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Kessa Deremis - L'Appel de la Violence

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Message(#) Sujet: Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Icon_minitimeJeu 28 Sep 2017 - 23:53

Kessa Deremis - L'Appel de la Violence 594383FantasyArena
Kessa Deremis
« Savoir se servir de son crâne, la clef de la survie... »


Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Presen10
PRENOM: Kessa
NOM: Deremis
DATE DE NAISSANCE ET LIEU: Née le 21 Sòrn 1228 dans une petite ville du Sud-Est de la Plaine Isolée.
AGE: 21 ans
PEUPLE: Humains
CONFRÉRIE: Parlèms
RANG: Mercenaire
Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Presen11


VÉRITÉ PRINCIPALE: Vérité de l'Espace.
DESCRIPTIF:
Kessa était encore très jeune lorsqu'elle comprit qu'elle était née dans la mauvaise famille. Une famille qui ne pouvait pas comprendre ce qu'elle était, ce qu'elle voulait. Ce dont elle avait besoin. Elle n'était pas à sa place dans cette vie d'ennui... L'enragée devait avoir environ quinze ans lorsqu'elle découvrit que le changement était à portée de main.
Fulminant contre son père, elle avait passé la journée enfermée dans sa chambre. Une prison de soie des plus détestables, maintes et maintes fois ravagée. Dans un élan de colère, Kessa s'empara de l'objet le plus lourd qu'elle put trouver - une petite statuette représentant un oiseau aux ailes démesurées - et le projeta avec force à travers la fenêtre. Le verre explosa et le rapace de pierre commença à chuter. Incapable de supporter une seconde de plus cet enfermement, Kessa se prit à vouloir être à la place de son projectile, qui avait la chance d'être de l'autre côté des murs de sa geôle. Libre. L'instant suivant la jeune adolescente se retrouva en chute libre à quelques mètres du sol. L'impact fut particulièrement brutal et douloureux. Un bras démis, une jambe cassée et toute une ribambelle de contusions et d'égratignure.
Mais elle savait qu'elle était désormais libre. Une malencontreuse défenestration lui avait redonné goût à la vie.

ARMES: Poing gauche. Poing droit. C'est déjà bien suffisant pour se faire une place dans le monde.

DESCRIPTIF:

  • Poing-Gauche, affectueusement surnommé "Gorod" en hommage à l'esclave auquel elle doit tant, est le conduit de toute sa rage. Les coups qu'elle porte de cette main manquent bien souvent de précision mais, comme habités par une colère aveugle, sont des plus dévastateurs. Les os ploient lorsque Gorod s'abat.
  • Poing-Droit répond quant à lui au doux nom de "Derem", en référence au nom de jeune fille de sa mère, qu'elle a décidé d'adopter depuis sa fuite. Main directrice de la jeune femme, c'est sans surprise qu'elle délivre les assauts les plus rapides et les plus précis. L'on raconte parfois que c'est l'amour inconditionnel d'une mère envers sa fille qui guide ce poing.



Je suis et je resterai



PHYSIQUE :


Au grand dam de son paternel, Kessa n'hérita pas de la beauté délicate (et légendaire !) de sa mère avec ses traits durs, son front haut et ses sourcils épais qui ne rappelaient que trop le faciès d'une vile roturière. Un nez cassé une fois, et légèrement de biais depuis lors, souligné par mince cicatrice en travers de l'arrête. Des lèvres certes pulpeuses, mais bien trop souvent boursouflées ou éraflées. Pire que tout, la jeune femme ne fit jamais rien pour pallier ce prétendu "défaut", arborant fièrement ses traits, sans jamais recourir au moindre artifice ou maquillage. Seul espoir d'originalité pour ce visage terriblement commun (et plutôt malmené), deux prunelles de glace à la profondeur insoupçonnée.

De taille plutôt moyenne (environ un mètre soixante-huit), Kessa est une femme puissante, bâtie tout en muscles. Forgé par des années d'entrainements et de combats, le corps de la jeune noble est devenu une véritable arme. Des bras aussi épais que ceux d'un bon nombre d'hommes, des jambes taillées pour les brutales accélérations et un ventre aussi dur et impénétrable qu'un mur de brique, tels étaient ses courbes et ses charmes. Un cou trop musclé pour être élégant, et surtout une collection impressionnante de cicatrices et de bleus, dessinant sur sa peau une bien laide mosaïque. Cela fait bien longtemps que Kessa a rejeté le cliché de la féminité qui aujourd'hui encore gangrène encore sa terre natale...

Kessa porte ses cheveux courts et tirés en arrière... à l'exception d'une large mèche de long cheveux blonds, qui ne cesse de lui tomber devant le visage et de la gêner lors de ses combats. Pourtant, elle ne trouva jamais la force de s'en défaire. Car après tout, il s'agissait d'un cadeau de sa mère. Rongée par la culpabilité et la honte, la jeune femme ne put jamais se résoudre à rompre ce lien ténu qui l'unit encore à sa génitrice.

