Deux familles nobles Parlèms se font la guerre depuis peu ouvertement : leurs enfants respectifs ont tous disparu ! Aiderez-vous à retrouver leurs héritiers pour calmer la tension ambiante ou vous assurerez-vous que Lisbeth de Sethbel (17 ans), Gael de Hanis (16 ans) et Shiria de Hanis (10 ans) sont bien morts ?


Aucune intervention du MJ n'est à prévoir, vous pouvez vous exprimer librement.

Cela faisait déjà quelques semaine que j'avais traversé le fleuve Nami et que je me dirigeais vers la fête de la vérité. Je venais de quitté une petite forêt qui me laissa ébloui par sa beauté naturel, et je découvris une large plaine. Je m'attendais à nouveau paysage verdoyant, des petites plantes et l'herbes grasses ployant sous le vent froid d'automne qui me gelait dans ma tenue de voyage prévue des régions chaudes et secs. Une autre surprise m'attendis, celle des corps qui jonchaient le sol, l'odeur métallique du sang, la terre transformer en tourbe ... Je me rendis que la bataille venait de se terminer car des soldats des deux camps fouillait le camp de bataille en quête de blessés qu'ils chargeaient sur des brancards vers des campements. Sans attendre je me dirigeais vers les blessés qui attendaient qu'on les emmènes à leur camps. Des soldats s'interposèrent, m'ordonnant de quitter le champ de bataille. L'un d'eux m'attrapa fermement par l'épaule et se mit à me questionner.

"Ce n'est pas un endroit pour les gamines, que fais-tu ici ? Cherches-tu un proche ? Dans ce cas fait comme tout le monde attend un messager de nos seigneurs Sethbel, bien que cela m'étonnerai que tu sois de la région ..."

Il était inutile d'en rajouter pour que je comprenne où il en voulait en venir ! Son regard parlais  pour lui. Il me jugeait sur mon physique ... Je pris un ton froid à gelé la pierre, aussi sympathique que mon interlocuteur.

"Je possède la Vérité de l'Etre et je suis verser dans enseignement de la médecine depuis mon enfance. Alors laissez-moi passer pour je puisse sauver ces malheureux."

J'ignorais volontairement la question sous entendue de mes origines. Je me libérais de son emprise et m'agenouilla près du premier blessé. Il avait été atteint en pleine poitrine une large entaille sale lui barrait le torse. Je fouillais dans mon sac pour sortir une potion d'herbes médicinale qui me servit à désinfecté la plaie. Je n'en aurai jamais assez pour autant de blessé mais tant pis ... J’en versai sur la blessure puis je posais mes mains sur lui et j'utilisais ma Vérité, ressentant les cellules de son corps qui réparait l'immense coupure. J'accélérais le travail de son organisme avec ma Vérité. de l'extérieur même si c'était lent, la plaie se refermait à vue d’œil. Je passais ainsi de suite aux blessé. A chaque cas j'avais de plus en plus de mal de gardé mon son froid d'autant plus que j'étais de plus en plus fatigué et que le peu d'herbes et de décoction était épuisé. En plus, à de trop nombreuse reprise je me penchais sur un corps pour me relever l'instant d'après, incapable de les aider. Au moins les soldats me fichait la paix et me laissait faire.

Je passais une grande partie de la journée ainsi avant d'être totalement épuisé et incapable devoir un corps de plus pour le moment à un tel point que je vomis. Le soldat qui m'avait accosté vint me soutenir, toujours avec sa rudesses et en maugréant et me mena vers le campement.

"La prochaine éviter de vous mette dans un état aussi pitoyable"

Je ne lui répondis pas, il n'y avait rien à ajouter à ça. Il me guida jusqu'à une tente et je me laissais tomber sur un lit de camps ou je m'endormis tout de suite. Je me réveillais le lendemain tard dans la matinée, avec le soldat planté au pied de mon lit assis sur un tabouret.

" Tiens, on m’a donné une nounou ..."

Ma voix était un peu enraillé mais ce qui n'empêcha pas de tirer un vague sourire au soldat.

"Faite la maligne, vous auriez été bien de mourir d’épuisement après avoir sauvé une dizaine de soldats."

Sur ce il me tendit un plateau avec un broc d'eau, du pain et du fromage. Je n'avais pas espérer mieux après tout, ce sont des soldats, ils comptent les rations. Je mangeais donc sans rien ajouter et bu l'eau d'un trait. Je me redressais et j'ai été forcé de constaté que j'étais couverte de sang et que je sentais aussi bon que le champ de bataille.

" Je suppose que vous vous êtes installé près d'une rivière ? "

Il me répondit que oui et m'indiqua la direction, vers une lignée d'arbre. J'y ai été tout de suite, trouvant un endroit discret pour me rafraîchir et la laver mes affaires. Sur le chemin du retour, je prêtais attention aux plantes qui m’entouraient, cherchant celle qui pourrait m'être utile. Je revins par après pour les cueillir et prendre de l'eau. J'en fis quelques flacons certains pour la fièvre d'autre pour nettoyer les plaies et désinfecter. Le soldat qui me surveillait m'avait laissé à ma tâche. Les autres hommes d'armes me jetaient des regards curieux mais aucun ne me dérangea.

Dans la soirée, je rentrais dans l'immense tente des blessés. L'odeur était quasiment insupportable, c'était celle de sueur et de la putréfaction.  Il y avait peu d’espace entre les lits de camps et l’air bourdonnait de râles, de gémissements et de respirations lourdes et saccadées. Devant la masse de blessés, je décidais d’utiliser beaucoup plus les herbes que je vais récupérer et la médecine traditionnelle. Par chance, ils possédaient du matériel médical, en plus  de l’équipement léger que je transportais.  Je passais plusieurs heures à aider et soulager les blessés, utilisant ma magie avec plus parcimonie que la veille. Quand je ressortis j’étais éreintés et allais me reposé dans la tentante  ou j’avais déjà dormie. Le lendemain peu après le lever du jour, je me préparais à la rivière comme la veille. Alors que je revenais au camp, le soldat qui me veillait se dirigea vers moi.

«  Bonjour, dame. Nous vains envoyé un message à nos seigneurs vous concernant pour savoir que faire de vous et ils ont exprimés l’envie de vous voir. Je dois donc vous accompagnez jusqu’au manoir de mes maitres. »

Dame ? Depuis quand était-il poli et me donnait-il un titre ? J’étais un peu suspicieuse devant ce changement mais j’étais curieuse de savoir ce qui désirait ces nobles.

« D’accord, je vais vous suivre. Avons-nous beaucoup de route ? »

Il fit signe de la tête que non tandis qu’on lui apportait deux chevaux.

« Une demi-journée de cheval, jeune damoiselle »

Je ne pus retenir de lever les sourcils devant ce surnom. Il ne  parut pas remarquer mon expression étonné devant ces soudaines marques de respect qui était d’autant plus au-dessus de mon rang. Je me tournai vers le cheval que je caressais en grimaçant un peu. Je prévins le soldat que je n’étais habitué à monter. Ça m’était arrivé  que de rare fois. Je ne parvins pas à déchiffré son expression mi-figue mi-raisin.

Sur ce nous montâmes sur nos monture, avec maladresse pour moi et nous mîmes en route remontant la plaine pour aller plus profondément dans les terres de Faras, en direction des nobles qui me quémandais