilisés pour me comparer avec un tel personnage. En plus, je ne pense pas parler sur un ton hautain, sur un ton aussi monotone et insipide que … que… qu’un gâteau aux fraises, sans fraises, tiens ! (« Wouah, superbe comparaison, Azénor ! » *SBARF* »). Et puis j’ai les poumons remplis de l’air frais du dehors, pas de la poussière des étagères de Monsieur Je-Sais-Tout ! J’ai pas l’air de me dire que vous ne valez rien, que vous n’êtes qu’une bande d’incultes au QI douteux et pas capables de suivre un raisonnement logique et intelligent quand je vous parle, tout de même, si ? (Je sais, je rassemble tous les clichés sur ce genre de personne mais j’aime ça, et puis, il me faut bien des arguments) « Quand on est pas capable de faire la différence entre un Clavaire corniculée et un Gloeophylle odorant, on ne critique pas ceux qui ont un minimum de culture générale! » Ferme là, j’y connais rien en fleurs ! (Et là, si vous ne savez pas que ces deux drôles de trucs sont des champignons, vous ne pouvez pas comprendre ma merveilleuse et subtile blague… Ahem…)
Sinon, j’ai des cheveux bruns… Et puis voilà, ils sont juste bruns. Il n’y a pas de mystère, Dame Nature a décidé que je serais brune alors je le suis. Comme mon Pôpa ! J’aurais pu être rousse, mais je suis brune. J’aurais pu être blonde mais... « Azénor, arrête, on a compris !!! » Ok, ok… Oh et puis zut, un peu de poésie ! Je possède une étonnante chevelure dont la couleur rappelle indéniablement celle de…du bois de l’arbre dont les feuilles se meuvent au gré de l’humeur fastidieuse du vent. Souvent emportées par ce dernier, mes fines mèches prennent parfois quelques reflets plus clairs et ont la fâcheuse habitude de s’emmêler et de me donner ainsi, un air de sauvageonne. Peu coquette, je…« Arrête, tu sais même pas ce que ça veut dire fastidieux » … Peu coquette, disais-je donc avant d’avoir été grossièrement coupée, je n’y accorde pas vraiment d’importance. C’est vrai quoi, c’est juste des cheveux ! Alors je chasse mes mèches rebelles d’un revers de la main, en espérant y voir un peu plus clair. Enfin, je dis que je ne suis pas coquette mais j’ai tout de même un petit plaisir personnel : accrocher une fleur noire au-dessus de mon oreille gauche. Ça peut paraître gênant mais c’est une question d’habitude et je trouve ça classe. Pis d’abord, vous n’avez pas à me juger sur le fait que j’ai ce genre de tendances !
Sinon, j’ai un visage normal, avec tout ce qu’il faut dessus. Un nez, une bouche, des oreilles et des yeux. Un visage ordinaire, quoi ! Enfin, sauf les yeux. Vous ne les trouvez pas un peu effrayants ? Comme tous les autres gugusses sortis d’on ne sait où et qui disent « Ils sont bizarres tes yeux… C’est spécial mais… enfin…c’est plutôt…ça donne un genre, quoi ! » … Mes yeux ne sont pas étranges !! Ils sont justes énormes et puis ils sont d’un bleu extrêmement clair, presque transparents. Parfois avec des reflets plus sombres et avec une touche de violet. Si, si de violet… Quoi, c’est pas naturel ?? Je suis née comme ça et j’aime mes yeux. Justement parce qu’ils sont spéciaux. Pas bizarres, juste différents. Et j’aime être différente. Enfin, quand on ne me fait pas de remarque dessus. En plus, ils fonctionnent très bien mes yeux… Je vois des choses que d’autres ne voient pas. J’ai une aussi bonne vision qu’un aigle ! « Ohohoh, faut pas exagérer. Je ne pense pas que tu repèrerais un lapin à 30 kilomètres… » Certes.... N’empêche que j’ai une très bonne vue.