Privilégiant la liberté de mouvement à la protection pure, Kessa a toujours dédaigné les lourdes cuirasses au profit d'armures de cuir bouilli, plus ou moins complètes. Elle ne se sépare jamais de ses gants et brassards, alourdis quelques pièces d'aciers, grâce auxquels elle porte ses redoutables crochets et directs. Répugnant à l'idée de s'enfermer la tête dans un casque intégral, la jeune combattante tout au plus daignera s'équiper d'un épais protège-front en cuir sombre. Kessa ne porte jamais de bijoux ostentatoires, n'ayant que bien peu d'intérêt pour les richesses matérielles.




CARACTÈRE :


Ni les remarques acerbes ni les sévères réprimandes ne surent entacher le caractère de la jeune noble. Pas un seul instant de sa vie elle n'eut honte de ce qu'elle était, affichant fièrement ses muscles, ses bleus et ses plaies. Très jeune lorsqu'elle avait pour la première fois répondu à l'appel de la violence, elle s'y était depuis consacré corps et âme. Kessa vit pour le combat et se contrefout de ce que les autres peuvent bien en penser. Jamais elle ne courbera l'échine devant les pitoyables conventions de sa société, préférant plutôt briser celle de ceux qui tenteraient de les lui imposer. Attachant une importance énorme à sa liberté, Kessa hait les chaînes plus que tout, qu'elles soient physiques ou plus abstraites, à l'instar des liens du mariage...

La jeune femme n'apprit jamais à cacher ses émotions. Après tout, il s'agissait là du jeu préféré des membres de la haute société de la Plaine Isolée, minaudant les uns auprès des autres, sans jamais cesser de comploter et manigancer. Kessa éprouve un dégoût des plus profonds à l'égard des menteurs et des manipulateurs et ne se gêne pas pour le montrer. Prompt aux vives émotions, l'ancienne noble est capable de colères dévastatrices, que seul le temps et la fatigue sont capables d'arrêter. A l'inverse, la jeune femme se laisse parfois submerger par la mélancolie. Culpabilisant encore d'avoir abandonné sa mère aussi lâchement, Kessa se retrouve envahie par une intense tristesse chaque fois qu'elle se laisse aller à penser au passé... Pour autant, elle ne regrette rien : la vie qui l'attendait là-bas l'aurait sans aucun doute conduit au suicide.

Le reste du temps, Kessa est quelqu'un d'enjoué, de jovial. La vie n'est qu'un jeu, qu'il faut savoir savourer. Ce qui fait battre son coeur c'est l'adrénaline qui inonde ses veines à chaque coup porté ou reçu. Une véritable drogue. Accro à la violence et au danger, la jeune combattante est bien souvent trop imprudente. Parfois même inconsciente. Néanmoins, son addiction a ses limites et Kessa ne rechignera jamais à fuir si jamais sa vie devait être en trop grand péril. Chaque défaite laisse toutefois une cuisante cicatrice psychologique pour une telle compétitrice. Faisant bien peu de cas de l'honneur, elle n'hésite jamais à user de coups bas lorsqu'elle sent la victoire lui échapper. De même, la Vérité n'est rien de plus qu'un outil à sa disposition pour l'aider à se sentir vivante.



HISTOIRE :


Archétype du nobliau de province ambitieux et conspirateur, Elend Nerevard était au comble du bonheur lorsque la petite Kessa naquit. Si la fille s'avérait aussi resplendissante et coquette que sa mère, elle serait alors un atout indéniable dans son ascension personnelle. Issue d'un mariage politique, sans amour, la jeune fille grandit dans un magnifique petit manoir situé non loin d'Edessa, une petite ville du Sud-Est de la Plaine Isolée. Turbulente et bruyante, la petite n'avait rien de l'allure distinguée de ses parents, et les différents précepteurs qu'ils lui payèrent ne parvinrent jamais à altérer cet horripilant trait de caractère. Pire encore, l'enfant refusait éhontément de ployer, s'endurcissant de plus en plus pour devenir une véritable épine dans le pied de son père. Une faille béante dans son plan d'avenir.

A l'âge de six ans seulement, Kessa avait su se forger le glorieux surnom de Terreur des Nerevard à force de briser des objets plus ou moins précieux ou encore de salir délibérément les tapis et tapisseries. Alors qu'elle grandissait les punitions commencèrent à pleuvoir, mais rien ne semblait pouvoir apprivoiser la bête sauvage. On voulut la priver de dessert mais elle parvint à s’infiltrer dans les cuisines pour dévaster le repas du soir. On tenta bien de l'enfermer dans sa chambre mais elle se vengea en déchirant les soieries et dentelles avec ses dents.
De plus en plus désespéré par le démon qu'il avait engendré, Elend se détourna de sa fille, alors âgée de huit ans, abandonnant son éducation aux soins de sa femme. La belle Isanya débordait d'amour et de tendresse à l'égard de sa fille chérie. Curieusement, la petite Kessa y était particulièrement réceptive, devenant une toute autre personne dès lorsqu'elle se trouvait seule avec sa mère. Le démon se transformait en chaton. Isanya, comprenant qu'une âme douce existait en Kessa, tenta de l'initier aux arts de la broderie et de la peinture. Mais les mains de l'enfant n'étaient pas destinées à de tels raffinements... Chaque soir, alors que de lourds draps lui écrasaient la poitrine et l'emprisonnaient dans son lit, la petite Kessa entendait les Voix. Cela commença sous la forme de murmures, à peine perceptibles. Puis des mots semblèrent se détacher de ce souffle mystique, ésotérique. "Violence. Cogner. Douleur. Tomber. Combat..." Terrifiée dans un premier temps par ce qu'elle prenait pour des cauchemars, Kessa refusa d'en parler à quiconque, craignant terriblement que cela leur donne vie. Un beau jour, elle décida néanmoins qu'il était temps pour elle de cesser de trembler. Elle allait faire face aux Voix, et les faire disparaître à tout jamais ! Elle était grande, elle était brave !

