Espérance de vie :60(mercenaire)à 90 ans(prêtre)
Apparence :Beaucoup d'entre eux vivent en ayant fait vœux de pauvreté, seuls les prêtres et prêtresses peuvent être apprêtés de quelques bijoux ostentatoires. Si les Namès de la capitale arbore une toge blanche, ceux traversant le désert sont enroulés de voiles pour se protéger de la brûlure du soleil, du sable et du vent.
Eveil de la Vérité :15 ans
Dons de Vérités :Être
Territoires :Le désert de la patience
Capitale :Karnès(désert de la patience)HistoireS’ils se sont établis dans le désert, c’est dans l’espoir de mieux entendre le murmure des dieux et d’échapper à la guerre qui opposait alors les Anciens et les Arvèles. En ces temps reculés où les Humains découvraient encore de nouvelles Vérités, les Namès ont fui la violence qui les entourait pour se créer une oasis. Et depuis, ils n’en sont jamais partis. Se tenant à l’écart de tous, les Namès ont su préserver leur neutralité même encore aujourd’hui. Les rares fois où ils s’aventurent en dehors de leur territoire concernent les prêtres qui se rendent dans un des temples à travers la terre des Humains. Ils sont acceptés presque par tous et peuvent avoir une influence locale.
Si tous les Namès sont croyants, il existe toutefois une différence flagrante entre les citadins qui habitent sur les plateformes du désert et les nomades. Les premiers sont plutôt renfermés sur eux et très conservateurs. À l’inverse, les nomades n’ont pas peur d’accoster les étrangers qui passent dans le désert et ils sont à l’origine de nombreux cultes secondaires des dieux et déesses. Chaque tribu honore à sa manière les dieux et est bien souvent rejetée pour cela par les citadins.
Anciens : Ils sont alliés, car les Namès ont toujours voulu prêter main forte aux gardiens de l’Arbre qui sont majoritairement de cette confrérie. S'immisçant dans les affaires religieuses, nombreux sont ceux à avoir rejoint des temples de la forêt, où l’on trouve l’un des temples principaux du continent. Depuis l’embrasement de l’Arbre de Vie, la plupart des Namès ont quitté la forêt et aidé ses habitants à s’enfuir. |
Arvèles : Il s’agit de leur plus fidèle allié. Depuis toujours, ils dépendent d’eux pour leur protection contre les Liares. Si les raids royaux ont été arrêtés, quelques brigands persistent à descendre au sud. En ces temps de crise, seuls quelques soldats sont envoyés en cas de grande nécessité. Les Namès ont toujours accepté leur aide sans attendre de miracle et ouvert leurs portes à tous leurs malades, il reste en revanche rare qu’ils se déplacent chez leurs alliés. |
Parlèms : Bien trop matérialiste pour eux, il leur arrive d'envoyer des représentants lors des grandes cérémonies, mais ils n’entretiennent pas de réelles relations amicales, juste le strict minimum. Leur influence peut toutefois prendre de l’ampleur quand certains prêtres s'allient à des seigneurs locaux. Le reste du peuple craint leur Vérité. Ce fut la dernière accordée aux Humains, ils les tiennent donc en grande partie responsable de l’abandon de la déesse Mère. |
Récleyès : Avant leur retour, toutes traces d’eux avaient été effacées de tous les documents dans le désert. Citadins comme nomades avaient peu à peu oublié cette confrérie. Désormais, ils ne peuvent plus fermer les yeux. Si dans un premier temps, ils sont restés cloîtrés dans leurs villes surélevées, craignant plus que tout cet ennemi revenu du Maldelly, aujourd’hui ils sont prêts à se rendre à Déoli pour aider les réfugiés. |
Héléos : Le couple royal ne s’est jamais déplacé en personne, mais envoie régulièrement des émissaires. Leurs relations sont principalement tournées autour de la religion. Toutefois, pour le peuple, les Héléos suscitent une curiosité qui s’était éteinte depuis longtemps parmi les Namès et certains se sont vite montrés impatients de pouvoir tester leur Vérité sur ce nouveau peuple. |
Liares : Pendant des siècles, ils ont été victimes des attaques à répétitions de ce peuple. Une haine envers eux a lentement pris vie dans le coeur des Namès. L’accès à la capitale sous haute surveillance ne leur est ouvert que depuis qu’ils ont signé un traité avec les Arvèles. Malgré tout, quelques attaques isolées ont encore lieu au Nord du désert. |
Phyléis :A Venir.