J’ai un style vestimentaire un peu…particulier. J'aime m’habiller de vêtements aux formes étranges, on pourrait croire qu’ils ont été réalisés par un couturier du dimanche mais c’est totalement faux ! Parce que le couturier en question, c’est moi ! Et que ces formes, ces découpes hors du commun sont voulues. Prenez par exemple une chemise, toute simple. Rajoutez une capuche très pointue qui descend jusqu’à votre fessier, rajoutez un morceau de tissus pas droit à l’avant, le même mais dans l’autre sens à l’arrière, un motif improbable sur le ventre et tadaaa ! Souvent, mes habits ont des couleurs sombres. Ils sont presque tout le temps noirs, d’ailleurs. Mais je porte des accessoires colorés. Un foulard bleu ou d’une autre couleur, des bracelets en tissus multicolores, des colliers colorés etc… Ça donne un genre, comme les autres disent ! Notez que malgré ces touches de coquetterie, je m'assure que mes habits sont adaptés à mes voyages et sont capables de protéger un minimum mon corps. Cependant, une de mes tenues fait exception à cela mais je ne la mets presque jamais : elle ne me protège de rien. Il s'agit d'une grande robe rouge avec une capuche pointue mais...déchirée à plusieurs endroits. Un coup de folie. Bref, mes vêtements ne sont pas dépareillés ! C’est juste un méli-mélo très ordonné et bien pensé. Donc évitez de vous moquer de moi quand je passe devant vous !
“ À L’INTÉRIEUR ” *BOUM* « Az' ! Qu’est-ce que t’as encore cassé ?! » …
Je ne peux effectivement pas nier que je suis maladroite. Extrêmement maladroite… Il ne se passe pas un jour sans que je fasse tomber le miroir de la salle de bain de l'auberge, renverse mon verre (j’ai aussi parfois quelques problèmes de synchronisation cerveau/main et…il arrive que je rate ma bouche mais chut…), bouscule quelqu’un, fasse tomber la carafe d’eau, me vautre sur le sol ou n’importe quoi d’autre… Chaque jour, ma maladresse fait des siennes. J’attends le moment de la journée où l’inévitable arrivera, en me demandant ce qu’il se passera cette fois-ci. Parfois, il ne s’agit même pas d’attendre LE moment, mais LES moments… Toutefois, on finit par s’y habituer. Ceux de mon entourage ne réagissent presque plus quand je casse quelque chose. Il y a juste un silence, un énorme soupir et quelqu’un, qui me tend un balai. De temps en temps, on fait mine de me disputer mais on sait comme moi que ça ne servira à rien. Quand un défaut est profondément ancré en soi, il est difficile de l’éradiquer et même si je fais attention à ce que je fais, ça ne change rien… Mes mouvements sont donc assez approximatifs. Et pas que ceux de mes mains ! Y’a mes pieds aussi. Disons que j’ai du mal à suivre une ligne droite, ce qui me donne plus ou moins et en fonction des moments des airs d’alcoolique mais je ne bois pas… Après, on s’étonne que je tombe des arbres ! « Quand on est pas capable de coordonner ses mouvements et qu’on a presque pas de force, on ne se hisse pas en haut des arbres…Question de bon sens… »
Question de bon sens… Revenons sur cette petite phrase. Parce que, justement, du bon sens, je n’en ai pas ! Vos parents vous ont sans doute appris qu’il ne faut pas parler aux inconnus, qu’il ne faut pas s’amuser avec les couteaux, qu’il ne faut pas mettre sa main dans l’eau bouillante, qu’il ne faut pas s’amuser à tirer la queue des chevaux, qu’il ne faut pas manger le savon, qu’il ne faut pas se cacher sous la table avec le plat de fraises parce que ce n’est pas que pour vous, qu’il ne faut pas teindre les cheveux de sa poupée en rose, qu’il ne faut pas… « Tu t’égares Azénor… » Effectivement… Donc, vous savez ces phrases un peu barbantes mais qui sont censées vous fixer des limites, la notion du danger et d’autres trucs dans la tête. Moi aussi on me les a rabâchées, ces phrases. Mais mon cerveau n’a toujours pas assimilé ce qu’elles étaient censées m’apporter. Donc oui, je parle aux inconnus qui me semblent gentils. Oui, je fais un peu ce qui me plait. Je suis restée une enfant, en quelque sorte... Je fais ce qui me plait et j’aime grimper aux arbres, alors… Le pire c’est que j’ai conscience que je fais des choses dangereuses ! Enfin, sur l’instant tout me parait normal, c’est juste plus tard, quand je réfléchis un peu… « Et que tu te dis : Mais pourquoi j’ai fait ça ?!! »… Exactement.