Une nuit, alors que le manoir entier était endormi, Kessa repoussa ses couvertures et bondit sur ses pieds. Debout sur son édredon, dans le noir, Kessa serra les poings, prête à se battre contre ses peurs. Elle attendit de longues minutes, plus tendue que la corde d'une arbalète. Mais les Voix ne semblaient pas décidées à se faire entendre... Rageusement, la petite abattit sa main gauche sur le montant de son lit. La douleur lui arracha un petit cri. Alors... un murmure mélodieux s'infiltra dans son crâne. Les Voix étaient bien plus insidieuses qu'elle n'avait pu le penser. Un mot unique, envoûtant, commença alors à flotter dans son esprit. "Recommence". Troublée, Kessa resserra le poing et donna un deuxième coup dans le bois. Cela faisait mal, et était clairement désagréable. Mais il y avait quelque chose dans ce mouvement... Cette façon de bouger son bras... Comment avait-elle pu s'en passer toutes ces années ?
Alors que l'enfant démon se glissait à nouveau sous ses couvertures, elle réalisa que les Voix n'avaient jamais été ses ennemies. Contrairement à ce qu'elle avait pu croire tout ce temps, les Voix ne l'avaient jamais menacé. Elles voulaient simplement l'aider à découvrir ce qu'elle était réellement.

Le lendemain, Kessa décida de mettre un coup de poing dans un vase que son père aimait bien, et qui l'avait un peu trop nargué avec son bleu criard. Rien. Il y avait bien le mouvement, et le plaisir de détruire un objet chéri par son odieux paternel. Mais ce n'était pas assez ! Soudain, des bruits de pas précipités se firent entendre à l'angle du couloir. Quelqu'un avait été alerté par le bruit de porcelaine brisé. Sans réfléchir, la petite décida de se "cacher" derrière un meuble... jusqu'à ce qu'elle voit qui était le nouvel arrivant. Un enfant de son âge, fils de l'une des servantes de sa mère. Doucement, elle sortit de sa cachette et commença à avancer vers sa proie... Le garçon fronça les sourcils : il ne connaissait que trop bien la réputation de Kessa, mais savait aussi que cette dernière ne s'en prenait qu'au sol, aux murs, aux aliments, aux objets, aux... bref, pas aux personnes. Un cri de surprise et de douleur s'échappa de ses lèvres lorsque le petit poing de Kessa s'écrasa contre son visage et il s'effondra en arrière.
Dans un coin de sa tête, Kessa entendit les Voix rire et jubiler. Alors, elle frappa à nouveau.

La colère d'Elend fut terrible, et la déception de sa mère immense. Bien plus abattue à l'idée d'avoir peiné sa mère qu'effrayée par les menace de son père, Kessa baissa la tête en silence. Rongée par la honte... Mais cela avait été si bon. Saurait-elle s'en passer ?
La réponse était non. En dépit des châtiments corporels et des longs emprisonnements, Kessa était tout simplement incapable de résister à l'enivrant goût de la Violence. Elle était née pour ça, elle en était désormais convaincue. Tandis qu'Elend était sur le point d’abandonner tout espoir, Isanya eut une idée lumineuse. Il fallait tout simplement trouver à un compagnon de "jeu" adapté à leur bête sauvage. Pourquoi pas une autre bête sauvage justement ?
Trop féroce pour être apprivoisé et trop agressif pour être adopté, le chien avait sans aucun doute du sang de loup dans les veines. Une boule de muscles qui détestait le contact humain et n’hésitait pas à sortir les crocs pour le faire savoir… L’animal idéal pour Kessa, alors âgée de douze ans. Ce fut Elend qui lui offrit… Peut-être dans une tentative de regagner ne serait-ce qu’une once de l’amour de son enfant. En dépit de son ambition dévorante, le noble était humain, et il aimait cette créature sauvage qu’il avait engendré… et qu’il désespérait de ne pouvoir sauver. Une autre partie du nobliau, bien plus froide et machiavélique, espérait encore pouvoir marier Kessa. Ce fut dans un silence bien pesant que le paternel guida son enfant jusqu’à une petite grange désaffectée de leur domaine. Lorsqu’elle vit la créature, menaçante et farouche, la jeune adolescente faillit sauter au cou de son père. Un cadeau ! Et pas n’importe lequel !

