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Madelle | Forum RPG Heroic Fantasy
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[Quête] L'attaque de front

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Mère Nature

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Message(#) Sujet: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeDim 5 Mar 2017 - 16:07

L'attaque de front

[Quête] L'attaque de front 656267Ambre

Mise en Contexte
Alors que les Récleyès ont été vaincus à la Tour Ouest et repoussés dans les Terres inexplorées, le général Arvelès apprend que la cinquième confrérie tient toujours la Tour Est. Il décide donc de former une armée, composée de soldats de la confrérie, mais aussi et surtout de mercenaires, car ces derniers n'ont pas été épuisés par l'attaque de la Tour Ouest. Les Récleyès ont subit de lourdes pertes et ont été affaiblis par la dernière guerre. C'est donc avec confiance que le général prépare une attaque de front tout en ayant les yeux tournés vers la Fête de la Vérité qui approche.


Déroulement de la Quête

Si ce n'est pas déjà fait, il faudra commencer par donner la réaction de votre personnage face à la nouvelle des récleyès. Puis la suite de votre message d'introduction devra expliquer comment vous vous êtes retrouvez auprès des Arvèles pour cette attaque. Vous devrez également arriver près des lieux de la bataille vers les environs de midi.  

À savoir, tous les Arvèles présents pour cette bataille ont une monture qui leur ont permis de venir aussi vite sur les lieux. Il s'agit d'un petit bataillon sous les ordres d'un commandant.

Côté Récleyès, n'oubliez pas qu'ils ont incendié la tour qui n'est plus qu'un tas de gravas. Ils ont monté leur campement tout autour des ruines. Ils sont plutôt silencieux et restent sur leur garde.

Le MJ interviendra pour vous présentez plus en détails leur situation en fonction des premiers éléments que vous aurez apporté.
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Drake Val Ary

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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeSam 11 Mar 2017 - 18:23

Quête
1300mots
#009966
« L'attaque de front »
La tour est - 10 Rosendas 1248
Tu étais à Déoli lorsque tu as appris la nouvelle. Les recleyes sont de retour, mais cela t’étonne t il ? Le monde croyait il réellement qu’ils avaient disparus, qu’ils s’étaient éteints, foudroyés par les Dieux pour leurs crimes ? La réaction du peuple, trahissant une immense surprise est au moins autant d’effroi, t’auras permis de te rappeler à quel point les hommes sont parfois stupides et dotés d’une courte mémoire. Si tu disais cela, beaucoup penseraient que tu soutiens les recleyes mais pourtant il n’en est rien. Tu adhères presque à leurs idées - fonder une seule confrérie, unifier les humains, former enfin une grande famille – mais tu t’opposes à leurs méthodes. Tu as déjà tué et tu ne voudrais pas revivre cette horreur, le prix a payé est bien trop lourd. Cette nouvelle ne t’a donc pas ravie, pour ainsi dire, et tu as bouclé tes dernières affaires et congédier tes derniers patients pour t’intéresser pleinement à cette annonce et à ses conséquences. C’est dans une auberge près de la ville que tu as appris qu’une trouve de combattants avaient pris la direction de la Tour Est, à la limite des Terres Inexplorées, pour se battre. Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, tu avais rassemblé tes quelques effets, acheter quelques plantes pour soigner et prit la route. Tu avais toute la route pour décider s’il s’agissait ou non d’une bonne décision et pour faire demi-tour.

Alors que tu marches vers ce que l’on pourrait appeler un rassemblement - à défaut de pouvoir nommé ça campement -, tu te remémores ce qui t’as amené ici, auprès d’un commandant Arveles qui a déclaré la guerre aux partisans restants de la cinquième confrérie. A moins que l’on considère que la guerre est été déclarée par les Recleyes lorsqu’ils ont rendue publique leur survie. A première vue, tu n’y voyais que des inconvénients : assister de nouveau à la mort et peut être même la donner, t’exposer à des scènes qui risqueraient de faire ressurgir ton passé, salir tous les efforts que tu as fait jusque là pour tenter de trouver le salut … Mais le temps à jouer en faveur des Arveles et tu as fini par te joindre à eux. Après tout, cela fait déjà plus de trois longues années que tu te bats pour t’en sortir, pour retrouver la paix intérieure et pour obtenir le pardon des Dieux. Comment es tu parvenu jusqu’ici ? Qu’as tu réussi à avoir durant ces dernières années ? Seulement ce que tu as obtenu de toi même, ce pour quoi tu t’es battu, bien souvent seul. Les Dieux te sont ils venus en aide ne serait ce qu'une seule fois ? Si c’est le cas, tu ne vois pas quand. Il semblerait que cette vie ratée n’appartienne qu’à toi et que tu en sois le seul maître alors tu comptes bien en profiter pour faire tes choix. Aujourd’hui, ton choix est de te battre pour, tu l’espère, sauver les vies de quatre des confréries madelliennes et leur épargner les actes sauvages de la dernière. Voilà les raisons pour lesquelles tes pas te font approcher petit à petit de la Tour Est, à pied pour ne pas risquer la vie d’une monture.

Tu cesses de regarder tes pieds et lèves la tête et regardes le bataillon qui s’étend devant toi. Il n’est pas bien grand en comparaison avec ce à quoi tu t’attendais, néanmoins il faut avouer qu’il est impressionnant. Les guerriers revetissent leur armure tandis que d’autres aiguisent leur lame. Partout, les chevaux piaffent, comme s’ils savaient ce qui les attendait. D’ailleurs, ils le savent sûrement, ces bêtes là sont loin d’être stupides et leur instinct dépasse de très loin celui des hommes. Tu te demandes si ces hommes te prêteront un cheval mais de toute façon tu n’en auras peut être pas besoin. Ton objectif aujourd’hui serait de soigner et non de combattre, même si tu doutes que cela soit possible au vue des circonstances. Et puis, lorsque leur cavalier tomberont au combat, de nombreuses montures seront libres, si le besoin se fait sentir, tu sais que tu auras probablement l’occasion d’en trouver une.