Autre particularité de ma magnifique personnalité : je suis une rêveuse. C’est peut-être pour ça que je ne marche pas droit des fois ! Je me perds souvent dans un monde qui est le mien, que je façonne au gré de mes envies, que j’invente un peu plus chaque jour. Lorsque j’ai le regard dans le vide, des mouvements assez étranges (parce que mon corps est toujours dans le monde réel et bouge tout de même) et une expression de bien être sur mon visage, c’est que je suis dans ma Bulle. Je me sens libre et ça me fait un bien fou ! Magnifique chose qu’est l’imagination ! Pas de limites, pas de contraintes. Là, tu vois, je veux une forêt, à côté une rivière… « Azénor, tu sais que tu es très… » Ah et puis là, je veux des enfants parce qu’ils sont trop mignons et que… « …étrange parfois… » c’est carrément les plus adorables et les plus gentils… « Az' ? » Là-bas, il y a ma maison et… Oh et puis non ! « Eeeeh !! Azénor !! » Je veux un monde fantastique, sortez les couleurs et les créatures étranges ! « AZENOR !!! » Hein, quoi ? « Fais gaffe, y’a un mur et tu fonces droit dessus. » … Voilà, c’est un peu comme ça que je suis au quotidien. J’ai quelques difficultés à suivre une conversation. Je décroche parfois en plein milieu, sans pouvoir me retenir.
Toutefois, j'aimerai préciser que si je suis maladroite et insouciante, c'est à cause de mes prédispositions à la rêverie ! Lorsque je me concentre un peu, je suis... Normale. Mon manque de force est compensée par mon agilité et ma petite taille qui me permet de bouger vite et de me faufiler partout. De plus, je ne suis pas spécialement idiote. Si je ne sais parfois pas reconnaître un danger et que je suis un peu insouciante, je me suis sortie plusieurs fois de situations délicates et je sais m'adapter de manière réfléchie. Il suffit juste que je fasse un énooorme effort de concentration. Donc, prenez garde et ne vous fiez pas aux apparences, je peux être vicieuse et dangereuse quand je veux ! « Je ne suis pas convaincue. Ta manie d'inventer un autre monde te perdra » Toi, la voix off, tais toi. Tu m’as déjà embêté dans la description physique ! « Certes. Mais t’es-tu déjà demandé, pourquoi tu inventes plus des amis imaginaires qu’autre chose ? »…
N’importe quoi... J’ai pas besoin d’amis imaginaires, j’en ai déjà plein de réels ! Après tout, je suis la perfection incarnée ! Une sublime femme au charme dévastateur et à l’intelligence hors norme ! Tout le monde m’aime et un beau jour viendra où je règnerai sur le monde avec une bande de beaux mecs pour moi toute seule ! … « … » … Bon, ok, c’est pas vrai. Je suis plutôt… la fille sympa à qui les personnes qui ne jugent pas sur les apparences parlent de temps en temps. Sans vraiment s’attacher à moi. Revenant de temps à autre pour passer un bon moment. Pour passer le temps, surtout, en attendant que leurs véritables amis les rejoignent. Et puis il y a ceux qui voient mon attitude un peu particulière, ma dégaine, mes yeux et qui me déteste tout de suite sans vraiment chercher à me connaître. Pour eux, je ne suis pas normale. J’essaie d’oublier leurs railleries ou leurs commentaires. D’ailleurs, au fond, je m’en fiche. Ce genre de personnes ne m’intéresse pas. Loin de là. C’est plutôt les autres qui me font un peu de peine. Les autres, ceux qui sont issus d’un univers totalement différent du mien mais qui sont souvent plus… Proche de moi, on va dire. Enfin bref, ce sont ceux là qui me rende un peu triste. Un peu. « Beaucoup. » Nan, j’ai dit un peu. Ils viennent, ils me parlent et comme ça je rencontre souvent de belles personnes. Des gens que je pourrais aimer, sauf qu’ils finissent par s’en aller. Et même s’ils reviennent parfois, je ne peux pas les considérer comme des amis. De vrais amis, je n’en ai pas beaucoup. Deux, c’est déjà bien, non ? Deux personnes qui m’aiment malgré mes défauts. C’est vrai que c’est pas agréable de côtoyer quelqu’un qui ne vous écoute pas forcément, qui rêvasse au lieu de suivre la conversation et qui, quand elle est attentive, parle sans arrêt à tel point que tu ne peux pas en placer une, qui casse tout, qui fait des trucs stupides, qui semble dérangée, plutôt immature, qui arrête pas de manger... Mais qui au fond est quelqu’un de sympa, de généreuse, tout de même remplie de joie de vivre et qui utilise ces qualités pour tenter de nouer des liens, d’avoir une meilleure vie sociale… « Comme je te plains ma pauvre chérie. Tu as tout le malheur du monde sur tes épaules, c’est dramatique… » Je l’ai senti, le ton ironique...