Kessa devint presque sage à partir de ce jour-là. Elle assistait à ses leçons en silence et avait cessé (du moins presque) de frapper ses précepteurs. Si elle s’était avérée totalement nulle aux arts réservés aux femmes, l’enfant n’était pas pour autant idiote, et elle apprit sans trop de difficulté la lecture et l’écriture (bien que tardivement), ainsi que quelques bases en géographie et en calcul. Mais personne n’était dupe. Durant ces interminables journées, affreusement contraignantes et avilissantes, Kessa n’attendait qu’une chose : que le soir vienne. Alors, elle allait s’enfermer dans la grange de son chien - qu’elle avait sobrement appelé « Loup » - pour en ressortir quelques heures plus tard, couvertes de plaies et de bleus en tout genre. A chaque fois qu'on l’interrogeait sur son état, la petite répondait avec assurance : « Ne t’en fais pas, je suis la moins amochée des deux !»
Au début, Elend avait insisté pour assister aux jeux de sa fille et de son animal, s’assurant tout de même de la sécurité de cette dernière. Une fois à peu près certain que la vie de cette dernière ne soit pas en danger, le père décida de les laisser seuls. En l’espace de quelques jours, Kessa avait réussi à mater la bête… sans pour autant l’apprivoiser. Comme si un certain respect réciproque s’était installé entre les deux violentes créatures. Une fois à peu près certain que la vie de sa fille n’était pas menacée, Elend cessa tout simplement de les accompagner. Ravi des résultats de cette étrange thérapie, il n’avait pas non plus trop de temps à lui accorder…

Environ trois années plus tard, Kessa se tenait devant un petit monticule en terre, une pelle à la main. Épuisée, elle haletait en prenant appui sur l’outil. La sueur ruisselait sur son front, tandis que les larmes lui brûlaient les joues. Loup était mort. La nuque brisée au cours d’un jeu beaucoup trop violent… Kessa en était ressorti avec le bras en lambeau, mais ça n’était pas de là que venait sa douleur. Emportée par la fièvre du combat, assourdie par les hurlements de joie des Voix, l’adolescente avait laissée libre cours à toute la brutalité dont elle était capable. Et elle n’avait pas su s’arrêter à temps. La poitrine agitée de soubresauts, Kessa murmura quelques mots, entrecoupés de déchirants sanglots. Elle avait insisté pour enterrer le corps de la bête seule, en dépit de l’effort physique que cela demandait. Elle trouvait un certain réconfort dans la douleur lancinante qui lui engourdissait les bras, et la fatigue qui lui faisait tourner la tête.

La Terreur des Nerevard fit alors son grand retour, plus puissante que jamais. Désemparés, les parents de Kessa, qui refusait catégoriquement d’avoir un nouveau compagnon animal, se virent privés de tout choix. Il était impensable d’éloigner leur fille, elle représentait un trop grand danger à l’égard des autres (de plus, Isanya n’aurait jamais approuvé une telle solution). Il ne leur restait plus qu'à combattre le feu par le feu.

Le jour de ses seize ans, Kessa dépassa toutes les limites, et alla bien plus loin que d’habitude. Mue par une rage folle, elle se déchaîna sur son précepteur, qu’elle avait jugé un peu trop familier. Le pauvre homme faillit perdre l’usage de son bras gauche… Fou de rage à son tour, Elend congédia sa femme et fit venir un esclave qui travaillait pour lui aux champs. Haut de près de deux mètres, la peau brûlée par le soleil, et le corps sculpté par des années de travail forcé, Gorod était une force de la nature. La langue tranchée, l’oreille gauche arrachée et le nez cassé, il incarnait tout ce qu’une jeune fille aurait dû craindre. Mais Kessa n’était pas n’importe quelle jeune fille. Se dressant sur ses ergots, elle croisa les bras face au colosse et lui jeta un regard de défi, où se mêlait la curiosité et le dédain. Comme si la peur pouvait avoir un quelconque effet sur elle ! Elle darda un œil méprisant et suffisant en direction d’Elend, qui laissa échapper un soupir. Un souffle long et pesant. Un regret sincère. Alors il acquiesça doucement, presque imperceptiblement.
Gorod frappa. Le choc fut tel que Kessa ne tenta pas d’esquiver. Le dos de l’énorme main vint la cueillir à la joue, la projetant à terre.
- Tu ne me laisses plus le choix, Kessa. Déclara Elend d’un ton triste. Tu es bien trop dangereuse, pour toi mais surtout pour les autres. A chaque fois que tu dépasseras les limites de la bienséance, Gorod t’apprendra qu’une femme ne peut pas battre un homme. Tu apprendras à rester à ta place. Tu es une femme en devenir, pas un chien fou ni un mercenaire.
Sur ce, le père indigne quitta la pièce. De longues secondes durant, Kessa resta au sol à réfléchir à ce qui venait de se passer. Son propre père venait de l’offrir aux poings d’un homme à la force surhumaine ! Il ne réalisait sans doute pas quel présent il venait de lui faire… Encore sonnée, l’adolescente tituba pour se relever et se prit les pieds dans l’affreuse robe qu’on l’avait forcé à enfiler. Alors qu’elle chutait, la poigne solide de Gorod la retint, et l’aida à se remettre sur pied. Une gêne presque palpable se lisait sur ses traits. Un sourire carnassier étirant ses lèvres, Kessa laissa échapper un petit rire avant de faire mine de frapper le ventre du serviteur muet. Au dernier moment elle ralentit son geste et le toucha du poing avec délicatesse.
- La façon dont tu m’as démoli… D’un seul coup… Tu as intérêt à m’apprendre.
Kessa fonça vers le bureau de son père et se jeta à ses pieds. Elle fit de son mieux pour mimer la peur, et implora son pardon. Elle jura qu’elle ne recommencerait plus, qu’elle avait compris la leçon. Il fallait absolument qu’Elend croit que son traitement avait été efficace. Ce soir-là Kessa ne parvint pas à fermer l’œil, trop excitée par la perspective d’avoir trouvé un maître.