Ton regard se porte vers ce qui sera bientôt un champ de bataille. Devant toi, des ruines. Tu sais pour l’avoir lu et vu dessiner dans les livres qu’autrefois s’élevait la Tour Est, magnifique édifice abritant Namès et Parlèms, si ta mémoire ne te fait pas défaut. Tu aurais aimé la voir lorsqu’elle était encore debout et fière. Aujourd’hui, quelques gravas épars marquent le périmètre de la tour et des blocs de pierre sont éparpillés aux alentours. Tu espères que les chevaux ne se blesseront pas dessus, ce serait dommage de se rajouter un handicap supplémentaire. Tu ne vois pas le campement des Recleyes, probablement car il se trouve de l’autre côté des ruines. Tu te demandes s’ils seront nombreux. Aurez vous l’avantage du nombre ou serez vous écrasés avant même d’avoir commencé à vous battre ? Tu espères ne pas avoir fait le mauvais choix en venant ici mais tu sais au fond de toi que la mort pourrait être une délivrance. Pourtant, tu aimerai repousser encore un peu l’échéance. Tu n’as pas encore tout vu de ce grand monde qu’est Madelle.

Tu prends une grande inspiration et te rapproche des troupes. Il te faudra être à proximité du commandant lorsque les ordres seront donnés car tu n’es pas sûr que les soldats que sont non loin de toi prendront la peine de te répéter les consignes et de s’assurer que tu as compris ton rôle. Tu marches activement, zigzagant entre les chevaux et les colosses à l’armure rutilante. Tu fais bien pâle figure à côté d’eux. Tu jettes un coup d’œil à ta tenue : tu portes un tee shirt pour une fois te protégeant du soleil et du vent frais. L’absence de manches attire le regard des hommes sur tes bras. Tu sais que ce sont tes nombreux tatouages qu’ils regardent, espérons seulement que ces lignes ne serviront pas qu’à faire joli mais aussi à sauver leur vie. Ton pantalon et tes chaussures en peau ne sont pas faits pour se battre, ni même juste pour courir sur un champ de bataille et tes cheveux épais et emmêlés ne permettent pas tellement le port du casque. Non, décidément, tu n’es absolument pas fait pour le combat. Tant pis.

Tu remarques alors un attroupement ordonné devant un homme à la carapace luisante. Ce doit être lui le commandant. Tu regardes autour de toi et choisis de t’accroupir non loin de là, assez prêt pour espérer entendre les instructions, assez loin pour tenter d’être discret. Un grand cheval à la robe sombre est attaché non loin de toi, tu en profites donc pour le détailler. Il est harnaché et recouvert d’une sorte d’armure équine faite de cuir et de mailles, comme une partie des montures ici. Tu te surprends à espérer qu’il n’aura pas de propriétaire, tu aurais sacrément fière allure sur une telle bête ! Mais l’heure n’est pas à la rêverie, tu dois te concentrer. Des vies dépendront peut être de toi aujourd’hui. Tu fais l’inventaire, pour la vingtième fois au moins, de ce que tu as dans ton sac et prie pour que cela suffise. Puis tu fermes les yeux et tente de faire abstraction du monde qui t’entoure pour te centrer sur toi même, cherchant au fond de toi ta Vérité. Tu sais que tes tatouages ont plus de chances de sauver des personnes que tes pouvoirs aléatoires et non curatifs mais pour soigner avec les marques sur ta peau, tu devras toucher les blessés. Et en touchant tes patients, tu accèderas à leur plus grande peur. Une chose est sûre, les prochaines heures ne seront pas de tout repos.
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Elerinna Jelica

Elerinna Jelica

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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeMar 28 Mar 2017 - 12:27

Le temps est agréable. Le paysage est merveilleux. L'odeur de l'herbe fraîche me parvient jusqu'aux narines, venant éveiller en moi une passion de la nature que je ne me connaissais pas encore. Vraiment, ce cadre ne me semble nullement propice à la guerre ou à la violence. Si l'angoisse ne me tiraillait pas l'estomac, peut-être aurais-je profité de cette somptueuse vue pour me ressourcer et me reposer au soleil, venant profiter de cette douce chaleur de fin d'été. Les chutes de Veroni n'ont, pour être honnête, aucun lien avec ce que j'ai pu entendre à leur sujet. Suite à l'arrivée des Récleyés, j'ai entendu bien des choses, pensez-vous. Un paysage de sang et de ruines, autrefois somptueux. La guerre aurait, selon les dires, fait des ravages dans la région. Des rumeurs infondées ; j'ai quitté les terres de Faras il y a bien des jours de cela pour traverser les chutes de Veroni dans la direction de la tour Est. Jamais je n'ai aperçu quoique ce soit d'aussi beau... 

Si je me suis rendue jusqu'ici, c'est à cause de cet homme que j'ai rencontré il y a un mois de cela, dans une auberge où j'avais élu domicile. Par hasard, je dois bien l'admettre. Au début, je l'ai méprisé : il m'avait l'air d'un rustre. Puis il m'aida à me faire à ma nouvelle jambe. Une fois ma rééducation terminée, j'ai décidé de prendre la route à ses côtés. J'appris alors qu'il était un chasseur de trésors qui souhaitait, plus que tout au monde, découvrir le fameux butin qu'abritait le château de Mirabilia. Tout au long du trajet, il m'a conté des récits de ses aventures et m'a inculqué un certain savoir aux armes ; contre toute attente, il était doué au combat. Il m'a appris à me servir correctement de mon arc, puis d'une arbalète. Il disait qu'une dame devrait toujours se battre à distance, mais il a bien fini par céder et à m'enseigner l'art du combat à l'épée. Mes savoirs ne sont que rudimentaires, mais couplés à ma Vérité, je suis capable de grandes choses. Quand nous sommes parvenus jusqu'aux chutes de Veroni, je lui ai dit que je n'avais plus rien à perdre, dorénavant. Il m'a demandé si je désirais le suivre dans sa quête de richesses, je lui ai répondu que non. Je ne cours plus après la fortune. Il eut l'air un peu déçu, mais il m'a conseillé de me rendre en direction de la tour Est pour me joindre aux Arvèles et ainsi affronter les Récleyés qui tenaient encore la tour. Un projet qui m'a séduite ; j'ai mis quelques jours à me décider, mais j'ai fini par faire mes adieux à mon compagnon de fortune pour rejoindre la route. Je pense que de son côté, il a continué son chemin en direction du château de Mirabilia. Cette séparation m'a brisé le cœur, mais il était temps pour moi de voler de mes propres ailes.