Je vais un peu développer la liste partielle de mes défauts/qualités qui se trouve au-dessus. Oui, quand je ne suis pas dans la lune, je parle. Beaucoup. « Trop… » Je parle sans forcément dire des choses intéressantes, je parle juste pour parler parce que j’aime parler. Blablater serait plus exact. On se demande parfois comment une si petite bouche que la mienne peut contenir autant de salive et comment on peut aligner autant de phrases...euh…sans réel intérêt. Mais parfois je dis des trucs captivants et mes proches profitent des pauses que je prends pour respirer pour placer un commentaire. Et oui, je suis plutôt immature. Les blagues dignes d’un enfant de dix ans c’est moi qui les sort et en plus, quand il ne faut pas ! Les jeux de mots pourris, c’est pour bibi aussi. « En fait, tu n’as pas d’humour… » Oh, si ! De l’humour, j’en ai. Il est juste…enfantin et…pas très subtil mais c’est de l’humour quand même. C’est comme la blague du… « NOON, pas d’exemple, s’il te plait… » Bon, d’accord. Et c’est vrai aussi que je mange. Je mange énormément, pas spécialement des trucs gras et sucrés mais tout de même ! Mon pêché mignon est… LA FRAMBOISE !! Je pourrais passer des heures et des heures à me gaver de ces petits fruits rouges si délicieux et si… DIVINS ! Si je ne pouvais me nourrir que de cela je le ferais. Mais je ne sais pas trop si mon corps le supporterait, il parait qu’on a besoin de lait, de viande et d’autres trucs, pas que des fruits. Les fruits c’est si bon… Je suis une morfale donc. Ce qui est étrange c’est que je ne grossis pas. La graisse s’en va je ne sais pas où. Mais bon, je ne vais pas m’en plaindre ! Il est également vrai que je suis généreuse. Je donne sans attendre quelque chose en retour, parce que ça me fait plaisir. Et puis je suis une pile électrique. Honnêtement. Je déborde toujours d’énergie, il est rare que je sois fatiguée avant la nuit et il faut toujours que j’aille fouiner partout. « Je confirme… » Je suis très curieuse et je croque dans la vie à pleine dents ! Il est rare qu’on me voie triste parce que j’ai un côté optimiste et j’ai un don pour remonter le moral des autres. Et puis… Ah, et puis plein d’autres trucs… Cette description pourrait encore durer longtemps, je pourrais détailler tous les aspects de ma personnalité mais il me semble que j’en ai assez dit. « Ouais, laisse tes pauvres lecteurs tranquilles ! » *regard assassin*
J’ai une dernière chose à dire cependant. « Oh non … » J’aime dessiner. Non, j’adooore dessiner. Quel plaisir de pouvoir retracer la réalité, inventer de nouveaux lieux, de nouveaux visages… Je me rappelle de mon premier vrai dessin. J’avais cinq ans. Un dessin d’enfant. Une maison, un arbre, une rivière. Sauf que comparé aux autres personnes de mon âge, ce n’était pas un gribouillage, c’était écrasant de précision. Du point de vue d’un adulte, c’était…pas mal. Sans plus. Cependant, lorsque c’est une enfant de cinq ans qui vous tend une feuille en disant : « C’est moi qui l’ait fait », on se pose des questions. Depuis ce moment-là, je ne cesse de dessiner. J’ai toujours un sac sur moi, avec un carnet et un crayon à l’intérieur, entre autre. C’est vrai, il y a un vrai fourbi là-dedans ! Des cailloux (oui, je ramasse les beaux cailloux, mais pas tous… ET ALORS ?), des fleurs fanées en veux-tu, en voilà, des vieux dessins que je garde tout le temps avec moi, des trucs porte-bonheur (des breloques que j’aime bien, accrochées à un collier, un vieux doudou soit un morceau de tissu et enfin, quelques grigris), des trucs à manger que je bourre dans mon sac le matin, mon herbier (oui, je sèche des fleurs entre les pages d’un bouquin, j’ai le droit !) et pleeein d’autres trucs. Autant vous dire que je galère quand je cherche un objet quelconque mais ce simple sac montre bien que… Je suis une bordélique. Le rangement, c’est pas mon truc ! Bon, ça y est, j’arrête là. « C’est pas trop tôt ! » *regard surpris* C’était si horrible que ça, comme description ?