Depuis ce jour, la brutale adolescente dosa savamment ses accès de violences, afin de laisser ses parents croire que la solution Gorod était efficace, au moins temporairement. Comme avec Loup, Elend cessa rapidement d’assister aux punitions, qui s’avéraient parfois difficilement soutenable. L’esclave prenait toujours soin de ne pas trop endommager le corps de la jeune fille, mais il ne la ménageait pas pour autant et ses coups arrachaient bien souvent des cris de douleur à Kessa. Chaque fois qu’ils se retrouvaient seul, les entraînements pouvaient commencer. Orphelin, Gorod avait grandi dans la crasse et la misère des grandes villes, pillant et combattant pour vivre. Il n’avait absolument rien d’un artiste martial, oh que non. C’était un homme qui se battait avec la force du désespoir, sans honneur et sans règle. Un adversaire extrêmement dangereux… Un modèle pour Kessa Nerevard. Sans un mot, il lui apprit à se tenir en position de combat… C’est-à-dire jamais immobile. Souple sur ses appuis, les sens aux aguets. Ne jamais garder le même angle mort, être la moins vulnérable possible. Il lui enseigna à frapper, à utiliser le poids de son corps et la vitesse de ses déplacements… ainsi qu’à se servir des mouvements de l’ennemi également. Il lui fit comprendre (à grand renfort de coups bas) qu’il n’y avait aucun honneur dans un vrai duel. Seule la victoire importait. Gagner c’était survivre !
Mais les leçons étaient trop espacées, et Kessa ne pouvait pas vraiment les mettre en pratique sur d’autres personnes… Elle décida alors de braver tous les interdits, et Gorod et elle finirent par se rejoindre une ou deux nuits par mois dans la grange de Loup, pour échanger des coups. Le risque était gigantesque : l’esclave serait sans aucun doute exécuté sur le champ s’ils étaient découverts… Quant à elle… Kessa ne préférait pas imaginer l’enfer que deviendrait sa vie. Sans doute une prison dorée jusqu’à la fin de ses jours.

Le jour de ses dix-huit ans, la jeune femme décida qu’il était plus que temps pour elle de fuguer véritablement pour la première fois. Il ne s’agissait pas de courir à travers les arbres du jardin, un vieux précepteur à sa suite, mais bien de partir quelques jours. Usant de ses pouvoirs, qu’elle avait affiné en secret, elle passa outre toutes les barrières et clôtures se dressant sur son chemin… en lançant des cailloux au travers (ou au-dessus) et en échangeant de place avec eux. Profitant du couvert de la nuit, elle marcha jusqu’à Edessa, la ville la plus proche, située à quelques kilomètres seulement de la noble demeure de sa famille. Bien sûr, ça n’était pas la première fois qu’elle s’y rendait, mais cette fois-ci elle était seule. Libre ! De plus, elle avait une idée de destination en tête… Rabattant sa lourde capuche de laine sur sa tête, elle s’enfonça dans les obscures ruelles du quartier pauvre. De vieilles rumeurs guidaient ses pas, des récits de combats clandestins, singeant les glorieux affrontements d’arène si chers aux Parlèms. Des fosses où tous les combattants étaient acceptés, et où presque toutes les règles étaient bannies. Kessa en avait l’eau à la bouche.
Il lui suffit d’une piécette pour délier la langue d’un mendiant, qui lui indiqua le chemin de cette fameuse arène. Ça n’était même pas un bâtiment. Un simple trou dans le sol, qui menait aux anciennes catacombes labyrinthiques sur lesquelles était bâtie Edessa. L’endroit était sale et empestait la sueur, la crasse et… le sang séché. Une odeur presque enivrante aux narines de la jeune femme, qui n’en pouvait plus. Lorsque des vivats et des cris atteignirent ses oreilles, elle laissa échapper un petit cri et se mit à courir. Elle arriva jusqu’à temps pour voir un homme d’aspect malingre terrasser une montagne de gras et de muscles. Usant du poids de son adversaire, il le fit basculer en avant et lui asséna un coup redoutablement précis et efficace à l’arrière du crâne. Il ne fallut pas moins de trois personnes pour hisser le corps inconscient du lourdaud hors de la fosse. Le cœur battant la chamade, Kessa alla s’inscrire à la liste des combattants de la nuit, peu nombreuse.
- Une femme ! S’exclama l’organisateur, d’une voix puissante. Cela faisait bien longtemps ! Et c’est un réel plaisir. Héhé !
A ces mots, la foule qui s’était réunie pour voir du sang et de la violence se déchaina en un concert de cris et de commentaires plus ou moins graveleux. Kessa rit à gorge déployée et bondit dans la fosse. Voilà un endroit où elle se sentait à sa place.
Elle combattit trois fois ce soir-là. Le premier duel se solda par une victoire facile pour la jeune femme, qui assomma son adversaire en lui écrasant à plusieurs reprises le visage contre la paroi de « l’arène ». Le deuxième l’opposa à un garçon de son âge, au crâne rasé et aux tatouages tribaux. L’affrontement fut particulièrement serré et brutal mais s’acheva finalement sur la défaite de la sauvage combattante. Le troisième combat, contre le même adversaire, d’un tout autre genre prit place non pas dans la fosse, mais sur la paillasse du jeune homme. Une expérience tout aussi exaltante et enivrante, douloureuse et épuisante.