J'ai ensuite marché quelques jours à pied sans croiser qui que ce soit sur la route. La solitude a d'abord été difficile, puis je m'y suis accommodée. Le paysage m'aidait, je l'avoue, à ne pas perdre la raison. Ces moments de silence confrontée à la nature me remplissaient d'une certaine satisfaction. Et puis, je me disais que la tour grouillerait bientôt de monde, d'Arvèles et de mercenaires, que ce n'était qu'une question de temps. Heureusement, j'avais des réserves de nourriture. Plus je me rapprochais de la tour, moins je rencontrais de tavernes. A croire que les commerçants avaient fui les alentours, par peur de la guerre. Ca se tenait, les pauvres n'avaient nullement envie de se confronter à l'armée du Ténébreux. Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander naïvement où ils avaient bien plus tous aller après avoir déserté l'endroit. Puis, après encore quelques jours de marche, j'ai croisé un cortège d'Arvèles qui protégeait un gros chariot. Ils étaient tous perchés sur le dos de leurs montures ; cette hauteur les rendait impressionnants. Ils m'ont d'abord indiqué que l'endroit n'était pas certain pour une demoiselle de mon genre ; quels rustres ! J'ai montré les crocs en leur aboyant que je n'étais pas une demoiselle : j'étais une mercenaire, venue jusqu'ici pour affronter ces maudits Récleyés. Ils ont d'abord été septiques, puis ils m'ont crue quand ils ont aperçu mon arc et le carquois pendu à ma hanche. Ils ne se sont pas excusés, pensez-vous. Les Arvèles n'ont jamais été habiles en ce qui concerne les règles de politesse. En revanche, ils ont au moins eu la décence de me proposer de monter dans le chariot, afin de trouver un peu de repos et de parvenir plus rapidement jusqu'à la tour. Je ne me suis pas faite prier. J'ai ignoré le sourire graveleux de quelques uns de ces soldats, puis je suis montée et me suis installée entre les caisses, tombant rapidement dans un profond sommeil.  

J'entends des éclats de voix à l'extérieur, me poussant à ouvrir les yeux. Le chariot semble s'être enfin immobilisé. Bon sang, je sens un nombre incalculable de courbatures parcourir mon corps. Maudits chevaux. En plus de cela, j'ai l'impression de ne pas avoir dormi, de m'être réveillée immédiatement après m'être assoupie. Un voile brumeux m'empêche de voir correctement, aussi je me frotte les yeux un bon moment avant de me rendre compte qu'autour de moi, des ombres semblent s'activer de tous les côtés. Encore quelque peu endormie, j'écarte les toiles qui m'empêchent d'apercevoir l'extérieur. Eh bien, il doit être midi. Le soleil encore haut dans le ciel vient frapper agressivement mon visage, venant accentuer cette chaleur déjà bien désagréable. Face à moi, se dessine la tour. Ou du moins, ce qu'il en reste. Je l'imagine autrefois imposante, comme j'ai pu le lire dans les livres. Aujourd'hui, elle n'est plus qu'un tas de gravats par la faute des Récleyés. Comme je l'avais prédit, l'endroit pullule de monde. Des Arvèles qui s'activent aux alentours, se chargeant des derniers préparatifs de la bataille. Il ne se faut d'ailleurs que de quelques instants avant qu'un homme ne vienne planter une caisse dans mes bras, m'ordonnant de "ne pas rester plantée là". Quelque peu abasourdie, j'hausse un sourcil, mais le voilà déjà reparti. Bon, après tout, rien ne m'empêche d'aller poser cette caisse avec les autres. Je me dirige donc en direction de la tour, portant cette caisse tant bien que mal, attirant au passage les railleries de certains soldats qui me dévisagent. Puis, essoufflée, je la dépose en compagnie de ses semblables. Une fois, mais pas deux. Je décide de m'éloigner légèrement de tous ces préparatifs, le temps de bien réaliser ce qui est en train de se passer. Je m'assois sur un rocher et regarde tout ce petit monde d'un œil vague : dans quelques instants, certains seront morts. Peut-être en ferai-je partie. L'angoisse me gagne finalement, même si je prends soin de ne rien laisser transparaître devant tous ces soldats endurcis par le combat.


Dernière édition par Elerinna Jelica le Sam 27 Jan 2018 - 14:56, édité 1 fois
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Mère Nature

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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeSam 13 Mai 2017 - 11:57

Tout autour de la Tour, les Récleyès sont assemblés et ne semblent absolument pas perturbés par l'arrivée du convoi Arvèles qui n'a même pas pris la peine d'avancer à l'affût. Tenant leur position farouchement, ils n'ont aucune intention de laisser la Tour aux mains de la confrérie des Armes. Guidés par le bras droit du Ténébreux, Richard Lëys, ils sont prêts à tout pour garder leur position même s'il ne s'agit que d'un bâtiment délabré. La symbolique de la Tour est bien trop importante pour qu'ils la laissent aux mains de leurs ennemis au moindre problème. Et puis, ils se sont préparés à ce moment, cela fait des semaines qu'ils attendent ce moment, et aujourd'hui, ils sont prêts.

Prenez garde, car les environs regorgent de pièges. Chaque Récleyès est à sa place et sait exactement ce qu'on attend de lui. Celui qui se trouve en plein centre de la Tour par exemple, peut profiter des quelques marches qui ont survécu au feu de leur dragon et ainsi se mettre légèrement en hauteur. Grâce à sa Vérité des Armes lui permettant une maîtrise parfaite de son arc, il a bien l'intention de ne rater aucune de ces cibles. Déjà, il allume la coupe qui se trouve près de lui pour pouvoir vous envoyer des flèches enflammées. D'autres pendant ce temps n'ont pas hésité à s'approcher dangereusement de vous, mais ils semblent s'arrêter à une frontière invisible et forment ainsi une première ligne de défense.

Le soleil est haut dans le ciel et sur ce terrain plat sans aucune ombre, la plupart des Récleyès sont désavantagés avec leur Vérité, mais cela ne leur fait aucune peur. Ils se sont préparés depuis tant d'années à ce moment qu'ils n'ont aucune intention de reculer.

Pendant ce temps, du côté Arvèles, les directives sont données. Nombreux sont ceux qui se sont rassemblés près du commandant. C'est un homme d'un certain âge qui a connu les anciennes guerres contre les Liares, ainsi celle-ci ne sera pas sa première et il espère bien que ce ne sera pas sa dernière. Ses instructions sont très simples, il ordonne à tous les mercenaires de se positionner sur les côtés et de laisser le centre aux Arvèles. Il n'y a aucune traîtrise dans son plan et il préfère choisir une attaque de front. Frapper fort et rapidement, tels sont ces mots. Il demande également à ce que chacun se répartissent suivant son don, ceux qui peuvent attaquer à distance devront rester en arrière et les autres se mettre devant.