“ 3 Adjectifs qui correspondent à vos qualités : Je dessine extrêmement bien et je suis agile et réfléchie quand je me concentre. ”
“ 3 Adjectifs qui correspondent à vos défauts : Quand je rêvasse je suis maladroite, insouciante et globalement je suis restée une enfant. ”
“ AVANT... MAINTENANT ” Je suis née à Galea, une des principales ville des montagnes de Saphir. Mon père, ma mère et moi vivions dans une petite maison au centre de la ville, au dessus de la boutique d'armes de mon père, Shaïlan. Son travail nous permettait de gagner assez d'argent pour manger à notre faim et celui de ma mère d'arrondir les fins de mois. Maelys est une peintre assez réputée. Elle réalise des portraits ou diverses commandes pour arrondir les fins de mois mais elle peint aussi pour elle même. La maison était remplie de ses tableaux ! C'est sans doute elle qui m'a transmis sa passion. Petite, je m'asseyais longtemps à côté d'elle et je la regardais manier habilement ses couleurs et ses pinceaux, rêvant un jour de pouvoir faire la même chose. J'ai commencé à dessiner de mon côté, ma mère m'a encouragé en voyant le résultat et m'a appris plusieurs techniques mais j'ai tout de même continuer à l'observer pendant qu'elle confectionnait ses toiles. J'essayais de retenir ses mouvements de main et la façon dont elle transformait une triste page blanche en une magnifique forêt qui vous tendait les bras. De toutes façons, il faut croire que j'ai le gène du dessin dans le sang. La preuve : regardez mes propres dessins !
Bref, je commençais donc une petite vie tranquille avec une famille aimante dans un cadre idéal à mon épanouissement. Je menais une vie tout à fait ordinaire, la vie d’une enfant qui découvre le monde et qui goûte aux bonnes ou mauvaises surprises de son existence avec innocence. J’allais à l’école et même si je passais plus de temps à jouer qu’à écouter ce qu’on me disait, j’aimais tout de même apprendre de nouvelles choses. Comme dit plus haut j'ai commencé à dessiner très tôt et cette activité avait, et a toujours, une grande place dans ma vie. J'ai grandi en me contentant de cela mais au bout d'un moment, ma vie a pris un drôle de tournant En dehors du dessin, elle est devenue… monotone. C’est le moins qu’on puisse dire. Je n’avais que onze ans mais je trouvais que j’avais déjà embarqué dans ce qu’on appelle le train-train quotidien. Je me levais, me préparais, rêvassais en cours, profitais des récréations, rentrais, m’occupais comme je pouvais etc… Certes, je m’amusais bien avec les rares amies que j'avais, je découvrais de nouvelles choses et tout ça mais au fond, je trouvais cela trop… répétitif. Et puis j'en avais assez de vivre dans le secret...
C'est une chose dans laquelle j'ai été plongée dès mon plus jeune âge... Le mensonge. J'ai été habituée à cacher mes origines. Avant mes dix ans, mes parents restaient toujours évasifs sur notre confrérie lorsqu'ils m'en parlaient. Ils ne se sont décidés à m'expliquer qu'à mon dixième anniversaire parce qu'ils estimaient que j'étais en âge de comprendre. J'ai effectivement compris leurs révélations, je les ais admises et je n'en ai jamais parlé à personne, comme ils me l'ont demandé. Je comprenais évidement l'importance de ce secret mais je dois avouer que mentir ne me plaisait pas trop. Mais bon... Comme on dit, dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l'on veut !