La colère d’Elend Nerevard fut terrible. Enfin non, pas tant que ça. Kessa était depuis longtemps habituée aux punitions et aux privations… De plus, comme son père avait le sentiment qu’elle commençait à s’assagir, il semblait s’adoucir et n’avait plus eu recours à Gorod depuis des mois. Un manque que la jeune femme parvenait à combler grâce à leurs rendez-vous nocturnes. Mais le temps passait à une vitesse folle. Kessa, qui envisageait la fuite depuis quelques temps désormais, rechignait à laisser son maître derrière. Elle avait encore tant à apprendre ! Peut-être pourraient-ils fuir ensemble ? Non… Il n’avait pas ses talents en matière de fugue, et un combat frontal avec des gardes en armes et armure se solderait par la mort de l’esclave. Non, il lui fallait attendre encore un peu…

Elle attendit trop. Elle avait dix-neuf ans lorsque son père vint lui annoncer qu’elle allait bientôt se marier. Kessa déglutit, faisant un effort surhumain pour ne pas tuer sur le champ celui qui osait se considérer comme son père. Son sang bouillonnait. Elle se mordit la joue jusqu’à ce qu’un goût métallique lui emplisse la bouche… et parvint ainsi à contenir la rage qui menaçait d’éclater.
- Qui est-ce ? Parvint-elle à articuler, non sans mal.
- Un jeune aristocrate venu d’Arnlo. Edrin Letton. Tu dois le rencontrer ce soir.
- Je…
- Tu le feras. Asséna-t-il fermement.
Interdite, Kessa le regarda quitter sa chambre d’un pas décidé. Elle était perdue. Tout son monde venait de s’écrouler sur elle, l’ensevelissant sous d’innombrables décombres glaciales. Étouffée, piégée, elle était incapable d’agir. L'air lui manquait. Elle qui avait été si forte jusque-là, elle qui avait toujours eu une volonté inébranlable... avait soudainement tout perdu. Terrifiée, Kessa passa le reste de la journée à se morfondre en silence, seule. Se marier ? La jeune femme avait l’impression que l’on venait de refermer des menottes sur ses poignets et chevilles, qu’une laisse lui avait été mise autour du cou.
Hagarde, elle finit par se rendre dans les champs, et observa Gorod travailler. Une fois qu’il l’eut remarqué, elle s’en fut vers leur grange. Elle avait besoin de lui parler, de lui demander conseil… Lorsqu’il vint enfin, elle ne parvint pas à ouvrir la bouche. Ses instincts les plus primaires s’éveillèrent et elle s’offrit à lui. Leur lutte fut brève et dénuée de douceur. Mais elle rappela à Kessa son inconditionnel amour pour la violence. Comment avait-elle pu l’oublier, ne serait-ce que l’espace d’une journée ? La perspective de s’emprisonner dans les liens du mariage la terrifiait, mais elle allait faire face. Comme elle avait fait face aux Voix, des années plus tôt. Mais elle savait que cette fois le résultat serait différent.