Vient ensuite un discours sur la nécessité de repousser cet envahisseur. Si aujourd'hui ils parviennent à faire partir les Récleyès, en plus de reconquérir la frontière, ils enverront un message fort à toutes les confréries qui n'auront alors plus aucune raison de rester cloîtrées dans leur capitale. En revanche, s'ils venaient à perdre, c'est le monde entier qui se mettrait à redouter réellement les Récleyès. Il leur rappelle alors que la cohésion a été la force des combattants de la Tour Ouest et il demande à tous ceux présents ici d'en faire de même et d'apprendre à connaître leur compagnon de guerre, peut-être certains se rendront compte qu'ils sont complémentaires et pourront ainsi frapper plus fort.    

La chaleur se fait pesante sur le champ de bataille. Les deux camps sont face à face et prêts à livrer bataille dans la prochaine heure. Il ne s'agit plus qu'une question de temps. Chacun se positionne et espère pouvoir défaire son ennemi.

Aujourd'hui, des pères et des fils tomberont au combat dans les deux camps, mais chacun est déterminé à éliminer le plus de rivaux possible. Alors que les Récleyès sont préparés et prêts à enflammer la ligne invisible d'huile qu'ils ont réparti tout autour de la Tour. Les uns usant de stratagème, les autres misant sur leur force brute. Chaque camps aura sa propre manière d'aborder ce combat, mais une chose est sûre, avant la tombée de la nuit un vainqueur sera déclaré. Leur effectif sont plus ou moins équivalent, ce sera leur détermination qui définira lequel des deux pourra prendre possession de la Tour Est. Alors que le commandant Arvèles se positionne devant ses troupes, Richard Lëys quant à lui reste en retrait.


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Nathaniel E. Sombresang

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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeDim 28 Mai 2017 - 0:22

La guerre, ce combat naissant de conflits entre divers peuples ou personnes habitant les mêmes terres, cette situation aux diverses raisons tels que la quête de pouvoir, de vengeance ou d'autres raisons parfois plus justes et parfois plus sombres. La guerre et ses sanglantes actions et conséquences, cette événement redoutait par beaucoup et pourtant si intéressant pour ceux en vivant, se trouvait désormais se produire sur les terres madelliennes. Les habitants de ces terres ne s'y attendaient sûrement pas, enfin.. La guerre est un événement tout ce qu'il y a de plus naturel lorsque diverses contrées se côtoient pourtant le plus étonnant dans cette guerre fut que l'ennemi venait de renaître, là était la surprise des uns et l'effroi des autres.

Dans mon cas, je ne redoutais aucunement cette future hécatombe de cadavres, ni en vivait – préférant des commerces plus stable que l'affrontement bien trop rare en ces lieux –. La seule part que je pouvais partager avec autrui était un certain étonnement qui s’insuffla en moi lorsque la nouvelle parvint jusqu'à moi. Les Recleyes étaient revenus ? Cette nouvelle en elle-même n'était pas si choquante lorsque l'on connaissait un peu les Recleyes – même à travers les livres – Vaincre la confrérie était une chose, mais détruire tout ses membres en était une autre. La seule chose qui pouvait se trouvait être étonnante était le fait qu'il se trouvait assez réuni et organisé pour pouvoir lancer ces attaques. J'avais à plusieurs reprises supposaient que ces derniers étaient toujours existant s en voyant à quel point il pouvait se mêler aux autres à travers le Vérité toute particulière, mais de là à les imaginer réuni tout en restant discret, j'étais assez impressionné.

Certains moyens auraient sûrement été mis en place afin de m'ajouter à leur rang pour cette bataille si j'avais eus un temps d'avance sur les événements qui allaient se produire, or cela n'était pas le cas et ainsi lorsque la guerre éclata... Vu que je n'étais aucunement leur allié, rien ne m'empêchait d'aller leur faire comprendre ce que cela faisait d'avoir un Sombresang en adversaire. Malheureusement pour moi, lorsque j'eus vent des batailles à venir, je n'eus aucun moyen de me soustraire aux commerces prévus étant d'une certaine importance. Cette frustration fut insupportable et l'annonce d'un bataillon d'Arvèles partant pour la reconquête de la Tour Est fut accueilli avec joie et excitation face au destin qui me souriait une nouvelle fois.

Pour le peuple – qui bien entendu avait eu vent de mon patriotisme poussant le Noble que j'étais au front – Je partais en ce lieu afin de combattre l'envahisseur et éviter qu'il ne se rapproche trop des terres des miens. Bien entendu, pas une seule once de vérité coulée dans ces mots, mes véritables raisons étaient diverses que ce soit pour avoir un certain gain en faits d'armes, pour m'attirer un meilleur prestige chez mon peuple ou encore attirer une certaine estime envers des personnes assez bien placé dans l'armée Arvèles – Armée qui se trouvait au centre du pouvoir Arvèles -. Mais la raison la plus primaire était sûrement mon intérêt pour la guerre, une terre où les combats sont principalement concentré, une terre qui finirait recouvert par le sang des uns et celui des autres, mon instinct de guerrier et ma soif de sang se trouvaient excités à l'idée de ce spectacle.

C'est ainsi que armé de ma chère schiavonne accroché à l'aide de son fourreau à ma hanche droite - signalant mon existence en tant que gaucher – et d'une armure recouvrant mon corps entier, je m'étais lancé sur le futur lieu de la bataille sur le dos de Keeraag. Cette armure composait de diverses parties faites de divers types de cuirs tels que le cuir souple pour les parties les plus proches des articulations ou autres, de cuir renforcé d'une fine plaque d'acier pour les endroits où cela ne gênerait pas et autres. L'armure se trouvait être imprégnée d'une certaine harmonie, la seule petite faille se trouvait être la différence entre le gantelet recouvrant la main gauche et celui recouvrant la main droite. Celui recouvrant la droite se trouvait être fait d'écailles et possédait une particularité dès plus plaisante, une gemme de Solaria incrustée lui permettait de projeter des flammes, ce qui serait une belle surprise pour mes alliées comme pour mes ennemis.