Agriculture : Difficile
Leur alimentation est très peu variée, les fruits et légumes sont des mets très recherchés chez les Namès. La plupart d'entre-eux se nourrissent d'une bouillie de céréales ou racines, parfois accompagnée de viande séchée. Il n’existe que très peu de paysans chez les Namès. Tous sont situés au Sud du désert, les éleveurs sont bien plus nombreux à travers le désert, mais leurs troupeaux restent très modestes. |
Vêtements : Codés
La toge blanche est de rigueur pour ceux ayant rejoint un temple, et ils sont nombreux. Entravée par une ceinture ou décorée, elle est le reflet de l'importance de son porteur. Le reste de la population porte aussi des toges légèrement colorées et beaucoup ont un tissu supplémentaire pour se couvrir la tête du soleil, les hommes le portent plutôt comme un foulard et les femmes comme un long voile. Les nomades quant à eux sont pour la plupart en pantalon et ils possèdent un foulard pour se protéger le visage du désert. |
Rapport à la Vérité :Valeur Sociale et Sacrée
Dès leur plus jeune âge les Namès apprennent tout sur la Vérité de l'Être qui permet de soigner même si la leur ne s'est pas encore manifestée. Plus tard, leur Vérité déterminera leur importance dans la société. Si les Namès ont su perfectionner autant leur art, c'est grâce à leur dévouement pour les dieux. Nombreux sont ceux à les invoquer lorsqu'ils usent de leur Vérité. Mais ceux qui n’ont pas hérité de dons de soins sont généralement stigmatisés et n’accèderont jamais à un poste important.
Religion : Très croyants
Les Namès sont les plus grands serviteurs des dieux, ils ont décidé de vouer leur vie aux divinités. La religion a pris une place très importante dans leur vie, leur quotidien est sans cesse en lien avec le spirituel. Les temples sont très nombreux dans leur capitale, la plupart sont assez petits, mais dans cette ville, tous les dieux sont adulés. Il faut seulement savoir où chercher, car leurs autels sont d’une grande sobriété contrairement au reste du monde. |
Education : Sélective, Religieuse et Initiatique
Centrée autour de l'étude des légendes de Madelle et des divinités qui protègent le monde, l’école accueille majoritairement les enfants des citadins vers 4 ans. Il y aussi des cours théoriques, puis pratiques sur la Vérité qui permet de soigner. Au sein de l’école est opérée une discrimination, si l’accès est ouvert à tous, la remise du diplôme est réservée aux étudiants de 18 ans qui ont un don de soins. Quant aux autres, ils quittent souvent l’école peu après l’éveil de leur Vérité, soit vers 15 ans. |
Armée :Faible
Il n’existe pratiquement aucune armée, seules les villes disposent de leurs gardes pour faire face aux attaques des vers géants et autres monstres du désert. Le reste du territoire est très mal défendu. Il n’existe que quelques unités de soldats disséminées dans le désert, car ils n'ont jamais vraiment défendu la frontière Nord. Les Arvèles ont toujours été là pour repousser les Liares. Les soldats Namès sont ainsi bien plus des chasseurs de monstres que de réels stratèges de guerre.
Alchimie : Rare
Assez méfiants envers les alchimistes, ils craignent l'envie des mortels à vouloir imiter le pouvoir de création des dieux. Cependant, une boîte dite "de l'instinct" fut créée, c'est un artéfact très sacré que les Namès gardent jalousement. Ils seraient les détenteurs de plusieurs objets divins, il s’agit là des seuls objets alchimiques tolérés au sein de la capitale. |
Transport : Rare
Il n’existe aucune route dans le désert, ainsi il est très compliqué de se déplacer en plus de l’environnement hostile. Les Namès ont pour habitude de se déplacer en groupe à dos de montures. Il est très compliqué de se déplacer seul, pour ceux qui ne sont pas habitués à repousser les dangers du désert, c’est la mort assurée. |
Naissance : Dans les villes surélevées du désert, il existe des maternités souvent faisant partie du temple de Demnia. Certaines prêtresses sont spécialisées dans les accouchements et accompagnent les mères tout le long de la grossesse pour bénir l’enfant dès sa naissance. En revanche dans le désert, il est de coutume de retourner dans le clan familial pour être assisté par l’accoucheur familial. Chaque clan possède une personne qui se charge des naissances.