Le dîner fut long et ennuyeux. L’ambiance était cordiale et les discussions banales. Edrin Letton adorait parler de lui et être au centre de l’attention, cela crevait les yeux. Il était d’un ridicule… Quant à Elend, il semblait rayonner. Sans doute croyait-il que ce mariage allait lui apporter l’ascension qu’il attendait depuis toutes ses années. La mère de Kessa quant à elle avait choisi d’arborer son masque "de société". Elle mangeait en silence, coulant de temps à autre de petits regards d’encouragement à sa fille. Rien de bien rassurant… La discussion se poursuivit dans l’un des salons du manoir. Au bout de quelques minutes, les parents de la future mariée partirent pour leurs appartements, souhaitant laisser les futurs époux seuls un moment.
Après plus d’une heure de discussion assommante, Edrin se pencha vers Kessa pour lui murmurer, un drôle de sourire aux lèvres :
- Sache que je ne suis ni sourd, ni idiot. Je sais qui tu es, je sais ce que tu es.
- Ah ? Et que suis-je donc ? Ricana la jeune combattante.
- Une bête sauvage. Un animal dangereux qu’il faut enchainer, mater et apprivoiser.
Son ton et son haleine étaient répugnants. Il avait mis de côté ses atours de prétendants poli et distingué pour révéler son véritable visage. Celui d’un homme odieux excité à l’idée d’épouser une fille un peu violente, afin d’avoir le plaisir de la dompter. Le pauvre. Le sourire de Kessa s’élargit.
- Et comment comptes-tu t’y prendre, mon garçon ?
- Mon garçon ?! Tu sais que je suis plus vieux que toi, femme ?! S’emporta-t-il vivement, piqué au vif.
Il fit mine d’attraper les longs cheveux blonds de sa future femme mais celle-ci s’écarta rapidement.
- Je doute sincèrement que tu aies ce qu’il faut, mon petit. As-tu seulement prêté attention aux rumeurs ? Peut-être crois-tu qu’elles sont exagérées ?
Il la gifla aussitôt. Elle n’essaya pas d’éviter, encaissant l’assaut sans broncher.
- Bien sûr qu’elles le sont ! Quelle maison accepterait de se faire terroriser par une femme ?
- Personne ne peut me dompter. J’ai répondu à l’Appel de la Violence et Elle seule me guide.
Kessa arma le bras et dirigea son poing vers le visage de son « futur époux ». Assez lentement pour qu’il s’empare de son poignet, un sourire triomphant aux lèvres.
- Petite idiote ! Siffla-t-il.
- Au contraire, je sais me servir de ma tête !
Bien trop rapidement pour qu’il puisse réagir, Kessa lui asséna un violent coup de crâne. Sa colère explosa littéralement à cet instant. Tout ce qu’elle avait encaissé pendant le diner et l’entretien, toute cette frustration accumulée… elle la libéra. Edrin ouvrit la bouche pour hurler mais la jeune femme le saisit à la gorge, bloquant l’air dans ses poumons. Dans un bref sursaut de vigueur, le détestable gamin dégaina une courte dague, qu’il plongea en direction du visage de son agresseur. Kessa recula vivement, mais sentit tout de même l’acier lui entailler l’arête du nez. Profondément. Le monde devint rouge… D’un revers de la main, elle désarma Edrin et arma sa nuque. A nouveau leurs têtes s’entrechoquèrent. Le sang éclaboussa leurs fronts. Prise d’une folle frénésie, Kessa enfonça son poing gauche dans l’estomac du garçon, avant de lui fracasser la mâchoire la seconde suivante. Le choc le força à se lever de son fauteuil. Mais il n’était pas destiné à rester debout bien longtemps. D’un mouvement du pied, quelque peu entravé par les replis de sa robe, elle le projeta sur le moelleux tapis, taché d’hémoglobine. Se jetant sur lui comme une bête sauvage, elle l’emprisonna entre ses cuisses et fit pleuvoir sur son visage un déluge d’une brutalité sans nom. Les os craquaient et le sang s'envolait. Elle arracha une oreille, creva un œil. Cassa plusieurs côtes et plusieurs doigts.
Lorsqu’elle se releva enfin, après ces quelques secondes de carnage, Kessa fut envahi par la culpabilité. Pas parce qu’elle regrettait son acte, mais parce qu’elle réalisait subitement qu’elle venait de créer un fossé immense entre elle et sa mère. Cette femme qui l’avait toujours chéri en dépit de tout, cette femme qui n’avait jamais cessé de l’aimer et de croire en elle… Elle venait de la trahir. Elle devait fuir et savait désormais qu’elle ne la reverrait plus jamais. Le cœur subitement alourdie, Kessa fonça vers les baraquements dans lesquels Gorod était logé.

Elle ouvrit la porte à la volée, d’un coup de pied. Quel spectacle cela devait être pour les esclaves et serviteurs ! La fille des seigneurs locaux, la robe déchirée et ensanglantée, venant leur hurler dessus en pleine nuit :
- Gorod ?! Où est Gorod ?!
A peine avait-elle prononcé ces mots qu’elle sentit le malaise qui régnait dans la pièce. Elle s’empara de la personne la plus proche, une femme d'âge mur, et menaça de lui enfoncer le crâne dans le mur si elle ne parlait pas très vite.
- La grange de Loup. Le maître sait… pour vous…
Repoussant son otage sans ménagement, Kessa courut à en perdre haleine à travers les jardins jusqu’à la fameuse grange. Un garde était posté devant. Ce qui était très mauvais signe. Agissant d’instinct, la brutale rebelle projeta une pierre en direction de ce dernier… prenant la place de cette dernière juste avant l’impact. Poing-Gauche démolit le nez du pauvre garde qui n’avait même pas eu le temps d’ouvrir la bouche. Encore moins de lever sa pique. Sonné et surpris, il se laissa désarmer, et Kessa en profita pour l’assommer avec la hampe de sa propre lance. Alors enfin elle pénétra dans la grange, et laissa échapper un hurlement de rage.