Après quelques jours de vols et certaines pauses, je pus apercevoir ce qu'on aurait pu appeler avec un certain regret : « campement ». Keeraag, le Baan'shi m’accompagnant se posa alors en gardant une certaine distances avec les montures qui furent particulièrement excité par cette apparition qui pouvait certes s'avouer effroyable. Descendu de la grosse bête, je pris dans ma sacoche une « friandise sanglante » autrement dit, de la viande cru, qui était recouvert d'un tissu avant de la jeter en direction de la bestiole qui l'attrapa en plein vol. Mes cheveux attachés ayant le mérite de ne pas me cacher la vue, mon regard parcourût la troupe d'hommes que représentait les Arvèles et les mercenaires. Certains avaient arboraient un visage bien choqué à la vue du monstre ailé.. je me surpris à me demander si c'était le même visage qu'ils avaient eus lorsque la nouvelle de la renaissance des Recleyes leur était parvenu.

Afin d'entendre les futurs ordres du commandant de cette bataille, je m'approcha de la foule qui s'était regroupée autour de lui sans faire attention à certaines remarques sur ma possible appartenance à la noblesse. Après tout, malgré le fait que la seule marque de mes armoiries se trouvait être sur une bague fait d'or marqué de ces derniers que je portais à mon annulaire, ma simple prestance devait être suffisante pour déterminer que je possédais un certain sang. Mon intérêt était plutôt porté sur les futurs événements qui allaient marqués cette journée et l'impatience qui en découlait de ma personne envers ceux-ci. Certaines personnes perdraient la vie, mais cela ne m'intéressait aucunement, car je ne ferais pas partie de ces faibles gens, je possédais un objectif bien particulier et pour atteindre ce dernier je terrasserais la mort elle-même.
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Elerinna Jelica

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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeVen 7 Juil 2017 - 18:54

Je me redresse quand j’aperçois le monde qui s’agite autour de moi. Tout se met en place. Les guerriers commencent à s’équiper et à former des bataillons, ils seront bientôt prêts à attaquer. J’entends également des éclats de voix de tous les côtés ; des ordres, des cris de détresse ou encore des chants de bataille provenant de certains soldats. Les Arvèles sont, décidément, véritablement amoureux de la guerre. Je ne saisirai jamais cette passion du combat. Je n’ai, certes, encore jamais participé à une telle bataille, mais la peur de la mort me dévore quand bien même je n’ai plus rien à perdre. Je vois un groupe d’Arvèles défiler devant moi, munis de leurs épaisses armures et de leurs imposantes armes. Ils savent à qui ils ont affaire : ils ne prennent pas ce combat à la légère. C’est en tout cas ce que je me dis en faisant abstraction du nombre réduit de soldats que le Général a mobilisés pour cette bataille. Je suis bel et bien sceptique quant aux effectifs : le nombre de Récleyés tenant la tour n’est, certes, pas bien élevé. Je me doute également que l’armée du Général s’est vue affaiblie par la précédente bataille à la tour Ouest. Mais pourquoi ne pas recruter davantage de mercenaires ? Nous devons mettre toutes les chances de notre côté ! J’essaie de me rassurer en me disant qu’après tout, les Arvèles sont d’excellents combattants. Pour ma part, je parais bien frêle à leur côté. Mais j’ai confiance en ma Vérité. Je serai aussi légère qu’une plume, aussi discrète qu’une souris. Les Récleyés tomberont, j’en fais le serment !

Je suppose que les armes sont mises en libre-service pour les mercenaires. Je regarde autour de moi à la recherche d’un équipement quelconque. J’avance d’un pas décidé jusqu’à la caisse la plus proche autour de laquelle quelques mercenaires se sont réunis. Ils se retournent vers moi quand ils entendent le claquement métallique de ma jambe contre le sol : Rhys, il semblerait que votre prothèse ait du succès. Je prends exemple sur ces hommes en recherchant une arme dans cette large caisse, prenant garde de ne pas me couper les doigts avec les lames. Je ne trouve rien d’intéressant. La caisse est quasiment vide et je ne suis pas une bonne escrimeuse. Je n’ai eu le temps d’apprendre que les rudiments du combat à l’épée depuis mon départ ; mais voilà que je me coupe légèrement l’index, n’ayant pourtant qu’effleuré cette lame. Je regarde le sang couler de mon doigt, puis l’épée avec laquelle je viens de me couper. Je ne m’y connais que très peu en armes, mais ce que je sais, c’est que l’acier dont est faite cette épée est resplendissant. Claire, presque lumineuse, la lame vient m’éblouir en reflétant la lumière du soleil. Je ne réfléchis pas davantage et m’en saisis, attrapant également le fourreau auquel elle est attachée avant de l’accrocher autour de ma taille. Je profite que les mercenaires aient fini de s’équiper pour continuer mes recherches dans la petite caisse : tout au fond, un gantelet entouré de petites cartouches attire mon attention. Je m’en saisis et le détaille pour en comprendre le fonctionnement. Au niveau de la paume, le mécanisme est semblable à celui d’une arbalète. Je comprends après quelques secondes de réflexion que la petite bague sert à propulser les fléchettes qui se trouvent dans les cartouches. Je décide donc passer ce gant à ma main et de me saisir de plusieurs petites cartouches : armée de ma Vérité, cette petite arbalète et l’épée dont je me suis saisie me seront plus qu’utiles.

Je m’éloigne de cette caisse avant de sortir une petite pochette de tissu d’une de mes poches. Je plonge ma main à l’intérieur pour en sortir une graine de pavot que je m’empresse de mâcher. Toujours aussi infect ! Depuis mon amputation, les effets du pavot me sont devenus indispensables pour supporter la douleur. L’installation de la prothèse a apaisé ma peine, mais mon corps a toujours du mal s’y faire. Et puis, après tout, peut-être aurai-je besoin de ces graines au cours du combat. Une blessure est si vite arrivée...