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Mort : Si la mort n’est pas brutale, bien souvent la personne fait convoquer un prêtre d’Uraang à son chevet pour l’accompagner dans le Maldelly. Il reste jusqu’aux derniers instants de la personne souffrante et prie pour que son âme puisse atteindre le voile du monde des morts. La famille lui demande bien souvent de se charger de la dernière cérémonie. Le corps du défunt est enseveli dans les grottes qui parsèment le désert, seuls les prêtres rejoignent les catacombles sous la capitale.
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Temps de Prières : Quasiment tous prient au moins deux fois par jour, soit : à l’aurore en se levant et au crépuscule avant de se coucher. Le quotidien de ceux qui rejoignent un ordre est constamment interrompu de temps de prières. Les Namès se recueillent les yeux fermés en silence, ou dans un très faible murmure, et placent leur main droite sur leurs lèvres. Seuls les nomades du désert remercient à voix haute les bénédictions de leur journée.
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Mariage : Tous les mariages Namès se font devant l’autel de Demnia avec la bénédiction d'une prêtresse. Les mariés sont placés à genoux devant l'autel de la déesse, se faisant face. La prêtreses récite alors les voeux des mariés : rester fidèle même dans la maladie et jusqu’à la mort et toujours suivre les enseignements de Demnia. Puis, elle lie leurs mains avec un ruban blanc. S’en suit généralement un repas modeste bénit par la prêtresse.
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Parité : Limitée
Si une femme ne gère pas un héritage, ne possède pas un commerce ou n'a pas intégré un temple, alors il lui sera quasiment impossible d'avoir une place imoprtante dans la société. Celles qui réussissent grâce à l'argent sont cependant peu appréciées si elles ont fait étalage. |
LGBTQ+ : Violences et Banissement
Les prêtres rejettent ceux qui sont démasqués. Ils sont alors marqués au cou pour que tout le monde sache ce qu'ils ont commis et ils sont abandonnés sans eau, ni provision. Bien souvent les familles se chargent elles-mêmes de la sanction, ne voulant pas attirer le déshonneur sur elles. |
Atteinte au Conseil de la Lumière : Banissement à vie de la capitale. Si la personne revient, elle est attachée aux pilliers de Kanès.
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Accès à la capitale : Aucun non-croyant n'est admis dans l'enceinte de Karnès. Et les armes doivent être déclarées à l'entrée, les étrangers ne peuvent pas rentrer avec.
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Blasphème : Interdit envers la confrérie, ses dirigeants ou les dieux, sans quoi, la personne se verra interdite dans les temples du désert. Si elle trouble l’ordre public, selon la gravité, elle peut être enfermée 1 mois ou attachée aux piliers de Karnès.
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Esclavagisme : Autorisé, s’il s’agit d’un prisonnier pour l'entretien des villes et des temples. Un esclave peut être offert en sacrifice aux dieux. Interdit, par la plupart des tribus du désert.
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Meurtre : Exil au Nord du désert. Si le fautif revient dans le désert ou s’il s’en est pris à un prêtre, il est attaché aux piliers d'une des villes surélevées.
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Vol : 1 mois d’emprisonnement. Les récidivistes ont la main tranchée. Ceux qui profanent un temple sont attachés aux piliers d'une des villes surélevées.
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Viol : 2 ans d'emprisonnement. S'il s'agit d'une prêtresse ou d'un prêtre, l'accusé est attaché aux pilliers de Karnès. Les pères et maris peuvent rendre la justice eux-mêmes avec l'accord d'un prêtre de Séliope.
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Divorce : Interdit dans les villes surélevées. Les tribus nomades peuvent l'accepter, mais cela reste tout de même l'exception dans le désert.
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