Gorod était là. A moitié mort, enchainé. Un marteau et une lame gisaient au sol, ensanglantés… Son corps était couverts d'affreuses contusions violâtres et de profondes entailles sanguinolentes. Il était aisé de deviner que tout ceci était l’œuvre de son père. Il avait toujours haï les « êtres inférieurs ». Alors d’apprendre que sa fille unique avait couché avec l’un d’eux… Visiblement, Elend Nerevard avait lui aussi un certain penchant pour la violence… pour peu que sa victime soit sans défense. Quel lâche. Les larmes ruisselant sur son visage, Kessa se jeta aux pieds de son mentor et maître. Il parvint à bouger la tête, croisant son regard. Il était condamné, et ils le savaient tous les deux.
- Je te vengerais Gorod, je…
A ces mots, il parvint à secouer la tête. Alors il fixa la dague qui trainait non loin.
- Tu as raison… Hélas, tu as raison. Sanglota son élève. C’est déjà trop tard. Puis, ma mère… Je ne peux pas lui faire ça. Je sais qu’elle a appris à l'aimer... Je l'ai déjà bien trop fait souffert.
Gravement, Kessa s’empara du couteau et l’approcha de la poitrine de l’esclave qui lui avait tant appris.
- Plus jamais je n’utiliserais d’arme. Tu m'as tout appris Gorod, et mon poing gauche portera ton nom. Jura-t-elle en pleurant.
La lame s’enfonça dans le cœur de Gorod. Et aussi dans celui de Kessa, d’une certaine façon.

Fuir fut aisé. Tout s’était passé très vite ce soir-là. Tellement vite… Vêtue d’une robe déchiquetée et maculée d’écarlate, Kessa s’enfonça dans la nuit, en direction d’Edessa. Elle souffrait, mais au moins elle était libre.
Libre de combattre, libre d’être.





Et dans la vraie vie ?

Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Presen12
PRENOM: Romain. J'aime jouer des personnages du sexe opposé au mien :d
AGE: 22 ans
AVATAR: Sejuani de League of Legends.
TU FAIS DU RPG DEPUIS LONGTEMPS ? J'ai du commencer le RP forum il y a 7-8 ans, mais c'était vraiment à l'arrache, avec assez peu de règles (super cool quand même ceci-dit). Maintenant je fais aussi du JDR papier (Pathfinder) avec des potes.
COMMENT TU AS CONNU LE FORUM ? Top-sites j'crois.
UNE QUESTION, SUGGESTION ? Ni l'un ni l'autre, mais je peux en revanche dire que j'aime déjà ce forum.


Dernière édition par Kessa Deremis le Jeu 5 Oct 2017 - 21:59, édité 5 fois
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Message(#) Sujet: Re: Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Icon_minitimeMar 3 Oct 2017 - 0:57

Navré du double-post mais j'ai (enfin) fini ma fiche.
En espérant que la lecture soit agréable !
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Winter C. Eliwën

Winter C. Eliwën

Maître des Ombres

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Titres : Insatiable

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Message(#) Sujet: Re: Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Icon_minitimeMar 3 Oct 2017 - 8:36

Re bienvenue :3

Hâte de te voir écrire !
Petite question flood : tu joues à League of Legend ou ton choix d'avatar s'est fait de façon purement esthétique ?
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Ivinea Loryed

Ivinea Loryed

Chasseuse

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Expérience : 204

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Message(#) Sujet: Re: Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Icon_minitimeMar 3 Oct 2017 - 10:54

Chouette histoire ! Mais un peu triste :3
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Mère Nature

Mère Nature

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Expérience : 3999

Message(#) Sujet: Re: Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Icon_minitimeMar 3 Oct 2017 - 18:22

Oy!

Chouette histoire et longue surtout ^^ Par contre faut que je le signale, je suis choquée du prénom du père. On a un membre qui s'appelle Elend et j'avais jamais rencontré ce nom avant, donc le retrouver dans ton histoire, je trouve y a un signe :p

Quoi qu'il en soit, tu es validée et obtiens 14 points d'expérience de départ. Tu peux dès à présent ouvrir ton carnet pour y décrire tes 2 premiers sorts dans la partie "Votre destinée se doit d'être racontée". Les sorts seront validés par mp.

Aussi, vue le caractère de ton personnage, je ne peux que t'inviter à aller voir notre événement actuel, en particulier l'event majeur. Il conviendrait très bien à Kessa je pense. Et puis bien sûr, on a un tas de quêtes qui attendent d'être prises, n'hésite surtout pas si l'une d'entre elle te fait de l'oeil.
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Message(#) Sujet: Re: Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Icon_minitimeMar 3 Oct 2017 - 20:08

Merci ! Very Happy

Elend est le nom d'un personnage de Fils-Des-Brumes, une trilogie de bouquins que j'adore. Et puis ça sonne bien à l'oreille haha.
Je joue beaucoup (trop) à League of Legends et j'ai toujours adoré Sejuani depuis sa sortie. Je me souviens lors de l'événement où il fallait choisir Ashe, Lissandra ou Seju j'avais déjà choisi la demoiselle au cochon :d
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Message(#) Sujet: Re: Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Kessa Deremis - L'Appel de la Violence Icon_minitime

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