C’est armée et bien décidée à mener ce combat à bien que je m’approche d’un des bataillons, restant assez loin pour ne pas me faire remarquer. Visiblement prêts à passer à l’offensive, des soldats se sont réunis autour d’un commandant qui déblatère certainement l’un de ses discours de guerre. Il est trop éloigné pour que je puisse l’entendre, mais en tant que mercenaire dans cette bataille, ses directives ne m’intéressent guère. Je regarde la foule d’un œil inquiet : je ne suis pas à la hauteur de tous ces soldats. Finalement, mes yeux se posent sur l’homme qui se trouve accroupi à côté de moi. Un homme à la peau noire. Un Namès, je suppose. Je suis bien au courant que ces bigots du désert ne sont pas tous dotés d’un don de guérison, mais j’espère très sincèrement que nous avons des guérisseurs et des neustros dans nos rangs. Ce n’est que trop inquiète concernant ce qui va suivre que je décide de vous adresser la parole, cher Namès :

- Vous êtes un guérisseur, n’est-ce pas ?

A l’instant où je prononce cette phrase, j’aperçois au loin une silhouette qui me semble familière. Je crois reconnaître le duc de Sombresang, toutefois peu sûre de moi. Après tout, que viendrait-il faire par ici ? Un noble digne de ce nom ne risquerait pas sa vie dans une telle bataille. Ayant vécu à Arnlo, je ne le sais que trop bien. Tous ces gentilhommes se vantent de leur courage et de leur talent d’escrimeur hors pairs. Mais jamais, Ô grand jamais, ils ne risqueraient leur précieuse vie sur un champ de bataille. Et si par malheur l’un deux emprunte cette voie, je suis absolument certaine que ses intentions ne seront pas nobles. Enfin, duc de Sombresang ou non, je n’ai plus rien à voir avec cette petite noblesse. J’espère simplement ne pas avoir à me justifier concernant les raisons de ma présence en ce lieu.

Je reviens à la réalité quand j’entends les cris poussés par le bataillon. Visiblement, le commandant a achevé son discours et tous ont décidé de devenir bruyants. Sont-ils en train de s’encourager ? De mon côté, je reste muette. Je déglutis quand j’aperçois la foule commencer sa marche pour quitter le campement, en direction de la tour. Sommes-nous prêts à vaincre les Récleyés ? Sommes-nous suffisamment nombreux ? Suis-je à la hauteur de cette guerre opposant le bien et le mal ? Il ne me reste plus qu’à avancer.
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Drake Val Ary

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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeDim 9 Juil 2017 - 12:07

Quête
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« L'attaque de front »
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L’homme en armure continue son discours. Tu ne peux t’empêcher d’admirer sa voix forte et son charisme. Alors que les conversations reprennent lorsqu’il se tait quelques instants, chacun retrouve le silence à peine a-t-il reprit la parole. Si ta Vérité te permettait de voir les auras, tu sais que la sienne aurait été gigantesque et lumineuse, en un mot : évidente. Tu te demandes un instant si c’est cette autorité naturelle qui l’a propulsée au sommet ou si c’est parce qu’il est au sommet et une longue liste de batailles victorieuses à son actif qu’il possède un charisme auprès de ses hommes.

Tu n’as pas le temps d’y réfléchir trop longtemps, il te faut écouter les instructions. Tu sais que tu resteras derrière, loin de la première ligne mais avant la dernière : tu ne souhaites pas être seul en queue de peloton, à la merci des potentiels Récléyès qui souhaiteraient vous prendre par surprise. Depuis l’arrière du front, tu espères soigner ceux que la vie n’a pas encore quitté, soulager les souffrances ou faciliter le trépas. Tu sais que certaines blessures ne guériront pas et permettront seulement une longue et douloureuse agonie. Tu as des plantes pour cela dans ta sacoche : une mort rapide.

Le général semble avoir fini de distribuer ses ordres. Les hommes commencent à s’éparpiller dans un immense chaos organisé. Paradoxe ? Oui, mais pourtant c’est bien ce qu’il se passe devant tes yeux. Chacun connaît sa place et ce qu’il doit faire désormais. Tandis que certains vérifient leurs flèches en marchant vers l’arrière des troupes d’autres aiguisent leurs armes ou finissent d’harnacher leur cheval. Après avoir fait une dernière fois l’inventaire de ce que tu possèdes, tu t’apprête toi aussi à te lever pour te diriger vers ta place. Le soleil tape mais tu pas d’armure dans laquelle cuire. Ta peau noire te préserve un peu de sa brûlure, bien qu’elle ne réduise en rien sa chaleur.

Les soldats ne se retournent plus en passant désormais, ils ont autre chose à faire et ils doivent savoir que si tu es encore là, à te mettre dans les rangs, c’est que tu te battras avec eux jusqu’à la fin, si proche soit elle. Tu espères sortir vivant de cette bataille. Tu n’as pas encore accompli tout ce qui devait l’être dans cette vie. Plus personne ne se retourne, sauf une demoiselle. Elle porte une arme, comme tous les soldats présents ici. Un regard perçant, une longue tresse et des courbes féminines la distinguent cependant des autres individus présents  autour d’eux. Son attitude également : de là où tu es, il semblerait qu’elle se tienne plus en équilibre sur une jambe que sur l’autre, comme si la seconde ne supportait pas son poids. Une frêle jeune femme pourtant. La demoiselle te demande alors si u es guérisseur. A sa à formulation, on dirait que ce n’est pas réellement une question. L’ombre d’un léger sourire flotte un instant sur tes lèvres sèches, tandis que tu te demandes ce qui donne cette impression de l’extérieur et que tu t’en réjouis. Si tu donnes la sensation d’être une personne bienveillante, alors tu as bien changé depuis quelques années. Autrefois, dans une autre vie, les gens avaient peur de toi.

Tu marches droit devant toi.
Sur ton passage, les regards se tournent, les sourires se fanent.
Les mères récupèrent leurs enfants,
Les hommes attrapent leurs armes
A la vue de ta peau noire, rougie par le sang.

Tu inspires la crainte, la peur.
Tu souris.
Tu es invincible.

Tu jettes un nouveau regard à la jeune femme et lui souris de façon un peu plus franche cette fois. « Exact, soldate. » Tu aurais bien dit ‘mademoiselle’ mais tu as peur de l’offusquer en soulignant son statut de femme et non de combattante. En la regardant, tu aperçois soudain une traînée de sang sur sa main. La raison pour laquelle elle cherche un soigneur, sans aucun doute. Tu soupires, les combats n’ont pas encore commencé mais ta bataille à lui s’apprête à débuter. « Pour votre membre je suppose ? » De là où tu es, il est difficile de savoir si la plaie débute sur le doigt ou plus haut sur son avant bras.