Ça, c'était ma vie de tous les jours. Cependant, l'année de mes quatorze ans, quelque chose est venu troubler mon quotidien. J'aimais beaucoup me promener seule dans la montagne, m'éloigner de la ville et aller dessiner des paysages. Ça me changeait des portraits que toute ma classe me demandait de faire à longueur de temps... Bref, c'était un hiver. J'ai attendu pendant des heures que la neige cesse de tomber et je suis partie. Je ne devais pas trop m'éloigner sur ordre de ma mère mais...J'adore dessiner les paysages enneigés et je suis allée à un endroit que je connaissais bien et qui était magnifique à cette période de l'année. Nooon, je ne me suis pas perdue : j'ai un très bon sens de l'orientation. Par contre j'ai été emprisonnée dans une tempête de neige. Pas moyen de voir à un mètre devant moi et je n'avais pas l'équipement pour faire face à ce genre de chose. Donc, j'avais froid. Trèèèès froid. Et impossible de retrouver le chemin à cause de la très mauvaise visibilité. En fait je crois que je serais morte à l'heure qu'il est, si je n'avais pas trouvé une grotte pour m'abriter. Je suis entrée mais même si j'étais protégée du vent et de la neige, la température restait glaciale. Et je crois que je serais morte une deuxième fois si l'occupant de la caverne n'avait pas montré le bout de son museau. Un Astri. Un jeune mâle. Qu'est-ce qu'il était beau ! Qu'est-ce qu'il avait de grandes dents aussi... Il s'est mis à gronder et j'ai vraiment crû que j'allais être son dîner. Il allait m'attaquer lorsque nos regards se sont croisés. Et là, il s'est passé quelque chose d'étrange. Je ne sais toujours pas comment décrire cette sensation. C'était comme si... Comme si cette rencontre n'avait pas eu lieu par hasard. Comme si il existait un lien étrange et indescriptible mais bien réel entre nous. Il était... fait pour moi, disons ça.
Il s'est arrêté, m'a regardé étrangement et puis comme si il n'arrivait pas à se décider, s'est mis dans un coin de la grotte et a continué de me fixer. Complètement épuisée pour chercher plus loin, je me suis roulée en boule pour essayer de me réchauffer. Il faisait vraiment trop froid. Je sentais mes doigts s'engourdir, puis mes mains, comme une promesse de mort qui commençais doucement à se propager dans mon corps. Malgré la présence tout de même assez inquiétante du dragon, j'ai fini par m'endormir. Lorsque j'ai ouvert les yeux, il faisait noir. Et chaud. Impossible ! Étais-je morte ? J'ai tendu un bras et ma main a heurté une surface chaude et... recouverte d'écailles. L'Astri a écarté ses ailes et j'ai pu m’apercevoir que je me trouvais juste à côté de lui et il y a quelques secondes, en dessous de ses ailes. Il m'avait protégé du froid ! C'était assez dur à croire pour moi mais c'était la vérité. De toutes façons, si il n'avait rien fait, je serais morte. J'ai essayé de me relever mais étant encore trop faible, je me suis cassé la figure par terre. Et là, je vous jure que je ne mens pas, j'aurais juré que le dragon riait intérieurement. Ça se voyait à son regard narquois et à son petit grondement. Bref, j'ai essayé de me blottir contre lui (je sais, c'était peut-être pas la chose la plus intelligente à faire mais au point où j'en étais... ), histoire d'avoir un peu plus chaud mais le grognement mécontent qu'il a fait m'en a dissuadé. C'est sauvage ces bêtes là, il ne fallait quand même pas exagérer ! La tempête a fini par se calmer mais je n'avais pas envie de partir. J'étais bien avec lui ! Cependant, il a trouver le moyen de me dire de déguerpir et c'est avec regrets que j'ai quitté la grotte.
