Opketh.. En voilà un nom que plus d’uns ont entendu parler parmi les Héléos, un nom renommé depuis plusieurs générations pour être de fiers chevaliers spécialistes du contrôle et du dressage de montures et autres créatures utiles. Issue de Volkh Opketh, spécialiste dresseur et Rivys Leeskshi, une chevalier de la noblesse instructrice l’art du combat armé, Kee’leevi, souvent surnomée « La rouge », du moment que cela n’était jamais devant elle ou à portée de ses oreilles, à bien entendue suivit les pas de ses parents sans même savoir qu’elle avait le choix de faire autre chose, elle a toujours baigné dans l’entrainement intensif et à appris à aimer sa façon de vivre.
A seize ans elle était déjà capable de se battre et de dresser officiellement elle-même les jeunes créatures prometteuses.
Tel était son enfance, plutôt aisée et d’une famille de renommée importante, cependant, qui pense que vivre ainsi est facile et agréable se trompe. Le quotidien de Kee lui faisait porter le lourd poids d’une famille dont on attend de grandes choses et surtout le meilleur. Elle se levait très tôt pour son propre entrainement, travaillait en tant que dresseuse l’après-midi, reprenait son entrainement le soir et ce sans vacances ni temps libres pour s’amuser. Et justement, s’amuser n’était pas un mot dont le vocabulaire de Kee’leevi avait vraiment besoin car n’ayant de toute façon aucuns amis, elle ne savait pas vraiment comment s’amuser autre que pendant ses entrainements.
A ses vingt et un ans, elle fût félicitée par les haut Héléos pour lesquels ses parents travaillaient, ceux qui les payaient pour former 90% des jeunes recrues ainsi que les montures. L’un de ces haut gradé de l’armée était un amis proche de sa famille et fit la demande à Kee’leevi de bien vouloir maintenant travailler pour lui, en tant que dresseuse, elle devrait maintenant «  tâter le terrain ». Une demande qui lui était impossible de refuser, non seulement pour l’honneur de sa famille, pour l’expérience, et la renommée du nom.
Aujourd’hui Kee’leevi n’offre aujourd’hui que des cours officiels d’une a plusieurs semaines d’entrainement intensifs pour les élèves de haut et très haut niveau. Elle ne manque également pas une occasion de passer voir l’évolution de ses anciens apprentis et d’offrir son aide de temps en temps pour des cours spéciaux.
En dehors de cela elle arpente le continent à la recherche de créatures à dompter toujours plus grandes et plus dangereuses ou plus utiles aux siens. Elle vit seule entourée de nombreuses bêtes apprivoisées, souvent peu appréciées de la plupart des siens car jugées fourbes et dangereuses, mais n’en tien rigueur et s’obstine à vouloir démontrer qu’une bête bien dressée ne fait de mal qu’à celui que son maitre désigne.