Tu feras ton possible pour retarder le moment où ta peau devra entrer en contact avec celle d’un autre individu. Pour ne pas épuiser ton corps en usant de la Vérité de tes tatouages également. Pour cette jeune personne, tu feras simple : une bande de tissu serrée pour faire  cesser le saignement. Si elle survit à cette journée, tu te préoccuperas alors de faire mieux. Ta main plonge automatiquement dans ton sac à la recherche de la bande qui pourrait t’être utile et tu lui tends. Tu lèves la tête alors vers la demoiselle qui regarde un homme se détachant de la foule par son allure : cet individu là respire la noblesse. Tu retiens un grognement : vous n’avez vraiment pas besoin d’un petit prétentieux venu prouver sa valeur au combat et contester les ordres dès qu’ils ne vont pas dans son sens. Tu te lèves pour te mettre à la hauteur de ta patiente. Il va falloir se dépêcher, les soldats ne sont pas être tous en place mais il va falloir que vous retrouviez vos postes vous aussi, et cela avant que les combats ne débutent. Ton cœur se serre brièvement et cela t’étonne : tu n’as jamais eut peur d’aller au combat. Pourquoi aujourd’hui ?
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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeJeu 28 Sep 2017 - 9:22

Quête
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« L'attaque de front »
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Ton regard se pose sur ton poignet. Les fines lignes noires de l’encre remontent le long de ton bras. Les douces courbes des Nomles semblent t’appeler, comme si elles souhaitaient s’exprimer. Cette femme a besoin de soin, pourquoi ne la guéris tu pas ? Tu en as les moyens. Sa blessure est petite mais probablement gênante. La soigner ne te coûtera pratiquement rien mais pourrait sauver des vies. Tu pousses un nouveau soupir. Avoir l’âme d’un Namès est parfois pesant. Tu ne pourras pas sauver tout le monde, tu le sais, mais tu es venu faire de ton mieux. D’un signe de main, tu fais signe à la demoiselle de s’approcher, mais tu souhaites par là seulement la prévenir que tu vas t’en occuper car elle est à portée de main. Tu inspires et expires fort avant de te lancer. Tu tends la main vers elle et attrape son membre blessé. Tu relèves la manche qui cache la plaie avec précaution avant d’apposer délicatement tes doigts sur sa blessure.

Un homme, au grand chapeau rouge, pousse un hurlement à vous glacer le sang. Ou est il ? Tu ne le vois pas ? Son appel semble venir de partout à la fois ...
Le noir, tout autour, seuls les cris aux alentours résonnent ...
Et cette douleur, cette douleur intenable qui vous vrille les entrailles et vous retourne l’esprit ...

Tu souffles, à court d’air. Encore, encore, pour évacuer ces images, ces sensations terribles. Il te faut quelques instants pour rouvrir les yeux. La plaie que tu avais sous ta paume a disparu. Tu ne te sens pas fatigué physiquement mais émotionnellement. Tu n’oses pas lever les yeux vers la demoiselle que tu viens de soigner. Tu ne sais pas ce qu’elle a vécu mais tu ne souhaites pas le savoir. Ses terreurs profondes, incompréhensibles, troubles mais intenses semblent montrer qu’elle a décidé vécu de terribles douleurs ou peut être qu’elle a déjà réfléchi avec beaucoup de précision à ce qui l’attend aujourd’hui. Tu ne sais pas ce qui vaut le mieux.

Tu murmures, espérant qu’elle saisira ta permission de s’en aller pour s’éloigner de toi : « Voilà mademoiselle, bon courage pour le combat, faites attention à vous et que la Mère vous garde. » Une phrase bateau en apparence, qu’elle a certainement entendu des dizaines de fois, mais tu la penses sincèrement. Elle en aura besoin, comme tout les soldats réunis ici pour se battre contre la cinquième confrérie et protéger leur vie actuelle, leurs terres et leur famille. Quoi que, elle a peut être moins besoin que les autres car tu sens chez cette femme une force impressionnante. Tu lèves enfin les yeux vers elle. Toujours accroupi, cela te donne un drôle de point de vue sur sa personne, notamment sur l’intérieur de ses orifices. Mais ses expressions semblent adoucies, vu d’en bas, à moins qu’elle n’ai naturellement un visage incarnant la beauté et la tendresse, mais tu n’es pas certain de vouloir t’étendre sur ce point. D’ici quelques heures, après que la bataille ait fait rage, elle sera peut être tout simplement morte.

Tu détournes le regard pour te concentrer sur les ruines face à toi. Les immenses blocs de pierre qui gisent sur le sol çà et là rendent l’accès à la tour plus difficile. Les Récléyès y gagnent à avoir choisi ce terrain, car tu doutes que le lieu de la bataille ai été désigné au hasard. Les soldats devront grimpé, se fatiguant déjà avant même que le combat ai commencé, sous les flèches des archers de la cinquième confrérie. Les soldats de cette dernière, quant à eux, pourront courir dans la descente, gagnant en vitesse et donc en force de frappe lorsqu’ils arriveront sur nos armées. Les soigneurs comme toi arriveront ils à rejoindre les premiers rangs pour porter secours à ceux qui en ont besoin ? Tu t’imagines mal courir entre les ruines imposantes et sous le feu des archers ennemis pour tenter de sauver un homme certainement déjà mort. Tu tiens encore trop à la vie.

Un grand cri fait lever les têtes. Le Général appelle à se mettre en formation. Tu l’aperçois de ta place sur sa monture gigantesque, sa hache de cauchemar accrochée dans son dos. Autour de toi, le calme relatif qui s’était installé a disparu et le camp semble s’être transformé en fourmilière. Tu soupires et te dirige vers l’arrière de la formation à pas lents. Les prochaines heures vont être longues, très longues. Tu réajustes ton sac en bandoulière sur ton épaule et te concentre. L’Arvélès fait des allers et retour devant les premières lignes en hurlant un discours il semblerait mais de là où tu es, tu ne peux pas l’entendre, seulement observer ses grands gestes et son air déterminé. Il a bien raison, ses soldats doivent être galvanisés s’il veut qu’ils aillent pour lui à la mort.