Je suis rentrée chez moi, j'ai rassuré ma mère en pleurs mais je n'ai jamais rien dit à personne. Pourtant, ils se sont bien rendus compte que quelque chose avait changé chez moi. J'étais obsédée par ce dragon. Je devais le retrouver. Pour faire quoi ? Aucune idée. Je savais juste qu'il me manquait et que j'avais besoin de lui. Je me suis promenée longtemps dans les montagnes, essayant de retrouver la grotte mais en vain. J'ai fini par abandonné mes recherches. A la place, je me suis mise en quête d'un maître dragonnier. Oui ! Mes parents me disaient folle mais ils n'avaient pas ressenti ce que moi j'avais ressenti en voyant l'Astri. Sans ça, je ne me serais jamais lancée dans ce genre d'aventure. J'allais devenir dragonnière, même si je devais en baver et je retrouverai ce dragon. Peut-être ne voudrait-il pas de moi. Mais dans ce cas, pourquoi m'avait-il sauvée et ne m'avait-il pas dévorée ? Il avait du ressentir la même chose que moi, voilà tout. Enfin, j'espérais. Bref, j'ai effectivement fini par trouver un maître dragonnier sans élève. Et vous savez quoi ? Je lui ai demandé, il a regardé ma petite taille, ma silhouette fluette et il m'a rit au nez ce bougre ! Je ne me suis pas démontée, je lui ai dis que je trouverai bien quelqu'un d'autre et que ce n'était pas parce qu'un mec avec une coupe de cheveux aussi improbable que la sienne m'avait renvoyé bouler que j'allais abandonner mes projets... Ahem... Globalement, il l'a bien pris, m'a dit qu'il aimait bien mon caractère et m'a acceptée comme élève.
Il m'avait assuré que l'entraînement serait difficile mais je le savais déjà et je m'y étais préparée. Cependant, c'était encore pire que ce que j'avais prévu. J'avais quinze ans. J'ai dû apprendre à me concentrer pour éviter les coups durant mon entraînement aux maniements des armes, j'ai dû apprendre à obéir, à courir pendant des heures, à esquiver rapidement, à escalader... Il m'apprenait juste l'art du combat, histoire que je puisse survivre plus de quelques secondes dans ce monde hostile et pour cela je devais au moins prendre dix kilos de muscles... Mon maître (berk, je déteste ce mot), Erwann, m'avait acheté une épée de petite taille mais j'étais si fluette qu'elle me semblait disproportionnée. Pourtant, je devais faire avec. Il me disait que ce n'était pas grave, que j'allais grandir mais non, je suis restée à mes un mètre cinquante-cinq. Quand il s'est aperçu de cela, il m'a acheté un poignard pour compenser sans pour autant mettre de côté mon entraînement au maniement de l'épée. Aujourd'hui, je m'en sors plutôt bien, avec une telle arme. Bref, je vous passe les trois années qui ont suivi, années de souffrance mais de détermination pour moi, année d'exaspération et d'amusement pour Erwann. Je n'étais pas une si mauvaise élève qu'il me le disait. Il a toujours été impressionné par ma ténacité, c'est juste que je n'ai pas vraiment l'esprit et le physique à la base pour être dragonnière et j'ai dû revoir une bonne partie de ma personne. Enfin, pendant mon apprentissage, après je suis revenue au minimum moi même.
C'est à mes 18 ans que j'ai retrouvé l'Astri. Notre voyage nous avait ramené à ma ville natale et pendant que mon maître se reposait à l'auberge, je suis retournée dans les montagnes. Et je l'ai trouvé. Il était là, perché sur un rocher et il semblait m'attendre. Je l'aurais reconnu entre milles, même s'il avait grandi en trois ans. Je me suis approchée, il n'a pas bronché et j'ai pu poser ma main sur son coup. S'il acceptait de venir avec moi, je sentais que j'allais en baver pour l'apprivoiser. Il ne faisait peut-être rien pour l'instant mais l'étincelle de malice et de sauvagerie que je voyais dans ses yeux m'indiquait qu'il n'allait pas se laisser faire. Il m'a observée longuement, se focalisant pendant un moment sur mon épée qui se trouvait dans mon dos. C'est là qu'Erwann a débarqué, perché sur le dos de son Yirar. Il a compris ce qu'il se passait en un quart de seconde : ce dragon m'aurait déjà piétinée si il n'y avait pas quelque chose de spécial entre nous. Il a sourit et s'est approché pour finalement me confirmer que j'allais avoir du mal à le maîtriser, que c'était une espèce farouche et blablabla.
L'Astri avait l'air de vouloir me suivre et il n'a pas fait d'histoire jusqu'à ce que mon maître me demande d'essayer de le monter. J'avais appris quelques techniques de base sur son propre Yirar mais il y avait bien un moment où je devais essayer avec le mien. Il m'a éjectée une bonne dizaine de fois, a bien failli me piétiner avant que je ne fasse preuve d'un truc qui m'a moi même étonné : d'autorité. Je lui ai crié de se calmer, en gros. Ça a marché mais cette façon de faire n'a fonctionné qu'une fois. Je pense qu'il m'aurait encore éjectée la fois suivante si il ne s'était pas rendu compte que ce n'était pas si terrible. Ça, c'était la première étape. Le basique. Après ça a été encore pire. Chaque fois que je lui demandais de faire quelque chose, il n'en faisait qu'à sa tête mais je le soupçonnais de bien s'amuser à me voir galérer... Parallèlement, je prenais petit à petit le contrôle de mon pouvoir de Parlèms. Comme je n'étais plus avec mes parents et que je ne pouvais en parler à personne, j'ai dû me débrouiller seule. A début, c'était étrange, Erwann a compris qu'il se passait quelque chose mais il n'a pas insisté. En fait, à ce moment là, ça me gênait plus que ça m'était utile donc j'essayais de mettre mes capacités de côté, sans grand succès. Bref, j'ai finalement réussi, au bout de deux ans d'effort, à maîtriser mon dragon et à bien m'entendre avec lui. Parfois je lui parlais pendant des heures, le soir et lui, il m'écoutait. Sans jamais me répondre. Me donnant juste quelques marques d'affection quand je me sentais un peu déprimée ou parfois même sans raisons particulières. Je crois que mon côté un peu paumée le faisait rire mais qu'au fond, il m'aimait bien. Si ce n'était pas le cas, il serait parti depuis longtemps. Pourtant, mon maître m'a raconté qu'il pouvait communiquer avec son dragon. Avec un genre de lien mental. Lien que je n'ai toujours pas réussi à établir. Erwann trouvait que j'étais prête à finir mon apprentissage mais il voulait que j'établisse ce lien avant de me dire adieu. Juste pour être sûr que mon dragon ne décide pas un jour de partir, en me plantant dans un quelconque endroit. Ce serait dommage...
Ce lien, je ne l'ai établi qu'une brève fois. Et encore ! C'est plutôt mon Astri qui s'en est chargé. Nous avons été victimes d'une embuscade de loups euh...affamés. Brrr, je m'en souviens encore. J'ai encore failli y passer ce jour là. Je me débrouillais pourtant bien avec mon épée, j'avais 20 ans, j'étais à peu près aussi douée qu'Erwann mais j'étais débordée. Les attaques fusaient de partout. Si bien que je n'ai pas vu le petit mâle qui se trouvait derrière moi et qui attendait le moment opportun pour se jeter sur moi. Mon Astri, qui s'occupait de quelques créatures un peu à l'écart, l'a aperçu et c'est là que... J'ai senti son esprit se tendre vers moi. Mélange de pensées et d'émotions animales, de fougue, de brutalité, de respect, de fidélité, d'affection, de peur... Surprise, j'ai failli laisser un loup planter ses crocs dans mon bras mais j'ai réussi à le tuer au dernier moment. C'est alors qu'une image m'est parvenue. Une image d'une netteté que je n'avais jamais vue. Moi de dos et un loup... « Derrière toi ». Je me suis retournée juste à temps... J'ai regardé mon dragon et je lui ai adressé des remerciements silencieux, espérant qu'il me réponde. Mais, rien. Il me regardait, toujours avec ce petit air attendri et complice mais légèrement moqueur. Raaah, qu'est-ce que je l'aime !
Voilà. Après cet épisode de ma vie, mon maître a mis fin à mon apprentissage et je lui ais fait mes adieux. J'étais quand même plutôt triste de le voir partir, malgré son côté tyrannique et jamais content. Au fond, il avait un grand cœur. Depuis je parcours le pays accompagnée de mon Astri. C'est toujours étrange de voir comment les gens vous respectent quand vous avez une grosse bestiole aux griffes acérées pour ami ! En cinq ans je n'ai pas une seule fois réussi à rétablir un lien mental. En fait, c'est lui qui décide... Comme toujours !
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