Le Général hurle de plus en plus forts ses encouragements. Le combat est pour bientôt. Les soldats lui répondent sur le même ton, créant un brouhaha par leur nombre important. L’Arvélès attrape alors sa hache et la lève à bout de bras et répétant le cri de guerre de cette confrérie guerrière. Et soudain, les colonnes de soldats s’ébranlent, hurlant comme une meute de chiens sauvages. Ont-ils conscience qu’ils courent vers la morgue ? Tu ne vois pas encore les Récléyès mais, comme ces soldats qui chargent, tu sais qu’ils sont là. Lorsque l’arrière de l’armée se met à courir, tu adoptes un pas lent. Rien ne te sers de courir, tu ne pourras pas rejoindre les blessés des premières lignes. Au loin, tu entends les premiers chocs d’épée contre armure, accompagnés de hurlements de rage et de douleur. Le combat a commencé.
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Elerinna Jelica

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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeSam 21 Oct 2017 - 15:28

L’homme à la peau la noire me tend de quoi bander ma plaie. Je n’y pensais plus, l’esprit trop accablé par la bataille imminente. Pourtant, le sang n’a cessé de s’écouler et vient à présent goûter au bout de mes doigts, contournant mes ongles, venant souiller la terre de sa teinte carmin. Mon cœur s’accélère. Bientôt, le sol sera gorgé du sang des combattants, bataillant et mourant pour défendre ce qui leur est cher. Bientôt, peut-être, le sol sera-t-il gorgé de mon propre sang. Les dieux seuls décideront de mon destin. Donner ma vie pour protéger Madelle, voilà très certainement la chose la plus noble que je puisse faire.

Me montrant hésitante face à ce morceau de tissu, le Namès revient sur sa décision. Je lui souris, soulagée de constater que, si la guerre qui divise les Hommes me fait parfois perdre la foi, la bienveillance de certains me permet de conserver l’espoir d’un avenir meilleur.

L’homme dépose ses mains sur la blessure et, après quelques picotements peu agréables, la plaie a disparu. Je soulève ma main face au soleil et la retourne pour apercevoir la légère cicatrice qu’a laissé le neustro. Le savoir-faire des Namès me surprendra toujours. Leur Vérité est véritablement bénie des dieux, leur foi n’étant visiblement pas vaine. Il est rassurant de posséder de telles personnes dans nos rangs. Je remercie mon soigneur d’un mouvement de la tête (contenant une légère révérence, mon éducation de noble m’ayant laissé quelques séquelles), puis je m’en éloigne, notre rôle dans cette bataille n’étant que trop différent.

Je rejoins le troisième rang, prête à charger, pour l’instant bien à l’abri derrière les archers qui forment les premiers rangs. Des éclats de voix se font entendre de tous les côtés, les soldats exprimant à la seule force de leurs poumons leur rage et leur terreur. Je reste silencieuse, assistant à ce spectacle d’un œil désabusé. Hurler pour oublier sa crainte, hurler pour oublier la mort. Uraang nous attend, mes chers compagnons. Vous égosiller n’épongera pas votre effroi. Et quand bien même, jamais je ne veux oublier cette peur qui me tiraille. Jamais je ne veux oublier à quelle point la vie m’est chère, malgré tout.

Un moment de flottement, et voilà l’armée partie. Poussant des cris à peine humains, brandissant leurs armes comme des barbares, les soldats se dirigent en direction des ruines. Moi-même dans un état second, me voilà en mouvement, mon épée en main, étonnement assoiffée de sang et de violence. De ma position, je n’aperçois pas encore les Récleyés, mais j’entends au loin des hurlements et l’écho du métal qui s’entrechoque.

« Tirez ! »

Une pluie de flèches s’abat dans nos rangs. J’aperçois les soldats tomber comme des mouches, que ce soit d’un côté ou de l’autre. Les yeux écarquillés, la peur me submerge. Me voilà paralysée face à toute cette horreur. La bataille a seulement commencé. Autour de moi, le silence. Un bourdonnement sourd me parvient. J’ai peur.

Sans m’en rendre compte, me voilà en train d’hurler à plein poumons, imitant mes compagnons, les yeux gorgés de larmes. Je ne veux pas mourir. Je veux tuer. Me faufilant dans les rangs tel un serpent à la recherche de sa proie, je parviens rapidement aux premiers rangs. Le sang, la mort, les flammes. Les flèches continuent de s’abattre sur nous. Arvèles ou Récleyés, la mort n’épargne personne. Qu’est-ce que je suis venue faire ici ? Je pense à Arnlo, je pense aux êtres qui me sont chers, assommée par la chaleur du soleil qui se reflète sur nos armes. Je tourne sur moi-même, prête à affronter n’importe quelle menace. Qui aurait cru que les dieux me réservaient un tel destin ?
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Message(#) Sujet: Re: [Quête] L'attaque de front [Quête] L'attaque de front Icon_minitimeMer 22 Nov 2017 - 19:42

Les premiers chocs retentissent. Arvèles contre Récleyès. Aucun des deux n'est prêt à concéder la moindre parcelle de terrain et tous deux veulent le contrôle de ce qu'il reste de cette tour. Une pluie de flèches enflammées s'abat sur les rangs des Arvèles tandis qu'ils avancent en lançant à leur tour leurs flèches. Chacun des clans subit des pertes conséquentes lors de ce premier assaut, mais déjà, le piège se referme. Alors que les premiers rangs des Arvèles dépassent cette frontière imaginaire où se tenaient avant les Récleyès, le sol se soulève.

Tapis sous la terre, des dizaines d'entre eux se relèvent et soulèvent de larges barrières de bois qui sont aussitôt enflammées par leurs archers. Leurs assaillants se retrouvent encerclés par eux et la tour est désormais entourée par ce cercle de feu qui stoppent les Arvèles. Ils se retrouvent alors diviser. Tandis que ceux qui se sont retrouvés entre les rangs des Récleyès se font massacrés, les autres soldats Arvèles réussissent rapidement à ouvrir une brèche dans le mur de feu des Récleyès.

Mais ces derniers ne se laissent pas submergés et l'un d'eux s'écarte légèrement vers l'arrière pour prendre le temps de former un mur de terre afin de reformer la bannière. Récleyès et Arvèles se livrent une bataille féroce. Alors que Richard Lëys reste au coeur de la tour pour garder une vue d'ensemble et envoyer ses ordres à l'aide de signaux lumineux pour guider ses troupes, le commandant Arvèles est avec ses hommes au cœur du combat. Il a de justesse était pris dans le piège des Récleyès et se retrouve désormais face au mur de feu.

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